1870 : OCTOBRE - TELEGRAMME : «Général Langres à préfet Chaumont (octobre 1870) : Faites partir demain pour Rolampont et Hûmes toute la légion mobilisée à Vassy, qui est déjà habillée et équipée : ceux qui ne peuvent partir armés, recevront des fusils de Langres quand ils seront arrivés à Hûmes et à Rolampont. La 2e légion (Coty) arrivera à Chaumont demain dans l'après-midi ; il est à désirer qu'elle soit logée en ville, de façon à être promptement assemblée ; la légion de Vassy devra quitter Chaumont d'assez bonne heurepour céder la place à la légion Coty ; elle fera route à pied. Un officier de la 2e légion attendra à Rolampont le commandant de la 3e légion, pour lui faciliter l'installation de sa troupe à Rolampont et à Hûmes. Un bataillon mobile de la Haute-Savoie part pour Montigny, mais je n'envoie pas la légion Dianous à Bourbonne. Envoyez de suite à Langres tous les effets qui sont à la préfecture, destinés à la garde mobile ; c'est indispensable pour passer les marchés nécessaires, afin de compléter l'habillement.» (Le 1er bataillon de la 3e légion de mobilisés fut formé à Vassy et envoyé à Langres. On l'arma de fusils rayés à piston, et on l'installa sous des baraquements dans la promenade de Blanche-Fontaine.) cf. PIEPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984, p. 280.
27 OCTOBRE - TELEGRAMME ADRESSE PAR LE COMMANDANT SUPERIEUR AU GENERAL GABRIEL DE BESANCON - Le 50e, le génie, l'artillerie, la mobile du Gard, étaient à Langres même. 600 hommes et 35 pièces de canon garnissaient chacun des forts de Peigney, la Bonnelle, Buzon et Brevoine. Le reste des troupes était réparti en cantonnement dans les villages voisins ou à la garde des batteries et ouvrages détachés. Enfin, pour compléter la défense de la contrée, on avait mis 1,800 hommes à Chaumont, 900 à Montigny-le-Roi, Hûmes et Rolampont. cf. PIEPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984, p. 282.
Le siège de Strasbourg à peine terminé, les troupes du XIVe corps allemand reçurent une destination nouvelle. Le 2 octobre, elles se mirent en marche pour la région de Langres, par les Vosges et la vallée de la Saône. En même temps, Chaumont était menaçé ; car des détachements ennemis maîtrisaient le chemin de fer de Blesmes à Bologne. Il y eut dans ces parages deux engagements assez malheureux entre les Prussiens et la 1re légion de mobilisés, l'un à Provenchères, l'autre à Brettenay. Cette légion ne pouvait tenir contre les forces disciplinées et supérieures en nombre qui marchaient sur elle. Un général improvisé, M. Colin, et le préfet de la Haute-Marne, M. Spuller, montèrent à cheval et vinrent haranguer les mobilisés avant l'affaire de Provenchères ; puis ils disparurent, et on ne les revit plus. Chaumont ne fut pas défendu et tomba sans coup férir entre les mains de l'ennemi qui s'avança librement jusqu'auprès de Foulain. Le général Arbellot dirigea sur ce point toutes les troupes dont il put disposer, et fit barrer la vallée de la Marne à Rolampont. La garde mobilisée trouva dans ces dispositions hâtives l'occasion de faire quelques marches un peu longues, dont elle supporta convenablement les fatigues. Mais elle ne put empêcher l'invasion de se répandre autour de Langres. cf. PIEPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984, p. 288.
15 & 16 NOVEMBRE - L'AVANT-POSTE DE ROLAMPONT OU SE TROUVE UNE GARNISON DE QUATRE COMPAGNIES EST ATTAQUE UNE PREMIERE FOIS.
18 DECEMBRE - LES TROUPES ALLEMANDES prirent le parti (...) de gagner le nord par les bois du Trou d'Aix et le vallon de la Mouche. Dans son mouvement sur Perrogney et Voisines, le 30e fusiliers allemand refoula les gardes mobiles qui couvraient les abords du plateau ; le général de Goltz les fit aussi canonner. Ce mouvement donna lieu à d'autres escarmouches entre l'ennemi et les troupes des garnisons de Marac, Faverolles, Hûmes et Rolampont. Les Allemands s'établirent dans la vallée de la Suize, pour couvrir les lignes d'étapes de la IIe armée. Puis, sur ordre du général Werder, ils s'étendirent plus à l'est, de manière à mieux assurer les communications du XIVe corps contre les entreprises possibles de la place de Langres. cf. PIEPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984, p. 307.
1871 : 4 JANVIER - SOUSCRIPTION EN FAVEUR DES BLESSES FRANCAIS LAISSES A L'AMBULANCE DE ROLAMPONT
14 JANVIER - DANS LA JOURNEE DU 14 JANVIER , LE 1ER BATAILLON DE LA HAUTE-SAVOIE FUT ATTAQUE DANS SES CANTONNEMENTS DE BUGNIERES ET DE MARAC PAR UNE COLONNE FORTE DE 2 A 3,000 HOMMES. AYANT DEVANT LUI DES TROUPES PLUS NOMBREUSES, LE COMMANDANT DU BATAILLON SE REPLIA, MAIS PRIT POSITION EN ARRIERE POUR OBSERVER LES MOUVEMENTS DE L'ENNEMI. LA NUIT SUIVANTE, IL FIT REOCCUPER MARAC A L'AIDE D'UNE ATTAQUE A LA BAIONNETTE ET GAGNA ENSUITE ROLAMPONT, SANS ETRE INQUIETE. DEUX AUTRES AFFAIRES EURENT LIEU ENTRE VESAIGNES ET FOULAIN. cf. PIEPAPE (DE), Léonce, Histoire militaire du pays de Langres et du Bassigny, 1884, 1984, p. 319
17 JANVIER - L'AVANT-POSTE DE ROLAMPONT EST ATTAQUE UNE SECONDE FOIS. LES HABITATIONS SUBISSENT D'IMPORTANTS DOMMAGES.
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