L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 03 Sep 2018 19:50 
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Le 22 janvier 1871, un groupe de franc-tireurs fait sauter le viaduc de Fontenoy ! Un peu tard, puisque l'armistice sera signé le 26 janvier. Cette action fait penser à ce que l'on a connu par la suite avec les corps-francs, les commandos et aujourd'hui les Forces spéciales.

Cette action militaire a été exécuté par un petit bataillon, plutôt que d'un groupe de franc-tireurs. La récit de Michel Ney mentionne 300 soldats, Alphonse de Ruble, dans L'armée et l'administration allemande en Champagne (2016) parle de 400 hommes, Sébastien Albertelli, dans Histoire du sabotage (2016), évoque environ 300 hommes et "400 kilogrammes de poudre", etc.

Bien entendu; l'armée prussienne ravagera le village de Fontenoy en représailles (incendie des maisons, exécution de certains habitants), mais le tout récent Kaiser Guillaume 1er décrètera encore une contribution obligatoire du département de la Meurthe à hauteur de 10 millions de francs (23 janvier 1871).

http://www.etudes-touloises.fr/archives/128/art5.pdf

Il est regrettable qu'une telle action n'ait pas été réalisée plus tôt. La faute n'en incombe pas aux organisateurs qui ont tout préparé presque seuls, mais bien au "gouvernement" qui a tardé à comprendre l'importance qu'il y avait à couper l'envahisseur de ses bases logistiques en Allemagne...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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Message Publié : 04 Sep 2018 9:30 
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DESTRUCTION DU PONT DE FONTENOY, 22 JANVIER 1871

De la part de Monsieur Michel NEY, 13 rue Joly à Pagny-sur-Moselle Cours de “ Service de place, service en campagne, service intérieur, Cours spécial des E.O.R ” signé S. Robert :

En opérant sa retraite après l’échec de Foeschwiller, le maréchal de Mac-Mahon avait laissé intacts les tunnels de Saverne et de Hartzwiller même. On laissa les Allemands s’avancer jusqu’à Paris sans détruire en aucun endroit la voie ferrée Paris-Strasbourg. Cette voie était la seule qui pût servir aux communications entre l’armée qui investissait la capitale et l’Allemagne du Sud et par laquelle nos adversaires eurent dans la suite toutes facilités pour transporter leur énorme matériel de siège.
Plus tard, divers projets émanant tous de l’initiative privée furent élaborés pour entraver les transports des Allemands. Pour des raisons diverses, ces projets dont quelques-uns se proposaient la destruction d’un des six ouvrages d’art situés entre Frouard et Commercy ne purent aboutir. Et il y a lieu de le regretter car, en retardant notablement les progrès des armées allemandes, la destruction de ces ouvrages aurait été de nature à modifier heureusement les résultats de la campagne.

La conservation de ces communications est en effet une question vitale pour une armée envahissante. Coupée de son territoire, elle serait vouée à une défaite certaine car, indépendamment des voies que l’armée allemande a trouvait chez nous en abondance, il lui faut tirer de son propre pays les munitions, le matériel de siège pour l’attaque des places, il lui faut évacuer ses blessés, ses prisonniers,...

Les chasseurs des Vosges
Dès le mois de novembre s’était constitué un comité dit «comité des Vosges » qui avait repris pour son compte l’idée de troubler les communications des Allemands.
Victor Martin, sous-préfet de Neufchâteau, Tissot, un charpentier, Goupil et Rollin, constructeurs de travaux sur les chemins de fer de l’Est, en furent les premiers membres. Disposant, au début, de 10 fusils et de 300 cartouches, ce noyau de braves se grossit peu à peu par l’arrivée des 22 soldats du lieutenant Coumès (blessé à Saint-Privat, prisonnier puis évadé), des 30 volontaires du capitaine Bernard, des 24 gardes-forestiers du garde-général Rambaud.

D’autres volontaires furent ensuite recrutés et le détachement qui compta bientôt 300 hommes prit le nom de « Corps des chasseurs des Vosges ». Installé à Lamarche où il était entouré d’ennemis et en alerte à tout instant, il résolut, après plusieurs rencontres honorables avec les Allemands de Neufchâteau et de Contrexéville, d’aller s’installer au camp de la Vacheresse, dans les bois, lieu très favorable à la sûreté
du détachement. Ce camp de « Vacheresse des Francs tireurs » était constitué de petites baraques. Il était entouré d’une forte palissade et établi sur 9 hectares de bois.

Les chefs, presque tous improvisés, s’employèrent à habiller leurs hommes, à les instruire et surtout à les discipliner. Un bataillon de 800 mobiles du Gard vint grossir notablement le détachement. L’équipement comportait un pantalon gris, une vareuse bleue, d’anciens fusils à tabatière, des cartouches des sapeurs-pompiers du pays. Au bout de 15 jours, ils furent tous équipés de chassepots. La terreur que les francs- tireurs inspiraient aux Allemands était telle qu’ils n’osèrent pas, malgré leur supériorité numérique, venir les attaquer et le comité put murir, en toute tranquillité, le projet pour lequel il s’était constitué.

Après s’être procuré, non sans peine et sur l’ordre exprès de Gambetta, la poudre nécessaire ainsi que les plans du tunnel de Foug et du pont de Fontenoy, ils prirent la résolution de faire sauter l’un de ces deux ouvrages.

Préparation de l’opération

Le lieutenant Coumès fut chargé de reconnaître l’itinéraire à suivre et le chemin de fer entre Foug et Liverdun. On était déjà renseigné sur les fourneaux de mine du tunnel et du pont. Coumès combina l’itinéraire de manière à dérober sa marche et à éviter les garnisons prussiennes de Neufchâteau, Mirecourt, Vaucouleurs et Colombey. Des vivres et de la poudre furent envoyés à l’avance aux points prévus pour les séjours.

Composition de la colonne

300 chasseurs des Vosges étaient répartis en 6 compagnies : compagnie Bernard et Coumès (120 hommes également répartis entre les deux officiers), compagnie Adamistre (50 hommes), compagnie Mallière (40 hommes), compagnie Richard (20 hommes) et compagnie Magnin (20 hommes). Un bataillon était constitué par les 800 gardes mobiles. 3 chariots portaient des vivres, des munitions de réserve et 250 kilos de poudre.

Départ et marche (18 janvier)

Le départ du camp eut lieu le 18 janvier à 5 heures du soir par une nuit sombre et froide. Les chasseurs des Vosges forment l’avant-garde et l’arrière-garde encadrant le bataillon de mobiles qui constitue le gros de la troupe. La marche est extrêmement pénible dans la neige ou sur le verglas. On n’avance que lentement. L’avant-garde est précédée de quelques éclaireurs montés. La colonne atteint Châtenois à minuit d’où elle repart à 3 heures, pour éviter, à la faveur de la nuit de don- ner l’éveil à la garnison de Neufchâteau. La proximité des gar- nisons allemandes oblige encore la colonne à quitter la route pour évi- ter Attignéville et à prendre des sentiers à travers bois.

Entre 8 heures et 9 heures du matin, le détachement arrive à la ferme de Hayevaux après avoir marché 40 kilomètres pendant 16 heures dont 14 heures de nuit, le plus souvent par des sentiers non frayés. On trouve des vivres à la ferme. Les hommes se reposent dans un grenier à foin.

19 et 20 janvier, seconde étape

Un départ a lieu, le 19 à 6 heures du soir. La colonne a fait 2 km à peine qu’elle doit revenir en arrière en raison de l’état physique et moral des mobiles. Une fausse alerte ayant été causée, la nuit suivante, par une sentinelle appartenant au bataillon des mobiles, le comité jugea que le succès de l’opération projetée résidait moins dans le nombre que dans la qualité des exécutants. Il décida de se débarrasser du bataillon et, sous prétexte de tromper les Allemands du voisinage, de le renvoyer au camp pour renforcer les 100 hommes qu’on y avait laissé à sa garde.

La colonne réduite aux francs-tireurs partit, le 20 janvier à 4 heures du soir. Tissot et Rollin, habillés en civil, précèdent la colonne et la guident. Ils sont reliés à l’avant-garde par des éclaireurs montés. À 500 mètres en arrière, la colonne suit, en deux files parallèles qui marchent dans les mêmes traces en silence et sans lumière. La nuit est complète ; une neige épaisse couvre la route. Des cavaliers, placés sur les flancs empêchent la désunion de la colonne. Dans les villages, quelques éclaireurs choisis parmi les Alsaciens, interpellent les habitants en allemand et les obligent à rentrer dans leurs habitations.
La colonne traverse ainsi Tronqueville, Hamonville, Autreville, Saulxures et atteint Vannes. A partir de ce village, la marche s’effectue sous bois par un sentier tortueux et couvert de neige. « Alors, a écrit l’un des participants, commencèrent nos plus grandes misères. La neige s’était accumulée sous le couvert du bois, elle n’était point frayée et formait une couche épaisse où nous nous enfoncions jusqu’aux genoux. Par moments, les hommes étaient si fatigués qu’ils tombaient épuisés sur le bord du sentier, mais on les forçait à se remettre en marche car le froid eut probablement paralysé leurs membres ». Enfin la colonne arrive à la ferme de Saint-Fiacre à 3 heures du matin après une étape de 30 kilomètres franchis en 9 heures dans les conditions les plus pénibles.

La ferme est située dans un ravin boisé, à 600 mètres de la route de Toul à Vaucouleurs, très fréquentée par les patrouilles allemandes. Les hommes refusent de préparer leurs vivres et se couchent dans un grenier à claire voie. Avant de s’endormir, les membres du comité tiennent conseil. Il s’agit de décider entre les deux ouvrages à détruire, le tunnel de Foug situé à 10 km ou le pont de Fontenoy à 25 km. La discussion est très vive. Elle n’aboutit pas. On décide d’attendre le retour de Kronberg qui a été envoyé en reconnaissance pour prendre une décision.

21 janvier

Les renseignements rapportés par Kronberg font connaître que le tunnel de Foug est gardé par toute une compagnie et de l’artillerie. À Fontenoy, au contraire, il n’y a qu’un détachement de 50 hommes commandé par un sergent- major. Un poste à la gare, une sentinelle sur le pont à 800 m. complètent le dispositif. Les hommes disponibles couchent chez les habitants.

Il n’y a pas d’hésitation. On se décide pour Fontenoy malgré la distance et le passage de la Moselle. Décision très sage car les difficultés du parcours devaient céder le pas à l’obstacle. Toutefois l’entreprise n’en était pas moins audacieuse et pleine de difficultés matérielles. Elle sera tentée la nuit suivante. On fait part des résolutions prises à la troupe qui, jusque là, était réduite aux conjectures. La double traversée de la Moselle ne l’effraie pas et il n’y a pas une seule défaillance. La colonne quitte Saint-Fiacre à 2 heures de l’après-midi, guidée par Moisbach, ingénieur à Toul. Elle se dirige sur Pierre-la-Treiche par Bicqueley. Les chariots ont été renvoyés et les vivres chargés sur des chevaux. Les outils sont répartis entre les hommes de la compagnie Adamistre.

Au moment d’arriver à Bicqueley, une patrouille de dragons allemands est signalée sur la route. On la laisse heureusement passer et la colonne parvient, à une heure du soir, à Pierre-la-Treiche. Elle cantonne dans un manoir habité par un garde forestier. Des factionnaires sont placés aux issues choisies parmi les Alsaciens enveloppés dans des couvertures grises et coiffés de casques prussiens enlevés dans les précédentes rencontres. Ils donnent l’illusion de sentinelles allemandes. Précaution non superflue car une patrouille ennemie allant de Pont-Saint- Vincent à Toul passe, dans la nuit, au-dessous de la maison.

Pendant ce temps, on dégage le bac. On va chercher, à un km, un bateau de fort tonnage. A minuit, tout est prêt. La traversée de la Moselle se fait lentement sans encombre mais non sans émotion pour ces hommes qui sont en droit de se demander s’ils pourront repasser. La colonne se dirige par le bois de Chaudeney sur Villers- le-Sec (sic). En arrivant près de ce village, on entend un premier coup de canon suivi de trois autres. Grosse anxiété. Serait-elle éventée ? On persiste néanmoins à pousser de l’avant. On traverse la grande route de Toul et on pénètre dans la vallée qui aboutit au sud de Fontenoy. La colonne se masse et les rôles sont distribués :
-La compagnie Coumès assaillira le poste de la gare.
-La compagnie Magnin se portera au-delà du pont pour protéger ulté- rieurement les travailleurs.
-La compagnie Bernard et Mallière aura à boucler et à fouiller le vil- lage. Elle sera ensuite appelée au pont pour préparer la destruction. -La compagnie Adamistre reste provisoirement en réserve, gardant les poudres.
Il est expressément recom-mandé de ne pas tirer et de se servir uniquement de l’arme blanche. Le bruit du canon que les francs- tireurs ont entendu est un signal d’alerte venant de Toul. Tous les soldats allemands se sont rendus à la gare mais le poste a dû fournir une forte patrouille de 25 hommes envoyée dans la direction de Toul. La sentinelle du pont a été doublée, une sentinelle de liaison a été en outre établie.

A 5 h 30, Coumès, suivi de quelques hommes choisis, se porte sur la gare, tue d’un coup de sabre la sentinelle et assaille le poste bientôt réduit à l’impuissance. Quelques hommes ont pu s’enfuir dans la direction de Toul, d’autres vers Liverdun. A 5 h 45, le groupe Magnin se présente devant le pont. L’une des deux sentinelles est tuée mais l’autre réussit à s’enfuir. Le groupe Magnin borde la rive gauche de la Moselle. La compagnie Bernard et Mallien a fouillé le village et en garde les issues.

A 6 heures, la compagnie Adamistre arrive au pont avec ses travailleurs portant outils et pou-dre. Le travail commence aussitôt qu’a été repéré l’emplacement du fourneau de mine. Dès que l’orifice est découvert, deux hommes, Tissot et Loisant, descendent et disposent la poudre quand un train venant de Toul est signalé. Mais prévenus par les fuyards, il s’arrête à un kilomètre du pont. La poudre est placée, les travailleurs remontent et on va procéder au bourrage lorsqu’on s’aperçoit que la lanterne allumée a été oubliée dans le puits. Il faut aller l’y chercher.

Enfin les mèches sont placées. Tissot et Rollin mettent le feu et, quelques minutes plus tard, l’explosion se produit, le pont saute, la pile est rasée au-dessus du niveau de l’eau et les deux arches qu’elle soutenait se sont effondrées dans la rivière. C’est au cri de « Vive la France ! » que les francs-tireurs ont salué l’explosion. Oubliant leur fatigue, ils se précipitent vers le Bois du Tambour indiqué comme lieu de ralliement. Les groupes se reforment et la colonne, emmenant sept prisonniers, descend sur la Moselle qu’il importe de franchir au plus tôt. Malheureusement, la glace ne porte pas et il faut établir une passerelle. On passe néanmoins assez rapidement et la colonne se dirige sur la ferme des Gimées (sic) où elle arrive à midi. Reçus avec la plus grande cordialité, les francs- tireurs se restaurent et se reposent. On se remet en route à 8 heures du soir pour arriver à Houdreville au milieu de la nuit.

Depuis la veille, la colonne a parcouru 60 km, traversé deux fois la Moselle et fait sauter le pont de Fontenoy et elle n’a pas perdu un seul homme.
Le 24 janvier, elle arrive à Bulgnéville où elle est reçue avec enthousiasme.

Remarques

Le succès a été complet grâce à la préparation et l’énergie dans l’exécution ; grâce aussi aux mesures défectueuses prises par les Allemands. Ce n’est pas à 1 km que l’on garde un pont mais sur place. Il ne s’agit pas, en effet, de le mettre à l’abri des projectiles mais d’empêcher qu’on y travaille. Le détachement est enfermé dans la gare avec une sentinelle devant la porte ; aucune patrouille ne circule aux abords du village.

Le poste a été dégarni de 25 hommes au signal du canon de Toul pour marcher dans cette direction. Il semble que c’était au contraire le moment de redoubler de vigilance à proximité du point à garder.
Le pont de Fontenoy était moins bien gardé que le tunnel de Foug sans doute à cause de la proximité de la Moselle. On a vu que ce n’était pas un obstacle pour des hommes résolus. Enfin les Allemands auraient dû prendre des mesures pour éloigner la garnison du camp de la Vacheresse qui menaçait leurs lignes de communication.

Du côté français, l’opération a été supérieurement conduite sauf en un point, paraît-il, où on eut quelque peine à trouver des allumettes au moment d’allumer les lanternes. Ceci montre avec quelle minutie il faut prévoir les moindres détails. Elle fut exécutée avec une énergie extraordinaire et conduite avec une rare prudence. Elle est citée, en Allemagne, comme un exemple des efforts qu’on peut demander à une petite troupe. La marche de nuit ainsi que la surprise ont été exécutées suivant toutes les règles, pas un coup de feu n’a été tiré.
Le détachement s’est dérobé par son audacieux passage de la Moselle et par une marche forcée. Il est rentré à son camp sans avoir laissé un seul homme aux Allemands.

Cette opération fait, de plus, honneur aux hommes qui l’ont exécutée et aux chefs qui l’ont conduite. Elle fut très désagréable aux Allemands qui, pour se venger, brulèrent Fontenoy où ils commirent des cruautés et prirent des otages. Le pont put être franchi sur une seule voie le 4 février et sur les deux voies le 11 seulement. Elle montre encore qu’en dehors des armées qui tiennent campagne, la nation dont le territoire est envahi peut opposer aux forces disséminées de l’envahisseur d’autres forces susceptibles de retarder et même de compromettre les opérations.

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Message Publié : 04 Sep 2018 12:32 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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Question, de Vandeléville à Bulgnéville, le groupe est-il passé par Grimonviller ? Pour les érudits meurthois...

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Message Publié : 06 Sep 2018 8:19 
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Inscription : 18 Août 2016 0:01
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J'ai un ami mosellan (il est membre tout comme moi de l'association Les Amis de Napoléon III... association très proche, notamment financièrement, de la Fondation Napoléon et du Souvenir Napoléonien) qui est un érudit et historien local (il a écrit deux livres sur la Guerre de 70 en Moselle) :4:

Je peux lui poser la question, mais j'ignore s'il a travaillé sur ce sujet :bah:


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Message Publié : 07 Sep 2018 11:29 
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Inscription : 14 Déc 2012 13:41
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Très intéressant : je ne connaissais pas... :rougi:

Cette guerre de 70 est tombée dans l'oubli. Il est vrai qu'elle fut calamiteuse ; mais 70 ans plus tard, tout recommençait en pire !!

Quant au village de Grimonviller, inconnu ; qu'a-t-il de particulier ?


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Message Publié : 07 Sep 2018 12:07 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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