Jomini, l'alter-ego de Napoléon !
C'est une évidence: il avait cette logique qui fait serrer les choses de la guerre de près, ce qu'on appelle la stratégie...
Par contre, son sens tactique est moins évident, faute d'avoir pu se démontrer sur le terrain!
Toutefois, il était certainement capable de commander un corps d'armée!
Avait-il le même coup d'oeil que Napoléon sur le terrain ? C'est moins sûr.
Son passage chez le Czar s'explique par une félonie de Berthier qui devait craindre ce jeune homme, bien capable de le remplacer auprès de l'Empereur...
A sa décharge, Jomini était Suisse et pas Français. Lui-même regrettera plus tard son geste.
On peut penser que Jomini aurait pris du galon si Napoléon avait gagné à Waterloo...
Clausewitz paraît plus brillant comme théoricien parce qu'il ne s'embarrasse pas d'explications et va droit à l'essentiel: trouver la principale armée ennemie et l'anéantir...
Principe simple mais d'une mise en pratique délicate!
Moltke -élève de Clausewitz- faillit y laisser des plumes en 1870! Il aura fallu un Bazaine, général d'une impéritie rare, pour que l'affaire de Gravelotte-St-Privat tourne aussi merveilleusement à l'avantage des Allemands...
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