L'Énigme des Invalides

Dans le mémoire de Delille un des blanchisseurs impériaux. voici un petit aperçu de ses prestations :

1807. Avoir nettoyé, pour l’Empereur, du 29 juillet au 9 novembre, les objets suivants :
un habit d’uniforme, 3 fr.
deux draps de peau de daim, à 6 fr-.
143 vestes et 143 culottes de casimir blanc, à 1 fr.50,
total : 444 fr.

1808. pour les mois de janvier, février, mars et avril :
Cent trente-quatre vestes, cent vingt-six culottes et huit pantalons de casimir blanc, à 1 fr,50
Douze habits d’uniforme, à 3 fr.
Un habit de velours de soie amarante brodé, nettoyé et le velours de l’habit relevé, 36 fr.
Un habit de soie brodé, nettoyé, 12 fr.
Une paire de draps de peau de daim, 12 fr.

1808. pour les mois de septembre et octobre :
Quarante-neuf vestes et quarante-neuf culottes de casimir blanc à 1 fr, 50
total : 648 fr.

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«Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.» Pierre Desproges

Parmi le personnel impérial des Tuileries, beaucoup étaient des "testeurs" ou "goûteurs" chargés d'épargner tous les soucis domestiques à sa Majesté, aussi bien dans le domaine vestimentaire que culinaire.
J'ai même lu quelque part qu'il existait quelqu'un chargé de "tester" les maîtresses impériales afin d'éviter la transmission de maladies vénériennes à l'Empereur.
Mais j'ignore s'il faut réellement accorder du crédit à cette anecdote.

Je pense que c'est Duroc qui se chargeait de ce genre de travail... En tout cas, c'était l'entremetteur (sans jeu de mots...). Y était-il aidé d'une autre manière ? Ce genre de détails ne parvient pas à la postérité, en général !

Et c'est bien mieux ainsi...

Quoi que pour quelques maîtresses, il a dû faire exception!!
Marie Walewska (quoi que Talleyrand avait un faible,...),...

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.

les testée ?
un prétexte, rien de plus, comme sa, tout le monde en profite !

Rha la la!

On parlait de préparer les chapeaux et les chaussures, non? Pas de tester les maîtresses dans le lit!

Et puis... avant de présenter une dame à l'Empereur, il pouvait aussi s'agir de pouvoir parler, non? Pas forcément de passer à l'action physique.

excusé moi joséphine !!
Mais, il ne faut pas se voiler la face !

.

Il y eut au moins une occasion où l'Empereur n'eut ni à parler, ni à passer à l'acte...

Ayant vu une comédienne qui lui plaisait, il lui fait dire sans ambages de se présenter aux Tuileries, tel soir telle heure. Alors qu'il est fort occupé dans son cabinet de travail, Constant vient l'avertir que la demoiselle est arrivée.

- Qu'elle attende!

Au bout de quelques temps, Constant rapelle à Napoléon que la demoiselle attend toujours...

- Qu'elle se déshabille et qu'elle se couche!

Décidément fort occupé, Napoléon travaille toujours et la nuit est fort avancée lorsque Constant se risque une dernière fois...

- Qu'elle se rhabille et qu'elle s'en aille!

Toutes n'avaient pas la chance de Marie Walewska...

(Sources: André Castelot. Voir aussi le "Napoléon" de Sacha Guitry qui illustre la scène)

C'est sans doute ce qui a inspiré sa citation à un certain d'Arlincourt :

"La femme est une créature humaine qui s'habille, babille et se déshabille."