L'Énigme des Invalides

Bonjour à tous...Je me suis hier précipité sur France 2 car reprenait une nouvelle série des secrets d'Histoire de Stéphane Bern, cette fois sur l'impératrice Eugénie...Bon, deux solutions : Où l'emission était dirigée de manière à présenter la dernière impératrice comme une héroïne à la Sissi ou Marie-Antoinette (dont il fut beaucoup question), où mes connaissances sur cette femme étaient totalement erronées...Bern passa à la vitesse de la lumière sur Napoléon III, pour préciser son infidélité et son côté "obsédé sexuel", point barre...Rien sur cette intelligence évidente qui fit de lui l'un de nos souverains les plus éclairés...Rien sur la désastreuse expédition du Mexique et un coup de vent sur la campagne de 1870, en écartant d'un revers toute l'implication d'Eugénie qui, tout du moins le pensais-je jusqu'à cette émission, était une interventionniste chevronée dans les affaires de l'Etat jusqu'à avoir été partiellement la cause des désastres politico-militaires de Napoléon III...Pas un mot, ou si peu, sur la mère d'Eugénie, et sur son aspect sombre cherchant avant tout à caser sa fille dans les bras d'un homme pouvant lui rapporter la fortune...Alors, quid de la vérité ?????

Sur la responsabilité d'Eugénie dans la crise de 1870 :

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Bonjour

Ayant loupé l'émission, je ne pourrai en commenter le contenu.
Toutefois, le côté superficiel de ce balayage historique "à la Bern" ne m'étonne nullement : il est coutumier du fait !

Pourtant, il est toujours annoncé qu'il s'entoure d'éminents historiens, (je cite), aux fins de recherches et d'informations précises ...

Je connais bien moins Eugénie que Joséphine (histoire de feeling sans doute ), mais contrairement à ce que j'ai pu entendre, ici ou là, en d'autres salons impériaux, Eugénie n'est pas étrangère au confilt qui éclata en 1870 ...
Elle aimait le pouvoir avant toute autre chose ; de là, ses comportements,ses réactions, sa personnalité, bref, sa façon d'être et de vouloir mener les affaires, s'expliquent aisément ...

Merci, cher Ti'Breton, d'avoir évoqué un sujet des plus intéressants, et qui mériterait un large développement.

Tout à fait chère Rose et les propos de Bruno viennet confirmer le Napoléon III de Seguin que j'avais lu il y a peu... Je m'aventurerai même à me demander si cette même impératrice n'était là encore pas mêlée à l'affaire tragique du lamentable échec mexicain...
Quoi qu'il en soit, comme Napoléon III aurait été un grand empereur s'il n'avait porté un tel nom...Il est vrai aussi que cet héritage inversement lui permit d'être sacré...Mais quand même, il serait temps que l'on se rendit compte de la valeur de cet homme si mal entouré !

L'échec mexicain, le conflit de 1870 opposant la France à la Prusse, sont deux évènements ardemment soutenus par Eugénie, sans nul doute.

C'est d'ailleurs à l'issue de cette malheureuse expédition au Mexque, que l'impératrice vit se lever contre elle l'opinion publique, et qu'elle fut surnommée "L'Espagnole" ...

Et en parlant d'Espagne, il ne serait pas sérieux de maintenir qu'Eugénie fut étrangère au déclenchement des hostilités en 1870, ou alors faudrait-il ignorer l'histoire du trône espagnol que briguait Léopold, cousin du roi de Prusse, démarche contre laquelle s'opposait la France ...et au premier chef, Eugénie.

...Il est alors d'autant plus amusant d'entendre notre historien de super marché Stéphane Bern avancer que lui même, comme de "nombreux historiens" ne comprenait pas que le peuple de France se détourna "sur des incompréhensions inexplicables" de la vieille dame lors de ses voyages à la mort de l'empereur...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Certains auraient avancé que , lors du conseil précédant le conflit de 1870, l'impératrice Eugénie aurait pris la parole pour approuver cette guerre.
Mais, même si cela n'est que légende, même si elle ne s'est rendue à cette réunion que pour faire acte de présence, je ne peux m'empêcher de penser qu'ici, plus que jamais, le proverbe "Qui ne dit mot, consent", prend toute sa valeur...