Oh, ce n'est pas nouveau!
J'ai déniché un vieux livre de 1938: Napoléon, les derniers moments.
La vraie figure du dr Antommarchi et l'énigme pathologioque de Sainte-Hélène.
Des Dr Abbatucci et de Mets.
En voici des extraits:
p117 -
. L'Empereur était un condamné à mort qui ne devait plus quitter Sainte-Hélène de son vivant; il ne fallait donc pas que la maladie dont il était
atteint fut déclarée endémique, ce qui aurait nécessité un changement de résidence en pays salubre et tempéré. Tous les médecins qui se permirent de penser le contraire furent brutalement frappés et parmi eux se trouvait notre compatriote Antommarchi.
p107 -
Vraiment, si nous étions en présence d'un cancer, comment expliquer l'appareil fébrile du début, la durée d'évolution du néoplasme, quatre ans et demi, alors qu'on lui assigne en général une durée d'évolution de dix-huit mois environ, la période de rémission de près d'une année, alors que l'on connaît la marche progressive inflexible de la maladie, les constatations anatomo-pathologiques post-centenaires de Keith, qui prouvent que le cancer siégeant sur le pylore ou à son voisinage ne s'est pas propagé sur l'intestin grêle dont il n'est que la continuation. Comment aussi expliquer l'intégrité cancéreuse du foie?
Enfin, fait capital, on trouve à l'autopsie: le foie altéré et
augmenté de volume, du pus dans ies ganglions et des ulcérations
sur l'intestin grêle.
(...)
Napoléon a succombé à une hépatite suppurée, consécutive à une amibiase intestinale, affection endémique à Sainte-Hélène, contractée dès le début de son séjour dans la colonie et dont il ne pouvait pas guérir puisqu'il demeurait en milieu contaminé et que le traitement par l'émétine et le stovarsol était inconnu. Après avoir déterminé une péritonite enkystée par des adhérences à la paroi stomacale, l'abcès, de faible volume, s'est ouvert dans les cavités gastrique et péritonéale pour déterminer une péritonite mortelle.
p 86:
En rade de Jamestown, pendant les années 1817 et 1818, le vaisseau Conqueror perd de son équipage: 100 hommes sur 500, le Racoon, 16 sur 100; le Leveret, J J sur 62; le Griffon, 18 sur 85; le Mosquito, 24 sur 160. En un an, le 2e bataillon du 66e régiment d'infanterie perd 66 hommes de son effectif.
Une thèse parmi d'autres, une idée comme une autre.
Je vous en donne la teneur, tout simplement.
Il faut noter aussi qu'ils parlent du morceau d'intestin de Napoléon, analysé et observé.... et dont les analyses et observations confirment leur diagnostic.
