Bruno Roy-Henry a écrit :
C'est celui donné par le général Suzane. En gros, 30 000 ramassés sur les champs de bataille, 100 000 à Sedan et 120 000 à Metz. Ce sont surtout les corps alliés qui en furent réarmés : Saxons, Wurtembourgeois, Badois, Hessois, etc.
il fallait avoir assez de munitions pour alimenter les combattants. Une dizaine de régiments prussiens en furent également équipés, à titre expérimental...
Merci pour ces précisions, mon capitaine
Je ne me plus souviens où avoir lu (il y a fort longtemps) que c'était de l'ordre d'un million de Chassepot (il me semble que c'est dans la revue
La Gazette des Armes) mais les chiffres donnés par le général Susanne paraissent effectivement plus cohérents compte tenu du contexte du conflit
Les travaux du général Susane font toujours sans nul doute autorité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Susane mais sans doute conviendrait-il de se référer à des travaux complémentaires plus récents (je songe notamment aux livres du colonel Ortholan, consacrés pour certains à la Guerre de 1870, je me souviens avoir assisté à l'une de ses fortes intéressantes conférences, consacrée à l'armée Austro-Hongroise à la veille de la Guerre de 14, à la Fondation Napoléon
https://www.editions-lepolemarque.com/h ... 1870-1871/)
Les Prussiens et leurs alliés devaient être fort intéressés par le Chassepot qui était de meilleure qualité (une plus longue portée, sauf erreur) que le Dreyse à aiguille ou autres (Podewils Bavarois à percussion...) son seul handicap étant sa cartouche papier (retenue en 1866 par mesure d'économie) qui avait la fâcheuse tendance à encrasser rapidement le canon
Bruno Roy-Henry a écrit :
Les autres fusils (à tabatière et autres) furent pris dans nos places fortes après leur reddition.
Les fusils à tabatière, anciens fusils à percussion relookés (1821, 1822 Tbis, 1842...) furent comme tant d'autres totalement déclassés avec l'adoption du fusil Gras par l'armée française en 1874 (il me semble qu'un certain nombre finirent leur modeste carrière dans nos colonies)