L'Énigme des Invalides

J'entends bien, très cher.
Ce n'est donc pas l'idéologie que je mets en mets en cause, mais les méthodes employées face à une masse de prisonniers dont on ne sait trop quoi faire.
D'un côté, Bonaparte a choisi de les exterminer pour ne plus avoir à s'en préoccuper.
De l'autre, les Allemands ont préféré les parquer dans de vastes camps en les sous alimentant et en les laissant peu à peu périr.
Je ne défends ni l'une ni l'autre méthode, car elle sont tout aussi inhumaines.
Je les mets simplement en parallèle.
Ni plus, ni moins.

Très honnêtement, je ne suis pas à sa place et je me garderai bien de revendiquer un tel honneur.
Vous le décrivez tel un génie et vous voudriez qu'un modeste professeur comme moi s'imagine dans sa peau.
Quelle accès d'hérésie vous a donc frappé ?
Ce que je puis en tout cas vous certifier, c'est que je n'aurais certainement pas choisi la plus radicale. (Joker)



Et voilà ! On critique à tout-va, mais bien sûr on botte en touche pour mieux éluder la question.

Je vous reconnais bien là Joker! Mais quand on n'a pas "d'autre solution" à exprimer, on évite de critiquer ce qui a été fait !

C'est très précisément l'expression employée par le CEO de la banque ING lorsqu'il a fait part de son intention de licencier 3200 personnes d'ici l'horizon 2020.
Inutile de préciser que ce fut très modérément apprécié... (Joker) ...

Voilà où le bât blesse et vous donnez ici l'exemple flagrant de cette erreur qui consiste à analyser des faits historiques à l'aulne de notre époque.

Erreur funeste qui entrave inévitablement l'analyse de notre Histoire !

Et enfin, que vient faire cette histoire de licenciement dans ce fil ??? Cela devient vraiment grotesque et dépourvu de bon sens !!

Je cite JOKER :

"Ce n'est donc pas l'idéologie que je mets en mets en cause, mais les méthodes employées face à une masse de prisonniers dont on ne sait trop quoi faire.
D'un côté, Bonaparte a choisi de les exterminer pour ne plus avoir à s'en préoccuper.
De l'autre, les Allemands ont préféré les parquer dans de vastes camps en les sous alimentant et en les laissant peu à peu périr"

comme vous le dites si bien, Bonaparte ne savait pas trop quoi en faire !!
il manquait de moyens et de temps pour les parquer, comme le feront un siècle + tard les allemands avec les russes

n'oublions pas tout de même les exactions commises par les SS , et accessoirement la Wehrmacht en URSS, villages incendiés, exécutions sommaires, etc....

vous dites mettre en parallèle les deux méthodes, mais il me semble qu'en creux c'est quand même le procès à charge de Bonaparte que vous faites....

et toujours pareil, c'est hors contexte : lors des évènements de JAFFA, la notion de crime de guerre et la convention de Genève n'existait pas...

Je ne botte pas en touche très chère, je m'abstiens : nuance !
De toute manière, si je m'étais mis à la place de Bonaparte, vous m'eussiez probablement traité de présomptueux.
J'ai cependant écrit que je n'aurais à coup sûr pas fait le même choix que lui car, tant par nature que par conviction je suis opposé à toute forme d'extermination quand il s'agit d'individus désarmés et à merci.

Quant au fait de critiquer ce qui a été fait, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.
Humainement et moralement, l'ordre de Bonaparte est condamnable.
Vous aurez beau faire, vous n'y changerez rien !

Je vois mal comment nous pourrions faire autrement !
Nous sommes tous les produits de notre culture, de notre éducation et de notre époque.
Il n'est donc pas possible d'échapper à ces influences lorsque l'on se livre à de l'analyse ou à de la critique historique.
Prétendre le contraire, c'est se fourvoyer !




J'ai simplement voulu établir un parallèle entre votre propre réflexion relative à la décision de Bonaparte et le commentaire de ce CEO concernant la vague de licenciements dans son entreprise.
Tous deux, vous avez employé l'expression "c'est un acte courageux", alors que nous avons d'un côté 3000 morts exécutés dans les circonstances que l'on sait et de l'autre 3000 licenciements, autrement dit 3000 "morts sociales".
Je ne vois guère où se trouve le courage dans ces deux décisions...

Humainement ? "Humanistement", plutôt...

Moralement, c'est autre chose. Il n'en demeure pas moins qu'on ne peut reprocher à un chef d'user des mêmes méthodes que l'ennemi. Notons d'ailleurs que ce ne fut pas systématique de la part de Bonaparte. Joker aurait perdu la bataille d'Alger (1957) s'il avait été aux commandes. Ses épigones (Mollet et Mitterrand) y étaient : bizarrement, ils n'ont pas agi "humanistement", sinon, ils n'auraient pas donné l'ordre verbal d'employer la torture.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Il vous aura fallu du temps pour vous en apercevoir !
Mais quoi faire d'autre quand on se trouve face à 3000 cadavres ?
Vous ne proposez pas de sabrer le champagne, quand même ?



Est-ce pour autant excusable ?

C'est ma foi possible !
Mais de toutes façons, je n'ai pas l'âme d'un militaire et encore moins celle d'un tortionnaire.

De toute façon, au bout du compte, La France a perdu sa colonie.
Donc, le résultat est identique.

Je ne crois pas que notre Empereur l'ai fait, ne le confondez pas avec ce cher Vlad de Roumanie

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Né dans une île pour aller mourir dans une île, aux limites de trois continents ; jeté au milieu des mers où Camoëns sembla le prophétiser en y plaçant le génie des tempêtes

Châteaubriand