L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 19 Sep 2004 12:10 
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"Foutu couillon" ! Angelopardi s'appelle Patrice Barrau...

Les admirateurs inconditionnels de Napoléon reprochent à Grouchy d'avoir donné plus d'importance à la lettre de ses instructions plutôt qu'à l'esprit de celles-ci...

Son objectif, c'était d'interdire un retour offensif des Prussiens: il devait donc constamment marcher afin de se tenir entre ceux-ci et les Anglais et de manière à se tenir en rapport d'opérations avec l'aile droite de l'Empereur!

Sur ce point, je suis de leur avis et ne m'en dédis pas! Sans doute, l'Empereur porte la responsabilité suprême: celle de n'avoir pas anticipé ce retour offensif...

Il s'en est crû protégé par le mouvement de Grouchy sur son flanc droit. L'audace des Prussiens, leur allant, a défié toutes les combinaisons...

Il est certain que l'Empereur s'est exagéré la portée de la victoire de Ligny... Il y avait quelque chose de détraqué dans cette admirable mécanique!

Ne tournons pas autour du pot!

Waterloo n'est pas une grande défaite, en effet: c'est un désastre!

L'objectif de l'Empereur, c'est de battre successivement et séparément Blücher et Wellington!

Blücher en premier, pour ne plus l'avoir sur le dos, afin de battre Wellington...

Pourquoi Wellington ? Napoléon compte sur un éclatant triomphe de ses armes sur ce dernier pour "désarçonner" la coalition!

La réputation de l'Anglais est à son zénith: ne dit-on pas qu'il est demeuré "invaincu" devant les meilleurs maréchaux de Napoléon ? En cassant ce nouveau mythe et accessoirement quelques anglais, Napoléon compte imprimer une commotion violente dans l'opinion publique anglaise, commotion propre à amener la paix.

Donc, il faut écraser Wellington et s'emparer de Bruxelles... Si l'on peut détruire Blücher, tant mieux! Sinon, l'important, c'est de l'écarter de la phase finale... il faut bien voir que la destruction du seul Blücher n'apporterait rien! Ce ne serait pas la 1ère fois et il lui suffirait de conserver 10 000 hommes pour dire qu'il n'est pas battu et qu'il s'est contenté d'un repli "tactique"!

Sur l'aller et retour du corps Drouet d'Erlon entre l'Empereur et Ney, on a écrit tellement de choses...
On en revient toujours à la faillite des services d'état-major dont Soult était le chef!


Ceci étant -sous prétexte de défendre Grouchy- il me semble que vous penchez vers "l'anti-napoléonisme"!

Pour ce qui est de la déroute, l'armée s'était transformée en un torrent de fuyards, du fait d'une terreur panique; suites malheureuses d'un combat acharné trop longtemps prolongé!

L'Empereur eût le tort de penser que sa présence n'aiderait en rien la reconstitution de l'armée, alors que son absence de Paris pouvait lui coûter son trône...

J'estime qu'en s'exagérant les dangers de sa position, il en a accentué les périls. Au reste, c'était à Soult, en sa qualité de major général, d'avertir Grouchy des dangers qu'il courait: si je ne m'abuse, c'est Napoléon qui fit envoyer un messager à Grouchy!

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Message Publié : 12 Juin 2015 15:03 
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Quoiqu'en pensent certains, et malgré ses services précédents, la loyauté et le dévouement habituels au maréchal Grouchy,
rien ne pouvait atténuer ici sa faute ; et comme l'avait si bien dit Napoléon :"Grouchy manqua à l'armée dans cette journée fatale,
comme si un tremblement de terre l'eût fait disparaître du théâtre des évènements".




:salut:


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Message Publié : 12 Juin 2015 18:00 
Rose a écrit :
Quoiqu'en pensent certains, et malgré ses services précédents, la loyauté et le dévouement habituels au maréchal Grouchy,
rien ne pouvait atténuer ici sa faute ; et comme l'avait si bien dit Napoléon :"Grouchy manqua à l'armée dans cette journée fatale,
comme si un tremblement de terre l'eût fait disparaître du théâtre des évènements".



Pure propagande hélénienne que cela ! :hahaha:
Vous n'êtes décidément pas capable de comprendre qu'en réécrivant la bataille comme il l'a fait lors de son dernier exil, l'Empereur déchu a construit sa légende pour édifier les générations futures.
Aussi, reprendre telles quelles, ainsi que vous le faites si complaisamment, des citations extraites du Mémorial de Sainte Hélène pour disqualifier les uns au seul profit de l'Autre ne pourra jamais être considéré par des gens sérieux comme une approche objective et crédible des faits.
:


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Message Publié : 12 Juin 2015 22:53 
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Pure propagande ? Pas tant que cela : la mission de Grouchy était de suivre les Prussiens, de manière à les tenir éloignés des Anglais. Elle n'était pas de marcher sur Wavre. En somme, s'il avait bien respecté le sens de sa mission, il aurait choisi de marcher sur Mont-Saint-Guibert, plutôt que sur Wavre, afin de pouvoir s'interposer quoi qu'il arrive (ce qui n'excluait pas d'observer et de reconnaître dans cette direction). C'est de la stratégie en chambre, certes ! Mais à la portée d'un enfant...

Je m'étais mieux exprimé sur un autre forum :

"Certains semblent raisonner comme si nous avions tous les ordres sous les yeux, étalés sur une table, avec l'heure de l'envoi et de la réception... Nous savons bien qu'il n'en est rien et que si des ordres ont été effectivement donnés, il est bien difficile de dire ce qu'ils contenaient, d'autant que les versions varient du tout au tout en fonction des protagonistes...

La vérité, c'est que Grouchy avait des instructions, pas seulement écrites mais verbales :

1°/ Suivre les Prussiens, ce que personne ne conteste.

2°/ Manoeuvrer toujours pour se placer entre eux et Napoléon, afin d'éviter qu'ils ne rejoignent les Anglais.

Peut-on croire que Napoléon n'a pas évoqué ce point ? Quand bien même on l'admettrait, il reste que c'était le plan français. Séparer les coalisés et les battre séparément. Grouchy ne pouvait l'ignorer, tout l'Etat-Major était dans la confidence, jusqu'aux divisionnaires dans chaque corps d'armée !

C'était là l'objectif suprême, même un imbécile moins intelligent que Grouchy pouvait le comprendre. Son manque de clairvoyance et de lucidité dans la matinée du 18 juin est donc inexplicable de ce point de vue.

En supposant qu'il n'ait pas eu la carte du pays qu'il traversait, il devait pourtant avoir cette réalité en tête. Et cependant, il avait bien des cartes, car il parle assez bien des lieux proches du champ de bataille...

J'ai lu autrefois le plaidoyer de Grouchy : je l'ai trouvé bien pâle et terne..."

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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Message Publié : 13 Juin 2015 7:14 
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Bruno Roy-Henry a écrit :
la mission de Grouchy était de suivre les Prussiens, de manière à les tenir éloignés des Anglais. Elle n'était pas de marcher sur Wavre.

C'est exact mais lorsque cet ordre a été donné, tout le monde pensait les Prussiens en retraite vers la Meuse et puis leurs bases. Grouchy démarre donc dans la position souhaitée et sa mission peut sembler facile.

Bruno Roy-Henry a écrit :
En somme, s'il avait bien respecté le sens de sa mission, il aurait choisi de marcher sur Mont-Saint-Guibert, plutôt que sur Wavre, afin de pouvoir s'interposer quoi qu'il arrive (ce qui n'excluait pas d'observer et de reconnaître dans cette direction).

Il aurait plutôt marché sur Namur ou Gembloux - toujours selon les infos et les idées que pouvait se faire l'EM français de la position supposée des Prussiens supposés très sèchement battus voire en déroute.

En le faisant, il découvre petit à petit - il a 12h de retard - que les Prussiens ont probablement pris une autre direction: Liège... ou Louvain... ou peut-être même Wavre.

En fait la méconnaissance du réel état de l'armée prussienne et l'incertitude de sa direction vont conforter Napoléon dans sa croyance qu'ils sont hors jeu (au moins pour un temps) donc qu'il n'y a pas de menace directe. Il ne se hâtera pas à orienter et pousser Grouchy vers telle ou telle direction et ce dernier s'assurera de la direction à prendre et se maintiendra à distance constante de l'armée impériale. Rien de très entreprenant certes, mais rien de très choquant après remise en contexte.
:sourire1:

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Cordiales salutations,

Henri André


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Message Publié : 13 Juin 2015 9:38 
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Vous faites bon marché du 2° :

Citer :
Manoeuvrer toujours pour se placer entre eux et Napoléon, afin d'éviter qu'ils ne rejoignent les Anglais.

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Napoléon.


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Message Publié : 13 Juin 2015 13:45 
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En fait la méconnaissance du réel état de l'armée prussienne et l'incertitude de sa direction vont conforter Napoléon dans sa croyance qu'ils sont hors jeu (au moins pour un temps) donc qu'il n'y a pas de menace directe. Il ne se hâtera pas à orienter et pousser Grouchy vers telle ou telle direction et ce dernier s'assurera de la direction à prendre et se maintiendra à distance constante de l'armée impériale. Rien de très entreprenant certes, mais rien de très choquant après remise en contexte. (Henri André) ...

Je trouve votre réflexion un peu superficielle, Henri André.

En effet, à vous lire, déjà, le maréchal Grouchy n'a rien fait de compromettant pour la suite des évènements ... Quant à déclarer qu'il na rien fait de "très choquant", cela m'interpelle beaucoup !
Car s'il possédait habituellement le coup d'oeil et la vigueur sur le terrain, force est de constater qu'en l'état actuel des choses, il n'a eu aucun discernement
dans la direction générale des opérations, et pour un officier d'avant garde chargé d'éclairer une armée, je trouve cela plus que choquant, voire dramatique !

Aucune reconnaissance de sa part sur sa gauche, ni sur sa droite, et en se séprant de Napoléon à Sombreffe, il avait couru sur Namur...

Pour faire court, ce qu'il y avait de plus "supposable", c'était bien que les Prussiens cherchaient à se réunir aux Anglais pour combattre avec eux, en avant ou en arrière de la forêt de Soignes.
Ce qui l'était moins, c'était qu'ils retournent vers le Rhin ; et ce qui ne l'était pas du tout, c'est qu'ils décident de se partager entre ces deux directions ...

Ce fut pourtant à cette dernière supposition que le maréchal Grouchy s'arrêta ...

Autre raison qui aurait dû décider le maréchal dans son choix, c'est que s'il avait le sentiment de s'être trompé en se dirigeant sur Wavre, il n'y avait pas grand mal, car les Prussiens gagnaient alors le Rhin, sans poursuites, certes, mais il aurait apporté à l'Empereur un renfort non négligeable contre les Anglais !

Alors qu'à contrario, en marchant vers Liège, le danger était mortel de laisser les Prussiens gagner Wavre tranquillement, se rapprocher des Anglais, et accabler ainsi Napoléon avec leurs forces réunies.

Cette pensée, dans un esprit clairvoyant, n'aurait pas dû permettre le doute et l'erreur.
Malheureusement ,il n'en fut rien, et Grouchy sembla bel et bien avoir oublié sa mission essentielle qui consistait à suivre les Prussiens, et de les
empêcher de revenir sur Napoléon pendant qu'il livrerait combat aux Anglais.

Cela résultait quand même bien des instructions verbales de Napoléon et de l'évidence de sa tactique !





:salut:


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Message Publié : 13 Juin 2015 14:55 
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Bruno Roy-Henry a écrit :
Vous faites bon marché du 2° :

Citer :
Manoeuvrer toujours pour se placer entre eux et Napoléon, afin d'éviter qu'ils ne rejoignent les Anglais.

Non, pas du tout, il n'a pas été capable de le faire après le constat que la direction suivie est le Nord et non l'Est (celle pour laquelle il était bien placé).
Après, il n'a cessé de "courir derrière" sans (pouvoir?) faire mieux.

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Cordiales salutations,

Henri André


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Message Publié : 13 Juin 2015 23:53 
Je crois qu'il est grand temps de contextualiser les faits en rappelant la chronologie de ceux-ci sur base de ce que nous savons.

En un, Napoléon n'a jamais demandé à Grouchy de faire la guerre aux Prussiens, mais il a donné à ce dernier le rôle que Ney avait reçu aux Quatre-Bras : empêcher des renforts d'arriver auprès de Wellington.

En deux, l'Empereur s'adresse à son maréchal alors que les Prussiens ont quitté les lieux depuis plus de 12 heures.
Personne ne sait où ils sont.
On les signale évasivement du côté de Gembloux.
Le samedi soir, à 22 heures, Grouchy s'y trouve et il envoie un message que Napoléon ne recevra que le dimanche à 6 heures : selon les renseignement recueillis, Blücher se serait replié sur Wavre.
Grouchy ignore tout des préparatifs de la grande bataille et il est persuadé que, de Wavre, ses adversaires ne peuvent que prendre la direction de Bruxelles.
Il va donc se coucher et, avant de prendre la route, le 18 juin à 7 heures, il envoie un autre message à l'Empereur : "Sire, ce soir je serai à Wavre et me trouverai entre Wellington que je présume en retraite devant Votre Majesté et l'armée prussienne. J'ai besoin d'instructions sur ce que Votre Majesté ordonne que je fasse."
On ignore si ce message est parvenu à Napoléon.
Ce que l'on sait, c'est qu'à la ferme du Caillou, pendant le petit-déjeuner, à 8 heures, les généraux suggèrent à l'Empereur de rappeler Grouchy et ses 33.000 hommes.
Napoléon a refusé et a dicté à Soult un message pour Grouchy : "L'Empereur désire que vous dirigiez vos mouvements vers Wavre où vous devez arriver le plus vite possible."
Vers midi, Grouchy traverse Walhain et il accepte l'invitation à dîner du notaire Hollaert.
A l'heure du dessert, les fameuses fraises !
Au loin, on entend le bruit du canon : la bataille est donc commencée.
C'est alors que Gérard suggère de "marcher au canon" pour rejoindre l'Empereur au plus vite.
Cela suppose de prendre des chemins boueux, de passer à travers champs et de franchir des cours d'eau.
Le commandant de l'artillerie est perplexe.
Grouchy, lui, s'en réfère aux ordres : "Si l'Empereur avait voulu que j'y prenne part, il ne m'aurait pas éloigné de lui au moment même où il se portait contre les Anglais."
Il décide donc de continuer sur Wavre.
Il est 16 heures quand il reçoit le message envoyé par Soult à 10 heures dans lequel Napoléon confirme l'ordre de marcher sur Wavre.
Grouchy est donc pleinement satisfait.
En effet, il ignore qu'une heure après, à 11 heures, l'Empereur avait dicté un contre-ordre : "Ne perdez pas de temps pour vous rapprocher de nous et nous joindre."
Or, ce message-ci arrivera tout simplement trop tard.

Et si Grouchy avait écouté Gérard, l'issue de la bataille aurait-elle été différente ?
Il faut savoir qu'entre Walhain et Mont-Saint-Jean, par les routes de campagne, il y a 25 km.
A 3 km/h, moyenne optimiste dans les conditions de cette journée, cela fait plus de 8 heures de route.
Au moment du dessert à Walhain, on approchait de 13 heures.
Les 33.000 hommes ne seraient donc pas arrivés, au mieux, sur le champ de bataille avant 21 heures.
A ce moment-là, tout était dit.


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Message Publié : 14 Juin 2015 0:54 
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Mise au point roborative, mais :

Citer :
Certains semblent raisonner comme si nous avions tous les ordres sous les yeux, étalés sur une table, avec l'heure de l'envoi et de la réception... Nous savons bien qu'il n'en est rien et que si des ordres ont été effectivement donnés, il est bien difficile de dire ce qu'ils contenaient, d'autant que les versions varient du tout au tout en fonction des protagonistes...


Napoléon a-t-il ou non refusé de rappeler Grouchy vers lui ? Oui, cela semble acquis, du moins jusqu'à 9 h du matin, dans la mesure où il pouvait croire à une retraite des Anglais. A-t-il réclamé ensuite son intervention ? C'est ce qu'a prétendu Zenowicz. Mais alors, l'ordre dont il était porteur ne colle pas du tout. Ordre dont l'original a été perdu. Pourtant, c'est bien Grouchy qui l'a reçu. Ce mystère n'est pas près d' être résolu...

Faute d'ordre précis, Grouchy devait se mettre dans la peau d'un général en chef. C'est ce qu'il n'a pas osé faire.

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Napoléon.


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