L'Énigme des Invalides

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 Sujet du message : Re: La bataille de Leipzig
Message Publié : 01 Nov 2022 12:19 
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https://www.napoleon-histoire.com/corre ... mbre-1813/

Relation de Schwarzenberg et commentaires de Napoléon :

L’Empereur Napoléon avait rassem­blé, le 15 de ce mois, sa force entière près de Leipzig, son aile droite postée près de Connewitz, le centre près de Probstheyda et l’aile gauche près de Stoetteritz, et avait fait occuper par des forces considérables les villages de Dœlitz, Wachau et Holzhausen, qui étaient devant sa ligne. Il avait opposé à l’ar­mée du général de cavalerie Blücher deux ou trois corps d’armée, au nombre desquels se trouvaient aussi des troupes de la Garde. Le corps du général Reynier, qui avait été renforcé par des détachements d’autres corps, était ce jour-là près de Wittenberg, où il avait passé l’Elbe pour faire des démonstrations sur la rive droite, vers Roslau. On résolut d’attaquer l’ennemi, le 10 au matin, avec la grande armée, et l’armée du général Blücher, qui était arrivée près de Schkeuditz.
Le général Blücher avançait de Schkeuditz, en passant le ruisseau de Partha, sur Leipzig. Le feldzeugmeister comte de Gyulai avançait de Lützen sur Lindenau; le général de cavalerie comte de Merveldt, avec le corps de réserve autrichien, avançait de Pegau par Zwenkau dans la direction de Connewitz; le général de cavalerie comte de Wittgenstein avançait avec le corps du général lieutenant de Kleist et du général de cavalerie comte de Klenau, par Crœbern et Güldengossa, sur Liebertwolkwitz.

L’attaque de la grande armée a com­mencé à huit heures. L’ennemi a dé­ployé une masse de forces de 140 à 150,000 hommes; il paraissait vouloir surtout déborder notre aile droite, et montrait près de Liebertwolkwitz de grandes masses de cavalerie.

La bataille a commencé par une ca­nonnade très-vive sur tous les points; plus de mille bouches à feu jouaient les unes contre les autres.

L’attaque de Connewitz n’était pas praticable en front, parce que l’ennemi défendait le pont et la digue avec beau­coup d’artillerie et d’infanterie, et que le terrain rendait impossible d’y opposer de l’artillerie. Aussitôt que l’on vit que l’ennemi mettait de grandes colonnes d’attaque en mouvement sur le centre et l’extrémité de l’aile droite, le général en chef feld-maréchal prince de Schwarzenberg fit passer tout le corps de réserve autrichien, sous les ordres du prince héréditaire de Hesse-Hombourg, par Gaschwitz et Deuben, sur la rive droite de la Pleisse, et or­donna qu’il se formât devant Crœbern.

Les généraux comte de Wittgenstein, de Kleist et comte de Klenau ont repoussé toutes les attaques de l’ennemi. Le général en chef Barclay de Tolly soutenait le centre avec le corps de grenadiers et quelques régiments de grenadiers de la garde. Acette occa­sion le corps de Kleist a enlevé cinq canons.

Au moment où la tête de la cavale­rie de réserve autrichienne, sous les ordres du feld – maréchal lieutenant comte de Nostitz, débouchait de Crœ­bern, l’ennemi avait réussi sur l’aile gauche à s’avancer jusque près de Crœ­bern avec une grande masse do cavalerie soutenue par plusieurs carrés d’infanterie. Le feld-maréchal lieutenant comte de Nostitz ne perdit pas un in­stant : il s’est jeté avec sa cavalerie sur la cavalerie ennemie, l’a renversée, a sabré plusieurs carrés d’infanterie et les a entièrement rompus. Le prince hé­réditaire de Hesse-Hombourg s’est avance sur les hauteurs de Markleeberg avec la division du feld-maréchal lieu­tenant Bianchi qui avait débouché de Crœbern immédiatement après la cava­lerie. Le feld-maréchal lieutenant Bianchi a dirigé le feu de sou artillerie sur le flanc gauche de la ligne ennemie, l’a repoussée et lui a pris huit canons.



L’ennemi entreprit alors, avec une hardiesse étonnante, une attaque sur l’aile droite; son intention était de la séparer du centre. Les généraux de cavalerie comte de Wittgenstein et comte de Klenau le reçurent encore avec le plus grand sang-froid, et même, lorsqu’il se fut avancé avec sa colonne de cavalerie jusque près de Güldengossa, les grenadiers russes restèrent inébranlables.

Le feu bien dirigé de l’artillerie et une attaque brillante du régiment de Cosaques de la Garde, sous les ordres de l’adjudant général de Sa Majesté l’empereur de toutes les Russies, le général comte Orlof-Denizof, a forcé l’ennemi à se retirer jusque derrière Wachau. Le feld-maréchal commandant en chef a ordonné un mouvement général en avant pour être entièrement maître du plateau de Wachau.

Les gardes russes et la division de grenadiers autrichiens de Weissenwolf ont été destinés à soutenir cette attaque par laquelle l’ennemi a été repoussé bien au-delà de sa première position.


Qui est resté maître des vil­lages de Liebertwolkwitz, de Dœlitz, de Wachau ?

Qui a perdu deux régiments de cuirassiers et 500 prisonniers de cavalerie autrichienne et russe ?

Faux, très-faux !



Le général de cavalerie comte de Merveldt était chargé de forcer le passage de la Pleisse près du village de Connewitz, sur les derrières de l’aile droite de l’ennemi. Vers le soir, ce général réussit à passer la rivière ; mais une force ennemie bien supérieure obligea le bataillon qui avait passé la Pleisse a reculer. Le cheval du général Merveldt fut tué; lui-même fut légèrement blessé et fait prisonnier.

Le feld-maréchal lieutenant prince de Liechtenstein s’est maintenu toute la journée, avec une partie du corps de Merveldt, dans sa position, malgré les attaques les plus vives. Le feldzeugmeister comte de Gyulai a pénétré jusqu’à Lindenau , où l’ennemi, favorisé par le terrain, fit la résistance la plus opiniâtre; il lui enleva deux canons.

Le général de cavalerie Blücher a battu l’ennemi de son côté, l’a chassé de Mœckern, lui a pris une aigle de la garde marine, trente pièces de canon et 2,000 prisonniers.

La nuit mit fin à la bataille de cette journée.







Le général de cavalerie de Bennigsen, après avoir laissé un corps d’armée assez considérable devant Dresde, s’é-tail mis en marche pour joindre la grande armée; mais, malgré les plus grands efforts, il ne put venir le 17 que jusqu’à Colditz, et le feldzeugmeister comte de Colloredo, qui avait pris sa route par Freyberg et Chemnitz, ne put arriver que jusqu’à Borna.

Le prince royal de Suède, qui était près de Kœthen, s’étant convaincu que les mouvements du général Reynier n’étaient que des démonstrations, réso­lut de se réunir au général Blücher pour couper ce corps ennemi, ou bien, dans le cas où il se réunirait à l’armée française, pouvoir participer à l’attaque générale dans les plaines de Leipzig. Il s’avança à cet effet, le jour même, jus­que près de Halle. L’armée du prince royal, le corps d’armée du général Bennigsen et le corps du feldzeugmeister comte de Colloredo étant, le 17, encore tellement éloignés de la grande armée, qu’ils ne pouvaient arriver à temps pour prendre une part active à la bataille, le feld-maréchal général en chef jugea à propos d’attendre au lende­main pour renouveler le combat. Le soir du 17, le général de Bennigsen est arrivé à Naunhof, et le feldzeugmeister comte de Colloredo avait rejoint la grande armée.



La force principale de l’ennemi s’était mise le 18 en ordre de bataille, depuis Connewitz, par Dœsen, en avant de Wachau, vers Fuchshayn et Seifertshayn, et avait détaché des corps d’armée contre le général Blücher.

L’ennemi continua de tenir Leipzig fortement occupé.

L’attaque principale commença sur trois colonnes, le matin à huit heures.

Le général en chef y destina la colonne du général de cavalerie baron de Bennigsen et du général comte de Klenau, marchant sur la droite du corps d’armée. La 2e colonne, sous le com­mandement du général en chef Barclay de Tolly, était formée des corps était formée des corps d’ar­mée du général de cavalerie comte de Wittgenstein et du lieutenant général de Kleist; elle avait pour réserve toutes les gardes russe et prussienne. La 3e co­lonne, sous le commandement du géné­ral de cavalerie prince héréditaire de Hesse-Hombourg, était formée des di­visions de Bianchi, du prince Aloys de Liechtenstein, du comte Weissenwolf et du comte Nostitz. Le général feldzeugmeister comte de Colloredo suivait avec sa division pour en former la réserve.

La 1e colonne avança de Seifertshayn dans la direction de Holzhausen; la 2e de Güldengossa vers les hauteurs de Wachau, pendant que la 3e tenait occupé le plateau entre Dœsen et Lœsnig. L’ennemi faisait tous ses efforts pour arrêter les progrès de nos co­lonnes; mais rien n’a pu résister à la bravoure des troupes alliées. Il a été repoussé d’une position dans l’autre, de manière qu’à l’entrée de la nuit il était resserré dans la position depuis Connewitz, par Probstheyda, jusqu’à Zweynaundorf.



L’ennemi était fortement poussé par l’aile droite, et on lui a pris sept ca­nons.

Le prince royal de Suède chassa l’en­nemi devant lui et avança vers Paunsdorf, pendant que le général Blücher passait la Partha avec plusieurs divi­sions de son armée.

Deux régiments de cavalerie wurtembergeoise, sous le commandement du général Normann, deux régiments de cavalerie saxonne et sept bataillons de fusiliers avec quatre batteries de vingt-six bouches à feu, sous le commandement du général de Ryssel, abandon­nèrent ce jour-là les rangs de l’ennemi et se réunirent à l’armée des alliés pour défendre la cause de l’Allemagne con­curremment avec elle.

Dès dix heures du matin, l’armée française avait commencé sa retraite sur les routes de Merseburg et de Weissenfels; elle continua ce mouve­ment toute la journée et la nuit sui­vante.

Comme il n’était pas possible de jeter au-delà de l’Elster autant de troupes qu’il en aurait fallu pour attaquer l’ennemi avec succès, au moment où il dé­boucha de Lindenau, le général Gyulai reçut ordre de se rendre vers Pegau avec sa division, et de se borner à har­celer l’ennemi avec ses troupes légères.

Le 19, à la pointe du jour, l’ennemi n’occupait plus que Zweynaundorf et le moulin à vent vers Connewitz. L’attaque générale se renouvela
à sept heures, et l’ennemi se rejeta vers Leipzig, où il chercha à gagner du temps pour sauver ses troupes et son artillerie.



A cet effet, il envoya des parlementaires chargés de proposer de rendre le reste des troupes saxonnes, à condition que l’on ne bombarderait point la ville et qu’on accorderait une libre sortie à l’armée et à ses effets.



L’ennemi voulait continuer à défendre la ville; les alliés entrèrent malgré la résistance qu’on leur opposait. Les Saxons, rangés sur la place, tournèrent leurs armes contre les Français, un régiment d’infanterie badoise suivit l’exemple des Saxons, et la mêlée de­vint générale.

Les résultats de ces opérations, aussi profondément conçues qu’heureusement exécutées, et d’après lesquelles toutes les armées se sont concentrées sur un même point, sont, pendant ces trois jours glorieux, cent cinquante bouches à feu et 600 caissons et fourgons, plus de 8,000 prisonniers de guerre, parmi lesquels se trouvent les trois commandants de corps d’armée, les généraux Lauriston, Reynier et Bertrand, avec dix autres généraux.

Le prince Poniatowski, nommé maréchal de l’empire français le 16, ne trouvant plus d’issue par le pont, voulut se sauver en traversant l’Elster à la nage; mais il y trouva la mort, d’après la déposition de ses aides de camp prisonniers de guerre.



Ce même soir, huit régiments polonais abandonnèrent les drapeaux ennemis et se rangèrent du côté des alliés.



Le champ de bataille, de trois lieues de long et autant de large, sur lequel on avait combattu pendant près de trois jours pour la cause de l’Allemagne et pour la tranquillité de l’Europe, est tellement couvert des morts de l’ennemi, qu’on peut estimer la perte que l’armée française a essuyée sur tous les points au moins à 40,000 hommes. La perte des armées alliées se monte tout au plus à 10,000 hommes, tant en morts qu’en blessés.

Les trois monarques alliés étaient hier, jour décisif, sur les hauteurs entre Wachau et Probstheyda.






















































Qui est resté maître des vil­lages de Liebertwolkwitz, de Dœlitz, de Wachau ?



Qui a perdu deux régiments de cuirassiers et 500 prisonniers de cavalerie autrichienne et russe ?

Faux, très-faux !















La cavalerie ennemie a été sa­brée, ramenée, et a perdu la moi­tié de son monde. Les cuirassiers de Latour-Maubourg, la Garde à cheval et les Polonais du prince Poniatowski s’y sont couverts de gloire.

Controuvé, faux, très-faux.



Mais Güldengossa est à une lieue de votre champ de bataille. Pour avoir été réduit à défendre Güldengossa, il fallait avoir perdu Liebertwolkwitz que vous avez attaqué sept fois ? ou vous avez laissé 5.000 cadavres.



Vous aviez donc Wachau ! Vous aviez donc dépassé le défilé et le débouché que vous aviez perdu ! Vous avez là, comme à la gauche été ramenés à une lieue du champ de bataille.





Quoi ! Vous avez été maîtres de Wachau ! Quoi, vous avez couché sur le champ de bataille, même sur notre position ! 300.000 hommes ont été témoin du fait : vos propres officiers vous désavouent.



Le comte Merveldt avait pris positon après avoir repoussé les avant-postes du prince Poniatowski. Il fut attaqué par le général
Curial, le village repris, et il fut pris avec 1,200 hommes. Une division de 10,000 hommes fut mise en déroute.





Jamais. S’il avait pénétré jusqu’à Lindenau, le comte Bertrand n’aurait pas pu déboucher. Le secrétaire qui a écrit cela ne connaît pas les localités.





Cela est vrai, hormis qu’il n’a pris que dix canons démontés et 700 prisonniers au lieu de 2.000.

Oui, mais nous avons ramassé vos blessés, nous sommes restés maitres du champ de bataille, de toutes vos positions; nous avons compté plus de 11.000 morts à vous. Nous avons pris six drapeaux, quinze pièces de canon et 7.000 prisonniers, dont plusieurs colonels et officiers.



















Cependant vous dites que c’est vous qui avez attaqué; cependant, dans votre ordre du jour du 15, vous dites que le 16 il y aurait bataille générale : vos moyens étaient donc réunis.







Cela est faux : le 18, à deux heures du matin, l’armée a pris une position qui a été le champ de bataille du 18.





























Il n’y avait qu’un rideau de cavalerie à trois heures du matin; l’armée était dans ses positions de bataille du 18. La bravoure des troupes alliées ne s’est donc pas montrée ce matin-là.

Toute la journée du 18 l’armée française a gardé son champ de bataille, et, à la nuit, vous étiez donc loin de ses positions, Wachau, Lœsnig sont restés en sous pouvoir. Vous avez échoué, dans toutes vos attaques.



Cela est matériellement faux!









Oui, des traîtres ont été pour vous, mais sans changer la face des affaires. Ils ont été écrasés e obligés de fuir.







Cela est faux



Cela est faux







Le 19, à la pointe du jour, l’armée était en marche sur la Saal pour refaire ses munitions.

Il n’y avait alors qu’une arrière et point de munitions.

Faux, très-faux ! La ville de Leipzig a envoyé un parlementaire demander que l’armée l’épargnât. On crut devoir accorder cela ; cela est conforme à l’usage militaire.



Comment voulait-on défendre la ville, puisqu’il n’y avait que des Saxons et point de français ? Soyez donc conséquents.





Cela est faux : vous avez pris un parc de quatre-vingt bouches à feu, par la catastrophe du pont que l’on a par malheur fait sauter.

Vous avez fait au plus 1,500 prisonniers de guerre), sans les malades. Leipzig ayant été un grand hôpital où il y en avait eu jusqu’à 16,000, il en restait 4,000;
vous avez donc fait 5.500 prisonniers.

Le général Bertrand, que vous avez pris, est un général de bri­gade commandant la place, qui fut surpris avec le trésor.





Cela n’est pas croyable : les Polonais ne sont pas traîtres. Et ils haïssent trop les tyrans de leur patrie pour (mots illisibles).

Le champ de bataille a été en notre pouvoir. vous le savez aussi que nous. Nous y avons compté trois alliés pour un Français.
Mais nous avons fait 7,500 prisonniers, et avons compté, 21,000 cadavres sur le champ de bataille le 16 et le 18.

(les observations de l’Empereur sont toutes de sa main)






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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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 Sujet du message : Re: La bataille de Leipzig
Message Publié : 07 Nov 2022 12:39 
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Inscription : 09 Nov 2005 14:28
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Faudrait mettre en ordre... :16:

Cela dit, je note que Napoléon donne 21 000 cadavres aux coalisés. On estime au double le nombre de blessés. Soit 42 000. Plus 21 000, ça fait 63 000 ! Donc, on est loin des 90 000 annoncés.


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 Sujet du message : Re: La bataille de Leipzig
Message Publié : 07 Nov 2022 13:04 
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Inscription : 14 Déc 2002 16:30
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Exact. Mais les pertes de Möckern ne sont pas comprises dans le tableau, vu que c'est Blücher qui a conservé le champ de bataille. En outre, les pertes au-delà de l'Elster des Autrichiens n'ont pas dû être prises en compte. Aussi, peut-on rajouter 10 000 hommes à ce chiffre de 63 000. Enfin, je me demande comment les Français auraient pu compter les cadavres au-delà de Schönfeld et de Paunsdorf. Tout compris, on doit dépasser les 80 000 hommes. Et cela ne comprend pas les pertes du 19 octobre !!

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