Bruno Roy-Henry a écrit :
En effet, ce serait une forme de démocratie directe déléguée.
Car ce serait des délégués qui seraient tirés au sort, et non des représentants indépendants des autres citoyens.
Le Suisses ont bien fait d'interdire les minarets dans leur pays. En soi, le minaret ne sert à rien, s'il n'est pas destiné à appeler à la prière !
Ce système de démocratie déléguée s'apparenterait alors (toute proportion gardée) au système libyen :
En 1975, Mouammar Kadhafi réorganise l'appareil politique de la Libye selon une politique dite de « révolution populaire ». À partir de 1977, et suivant les idées de la « troisième théorie universelle », doctrine exposée par Kadhafi dans son Livre vert, l'État libyen est officiellement gouverné selon un système de démocratie directe, également appelé « démocratie populaire directe », le pouvoir étant théoriquement exercé par « le peuple seul ». Le mode de gouvernement défini par Kadhafi prévoit que les « masses » s'expriment via des comités populaires locaux ou régionaux, qui envoient ensuite des délégués au parlement, le Congrès général du peuple15 ; Kadhafi lui-même, ayant renoncé à tout poste officiel dans l'appareil d'État à partir de 1979, se contente du titre de « Guide de la révolution ». La forme de gouvernement de la Libye est définie comme une « Jamahiriya », néologisme inventé par Kadhafi et traduisible par « État des masses ». Le système libyen de démocratie directe en place de 1977 à 2011 est en réalité fictif, et masque un régime politique autocratique et dictatorial dirigé par Mouammar Kadhafi et par son entourageon pourrait aussi imaginer un système de démocratie participative (ce qui existe déjà plus ou moins) via des associations, etc...