L'Énigme des Invalides

Puisque le triste anniversaire de Waterloo est passé, la fabuleuse machine à remonter le temps nous permet de revenir
aux touts débuts du "règne" de Napoléon ...

Nous sommes le 2 Mars 1796 ...

Le Directoire nomme Napoléon Bonaparte général en chef de l'armée
d'Italie, à la place de Scherer, démissionnaire le 4 février 1796 /15 pluviose an IV.

C'est peut-être un peu trop tôt, non ? Autant attendre mars 2016... Enfin, ce que j'en dis !

... Ou alors, parlons de 1795 ... mais 1796 n'est qu'à quelques encâblures de 1795 ; dans 3 mois, nous y serons.

Mais qu'importe l'année du départ de nos échanges, l'essentiel restant, à mon avis, de communiquer nos impressions nouvelles,
car avec le temps, nos lectures, et nos réflexions en découlant, nul doute que des éléments nouveaux peuvent être exprimés.

Le jeune Général Bonaparte avait devant lui un destin fabuleux, étourdissant, même semé d'obstacles en tous genres ; un Génie
apparaissait, allant bientôt nous en fournir les preuves ...

Il y a 220 ans, c'était Vendémiaire. Face à l'insurrection royaliste (assez légitime, il faut le reconnaître), le général Bonaparte, alors sans emploi, est pressenti par Barras pour être son adjoint, en vue de réprimer la rue. Menou (déjà), se révèle incapable et velléitaire. Barras, désigné par la Convention apeurée, sent bien sa médiocrité militaire. Il lui faut un officier énergique, capable de galvaniser les troupes et d'en imposer à la foule. Il se souvient opportunément de Bonaparte qu'il a vu à l'oeuvre à Toulon. Il ne sera pas déçu. Bonaparte prend son parti sans hésiter.

Il se montre aussitôt à la troupe (non pas à pied derrière un Barras caracolant à cheval comme ce dernier le prétendra plus tard) et songe immédiatement à se procurer du canon. Il avise un grand gaillard déjà plastronnant dans son uniforme de cavalier ; c'est Murat : il lui ordonne de foncer au camp des Sablons où il sait se trouver de l'artillerie et de la lui ramener en sabrant tout ce qui pourra s'y opposer. Les royalistes y auraient songé aussi, paraît-il. Mais Murat sera le plus rapide. Cela ne traîne pas : les pièces sont disposées autour des Tuileries, mèches allumées. Le reste va foudroyer les colonnes des insurgés qui s'avancent. On relèvera 200 morts. C'est fini : la Convention est sauvée et bientôt Barras lui-même abandonnera son titre de général en chef de l'Armée de l'Intérieur à son fringant et victorieux second !

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

... Les rues sont vides ... Pour remporter cette victoire, il aura fallu moins de deux heures ...

Devant la Convention les députés s'approchent, désirant féliciter Napoléon, mais il se dirige rapidement aux Tuileries où
l'on a installé les blessés sur de la paille épaisse...
Ici et là, des femmes de députés s'affairent pour leur prodiguer des soins ... Napoléon se penche pour saluer les blessés ...

Il est non seulement LE Vainqueur, mais aussi le Sauveur !

Bien sûr, il y a des morts qui jonchent la chaussée, 200 ou 300 ... C'est beaucoup, mais peu comparé à tous ceux que la tourmente
révolutionnaire a emportés !...

Parce qu'on ne lui pardonnera pas d'avoir brisé le mouvement royaliste, il aura désormais des ennemis politiques déterminés.

Evoquant rapidement les évènements des dernières heures, il écrit à son frère Joseph : "Enfin tout est terminé ; mon premier
mouvement est de penser à te donner de mes nouvelles".

20 octobre 1795, Napoléon se voit nommé Général de Division, et, six jours plus tard, la Convention, avant de se
séparer, le désigne Commandant en Chef de l'armée de l'Intérieur ...

Il n'a que 26 ans, et déjà, commande à des milliers d'hommes !

C'est également à cette époque qu'il va croiser la ravissante Joséphine ...

Sans nul doute, la gloire et le succès se sont déjà donnés rendez-vous pour l'accueillir dans ses nouvelles fonctions.

Selon les témoignages qu'il m'a été donné de lire "sensuelle" est un terme qui me semble mieux convenir.
La belle ne possédait pas une dentition en très bon état mais il est vrai que cela ne l'empêchait point de collectionner les amants...

Gentil, admirable, élégant .... Voilà ce que veut dire également ravissant !

Par ailleurs, si les témoignages ne vous l'avaient révélé, vous ne sauriez pas que Joséphine avait une vilaine dentition, puisqu'à cette époque, l'on ne souriait pas
devant l'objectif.

En outre, il n'est point utile de rappeler cela dans l'intervention que je fais, dont l'objectif n'est nullement de passer la future Impératrice à la loupe,
sauf, une fois de plus, à vouloir, nuire au récit.

Si je m'attache aux témoignages, c'est surtout parce que je m'intéresse au personnage et à tout ce qui a trait à elle.
L'état de la dentition de Joséphine n'était un secret d'Etat pour personne, ne vous en déplaise !

Par ailleurs, étant linguiste, il n'est point nécessaire de me rappeler l'étymologie d'un mot, sauf à vouloir nuire, une fois de plus, à ma réputation.

Ne vous inquiétez pas, ce qui touche à Joséphine, nous aurons le temps d'en parler, le moment opportun.

Je n'ai jamais dit que la vilaine dentition de Joséphine était un secret d'Etat comme vous l'écrivez .... Mais juste que
si nous en avons connaissance, c'est que des proches en ont parlé ; sinon, à moins d'être devin ...

Enfin, si vous etiez "linguiste", vous ne seriez pas sans savoir qu'à toute définition d'un mot correspondent d'autres définitions
que l'on nomme "synonymes".
Je ne nuis pas plus à votre "réputation" que vous ne nuisez à la mienne ! Voilà bien le retour !!