... Les rues sont vides ... Pour remporter cette victoire, il aura fallu moins de deux heures ...
Devant la Convention les députés s'approchent, désirant féliciter Napoléon, mais il se dirige rapidement aux Tuileries où
l'on a installé les blessés sur de la paille épaisse...
Ici et là, des femmes de députés s'affairent pour leur prodiguer des soins ... Napoléon se penche pour saluer les blessés ...
Il est non seulement LE Vainqueur, mais aussi le Sauveur !
Bien sûr, il y a des morts qui jonchent la chaussée, 200 ou 300 ... C'est beaucoup, mais peu comparé à tous ceux que la tourmente
révolutionnaire a emportés !...
Parce qu'on ne lui pardonnera pas d'avoir brisé le mouvement royaliste, il aura désormais des ennemis politiques déterminés.
Evoquant rapidement les évènements des dernières heures, il écrit à son frère Joseph : "Enfin tout est terminé ; mon premier
mouvement est de penser à te donner de mes nouvelles".