Bruno Roy-Henry a écrit :
l'important, c'était de savoir si Ibbetson[…] avait réellement légendé par "Gourgaud", le croquis en question. Dans un 1er temps, Benhamou avait écarté cette solution, pour s'interroger ensuite.
Vous le citiez en effet le 22 septembre 2004 : « les dénominations données par une personne tierce qui n'avait jamais vu lesdites personnes de la suite de l'Empereur. »
A l’époque, comme dit plus haut, M. Benhamou se référait à la gravure de la collection Silk intitulée « Portrait of Napoléon and four of his Suite » et à l’analyse de Broadley dans son "Napoleon in caricature", citant ce dernier qui donnait la paternité des légendes à Cruikshank.
J’ai vu que M. Benhamou a ensuite évolué dans son approche quand il s’est aperçu qu’il existait une version de ladite gravure à la Bodleian Library d’Oxford.
Ainsi, il écrivait le 8 novembre 2007 sur l’œuvre en question : "la litho de Broadley comporte des détails plus authentiques à savoir: a- la signature de l'auteur, b- la mention que les croquis ont été faits lors du voyage à Ste Hélène (donc bien à bord du Northumberland comme nous l'avions correctement supposé à une époque), c- pas de nom pour le personnage au centre (plutôt que "general Buonaparte"... ou un autre nom qui aurait déplu aux autorités)"
Mais, finalement, pour vous, peu importait que l’on parle de la gravure Silk ou celle d’Oxford, on en restait aux conclusions de 2004… Ainsi, vous écriviez le 18 avril 2021, de manière assurée : « les noms n'ont pas été écrits par Ibbetson, mais par l'éditeur (ou l'imprimeur). »
Pour en revenir à M. Benhamou, verser au dossier la gravure d’Oxford est bien évidemment indispensable, mais il ne faut pas seulement s’en tenir au seul « Napoleon in caricature » de Broadley, mais aussi à ce qu’il écrivit par la suite dans « The Century Illustrated Monthly Magazine » : « Il est maintenant tout à fait évident que la totalité de l’écriture était celle de l’Assistant (plus tard Adjoint) Commissaire-Général Ibbetson »