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La perte de l’Alsace Moselle n’est donc pas à imputer à Napoléon III mais bien à la République naissante.
Humm... C'est un peu rapide comme affirmation.
Bismarck avait promis en cas de victoire à ses alliés allemands un
Reichsland, une terre d'Empire, qui serait le cadeau de l'unité pour les autres Etats - essentiellement du Sud - d'Allemagne. Une terre de colonisation en quelque sorte.
Donc, il me paraît étrange qu'un telle offre de paix a pu être avancée par celui-ci et surtout qu'elle était définitive. Nous savons que les offres de paix évoluent en fonction de la situation militaire. Or, rien ne semblait pouvoir arrêter les Allemands coalisés.
Quant au niveau des responsabilités, Napoléon III est largement en tête : c'est bien lui qui tombe dans le piège de Bismarck et c'est encore lui qui décide d'envoyer une armée mal préparée au combat sous le commandement de personnages plus que douteux.