L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 14 Mars 2011 11:55 
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Inscription : 07 Nov 2008 14:35
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Je reviens un instant sur ce propos, cher Ti'Breton, propos que je ne partage pas vraiment (Une fois n'est pas coutume ! :4: ).

En effet, bien des années plus tard, le duc de Wellington, l'ennemi vainqueur de Napoléon à Waterloo, disait lui-même en substance, à propos de la place de Lowe à Sainte Hélène :

-[i] "C'était un choix déplorable ; il manquait à la fois d'éducation et de jugement. C'était un sot" !


Et je ne crois pas que Wellington fut le seul à penser cela du sinistre geôlier de l'Empereur.[/i]


Effectivement chère Rose, je connais cette remarque d'un Wellington vieillsant... Mais mon avis diverge sur son interprétation. Lorsqu'il fut nommé à Saint-Hélène, le choix de Lowe s'imposa comme une évidence à Bathurst, lequel espérait bien - Lowe était armé d'une solide réputation qui faisait de lui un exemplaire exécutant des ordres donnés sans le moindre discernement - que le dit geolier lui "pourirait "la vie.
Si j'osais j'écrirais que nos amis anglais mésestimèrent ou une fois encore sous estimèrent l'Empereur et sa volte face devant l'histoire. Qu'aurait fait Napoléon d'un geolier complaisant et attentionné ? même raisonnement que celui qu'il tint sur son hypothétique départ vers le nouveau monde...
Napoléon tenait son Ponce Pilate... Il allait pouvoir utiliser devant le monde entier l'image de sa déchéance et du déchaînement de ses meilleurs ennemis... Quelle chance... Et que de problèmes pour le gouvernement Anglais qui de son île, comprit un peu tard son erreur de choix...C'est là je pense que Wellington voulait en venir avec sa célèbre constatation.


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 Sujet du message : Re: Travaux ou pas travaux ?
Message Publié : 14 Mars 2011 12:20 
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Cher Ti'Breton, je comprends mieux votre réflexion. :4:

Ceci dit, et même si vous avez tout-à-fait raison d'évoquer cette espèce d'opportunité "offerte" à l'Empereur pour travailler à sa postérité, il n'en reste pas moins vrai, (et il ne faudrait surtout pas occulter ce fait), que Napoléon a souffert au quotidien, moralement et physiquement,(et quelles souffrances!!) au cours de cet exil hélénien ... :6:



:salut:


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 Sujet du message : Re: Travaux ou pas travaux ?
Message Publié : 14 Mars 2011 12:31 
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Certes, et cette souffrance était aussi intellectuelle que physique sans doute compte tenu de son "brillant entourage", mais je suis presque persuadé qu'il connaissait l'importance de ce "golgotha" imposé dans la résurrection de son image...
D'ailleurs, ne refusa t-il pas à plusieurs reprises l'aide d'un médecin proposé par le Gouverneur ainsi que l'installation d'une nouvelle maison moins insallubre ?
Tous ses faits et gestes, toutes ses réactions sont autant d'éléments de cette dernière bataille qu'il remporta de haute lutte...


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 Sujet du message : Re: Travaux ou pas travaux ?
Message Publié : 14 Mars 2011 13:10 
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D'ailleurs, ne refusa t-il pas à plusieurs reprises l'aide d'un médecin proposé par le Gouverneur ainsi que l'installation d'une nouvelle maison moins insallubre ? (Ti'Breton) ...

Sur ces deux points, je resterai plus prudente.

En effet, refuser un médecin proposé par le Gouverneur peut s'apparenter à la méfiance qu'était en droit de ressentir l'Empereur vis-à-vis d'une personne qui lui était hostile en tous points.

S'agissant de la "nouvelle maison", je comprends aussi la réaction du Grand Homme ; car, si j'ai bien lu et compris mes lectures, la proposition de cette maison moins insalubre, (dont il restait me semble-t-il, d'importants travaux à réaliser), n'est venue que très tardivement, comme si le Gouverneur eût voulu, avant la disparition de son captif, se redonner une quelconque "bonne conscience" ...

Napoléon refusa par orgueil, mais un orgueil bien légitime à mon sens.



:salut:


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 Sujet du message : Re: Travaux ou pas travaux ?
Message Publié : 14 Mars 2011 15:41 
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C'est un éternel débat que celui des sentiments du Gouverneur envers son geolier...A plusieurs reprises se plaint-il (les rares fois où il fut reçu) des dispositions que lui imposaient son propre gouvernement, peu avenantes envers le captif ; le vrai problème, et de nombreux témoins et livres l'ont confirmé, est que ce militaire était totalement incapable de discernement, toute sa carrière n'ayant été que l'application stricte des consignes qui lui furent données pendant ses missions diverses.
Maintenant pour le médecin, il y avait - c'est vrai que j'insiste - une volonté délébérée de faire "tourner en bourrique" son gardien, tout comme la maison d'ailleurs, car, il faudrait vérifier, je crois que les premiers éléments étaient arrivés vers 1819, à voir...


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 Sujet du message : Re: Travaux ou pas travaux ?
Message Publié : 14 Mars 2011 16:46 
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Inscription : 13 Nov 2007 13:45
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Oui, ceci est incontestable, le sinistre Lowe était dépourvu de sensibilité, et borné au possible, il exécutait bêtement, excusez moi du terme, ce que les Anglais lui demandaient.
Or, l'intelligence humaine, au reçu d'ordres à exécuter, doit savoir les adapter au contexte, en tenant compte de la "relation humaine".

Chez Lowe, c'était la brute, appliquant à la lettre, sans réflexion aucune.

Pour en revenir à la "nouvelle maison", pour ma part, je persiste à penser qu'il s'agissait là d'une vaste blague !

Comment, en effet, apprécier cette démarche tardive, (à peine 2 ans avant la mort de l'Empereur), alors que, sans vergogne, on l'avait hébergé pendant plus de 3 ans, dans une étable insalubre !! :11:

Moi je vous dis que ce Lowe se fichait du monde entier !



:salut:


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Message Publié : 15 Mars 2011 9:58 
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Merci, Bruno ... Je m'étais bien rendu compte du hors-sujet... :rougi:

Mille excuses.



:salut:


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Message Publié : 15 Mars 2011 10:01 
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Aucun problème : le débat peut être poursuivi ici. :20:

_________________
"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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Message Publié : 15 Mars 2011 11:36 
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Pas un chemin qui ne soit gardé par un soldat !
A celui qui a conduit par toute l'Europe ses armées victorieuses, on mesure l'espace, on marchande l'air.
Il a eu cent palais, on le loge dans une grange.
Et pour l'humilier plus sûrement, on le condamne à un dénuement dégradant : l'habitation est délabrée, le mobilier rudimentaire et la nourriture répugnante.
Cet exil de Napoléon à Sainte-Hélène est si barbare que les compagnons de Napoléon finissent pas ne plus pouvoir le supporter.
Ils se découragent, leur esprit s'inquiète, leur humeur s'aigrit.
C'est dans cette atmosphère étouffante que languit Napoléon.
Ses journées se traînent parmi les querelles de ses amis et l'étroite surveillance de ses gardiens.
Cet homme qui a été un géant de travail, périt de désoeuvrement.
Sa santé s'altère. La littérature, les vers de Béranger et de Victor Hugo ont contribué à fortifier dans les esprits français cette horreur de la captivité de Napoléon.
Mais cette impression fut-elle juste ?
Les traitements des Anglais furent-ils aussi impitoyables ?

La réponse nous est apportée par Philip Primrose, comte de Rosebery, qui, en 1900, publie : "Napoléon, La Dernière Phase".
Très attaché à la tradition britannique, il est d'esprit ouvert. Il s'est donné pour tâche d'examiner tous les témoignages concernant la détention de Napoléon à Sainte-Hélène, ne craignant pas de critiquer le gouvernement anglais lui-même.

Et l'Angleterre, en la personne d'Hudson Lowe, avait bien choisi un réel geôlier.
Lord Rosebery juge ce personnage avec une impitoyable sévérité. :

- « Il n'est pas, dit-il, de nom dans l'Histoire aussi malencontreux que celui d'Hudson Lowe. Sa malchance voulut qu'il accepta une position où il était difficile à quiconque et à lui de réussir. C'était un homme à l'esprit étroit, ignorant, irritable, sans l'ombre d'un tact.».

Tous les témoignages s'accordent sur ce point, même les rares défenseurs d'Hudson Lowe.
Même Wellington : « C'était un choix déplorable. Il manquait à la fois d'éducation et de jugement, c'était un sot ».

Si le gouvernement anglais, par la suite, désavoua moralement Hudson Lowe, Rosebery n'admet pas que la responsabilité du traitement infligé à Napoléon puisse être diminuée.
En effet, Lowe n'a pas agi de sa seule initiative. Quoique trop zélé, il n'était qu'un subalterne. Et Rosebery écrit :

"Il ne serait pas juste d'imputer à Lowe et à Cockhurn la responsabilité de ces ignominies, ils ne faisaient qu'exécuter à la lettre et de façon grossière une sordide et brutale politique. Le grand coupable fut le gouvernement anglais, dont la conduite fut absolument dépourvue de dignité."

Et lord Rosebery d'étudier les actes de lord Balthurst, sous-secrétaire d'Etat des Colonies d'Angleterre.

-« Pour le tact et la convenance, celui-ci rivalisait avec Lowe. Il ordonna de rogner sur le budget, déjà maigre de l'Empereur et de ses compagnons, décide qu'aucune lettre ne peut lui parvenir que par l'intermédiaire du gouverneur ; il envoie d'Angleterre une grille pour clore solidement l'enceinte dans laquelle Napoléon est autorisé à se promener, etc... »

Le principal souci des Anglais, (on ne le sait que trop!), est d'empêcher l'Empereur de s'échapper.
Lowe a reçu sur ce point des instructions spéciales.
Pourtant Napoléon paraît fort tranquille, et Cockburn lui-même déclare :

-« Même le diable ne sortirait pas de cette prison ».

Comment fuir en effet ?

Le plateau de Longwood est comme découpé dans le bloc de granit qu'est Sainte-Hélène. La mer et les rochers à pic l'entourent de trois côtés ; de l'autre il ne communique qu'avec l'île par une sorte d'isthme si étroit et de pente si raide qu'il suffirait de 50 hommes pour le défendre contre I0 000. De plus, le 53e régiment et une compagnie du 66e sont campés à une portée de fusil de la maison. Le soir le cordon de sentinelles se resserre tellement qu'elles se touchent presque. Il y a une escadre dans la rade, et des frégates croisent sans arrêt le long des côtes. Tout navire est signalé à 60 miles de distance et aucun n'est autorisé à faire relâche.
Qu'importe, Lowe est tourmenté par la crainte d'une évasion !Montchenu, le commissaire français, dit que dès que l'on voit un chien passer quelque part, on place immédiatement un ou deux factionnaires à l'endroit suspect.
Lowe n'est toujours pas rassuré. Il en perd le sommeil.
Après six entrevues Napoléon refuse de le recevoir.
Désormais l'ombre de Lowe rode autour de Longwood.

Puis le temps vient où le prisonnier ne se montre même plus aux fenêtres.
Le gouverneur s'affole.
L'empereur n'est-il pas en train de glisser par un ravin impraticable, vers quelque mystérieux bateau sous-marin qui l'attend ?
Le 29 août 1819, n'y tenant plus, Lowe écrit à « Napoléon Bonaparte » pour l'informer que l'officier de service a ordre de le voir chaque jour. Si à 10 heures du matin, Napoléon n'a pas paru, l'officier doit pénétrer de force dans sa chambre !
Napoléon répond que s'il lui faut choisir entre la mort et pareille ignominie, il n'hésitera pas !
Lord Rosebery trace un tableau de l'existence de Napoléon à Sainte-Hélène...
Longwood, écrit-il, n'était qu'une agglomération de baraques construites pour servir d'abri aux bestiaux. L'endroit était sans cesse balayé par les vents Le maître de tant de palais était réduit maintenant à deux petites pièces d'égales dimensions de 14 pieds sur 12, chacune éclairée par deux petites fenêtres, faisant face au bivouac du régiment anglais.
Comment Napoléon arrange-t-il sa vie ?
Il déjeune seul à 11 heures et dîne à 7 heures, plus tard le dîner aura lieu à 4 heures, changement qui a pour but de tromper l'ennui des longues journées.
L'Empereur passe tous les jours dans sa hutte, lisant, écrivant, et « s'ennuie à la mort ».
L'unique plaisir du prisonnier est l'arrivée de ses livres. Il haït tout ce qui lui rappelle la prison. Restant chez lui, dit-il à Gourgaud, il conserve sa dignité. Le manque d'exercice le rend malade. Il a des attaques de scorbut, ses jambes enflent. Toutefois, la dernière année, il se sent repris du désir de vivre. Mais sa principale occupation est son jardin. Il plante, creuse, remue la terre. Par ailleurs ses compagnons ont une rude besogne. Il leur dicte des textes des nuits entières. A part cela, si au début il monte à cheval, la présence d'un officier anglais sur ses talons lui devient intolérable et il reste quatre ans sans monter.

Pour les ressources nécessaires à la vie qu'ils lui imposent, les Anglais ont fixé un budget par lequel Napoléon et ses serviteurs, sont réduits à la portion congrue.
Entre autres, le vin et la viande, quoique de mauvaise qualité, sont petit à petit supprimés.
Lowe s'acharne à réduire toutes les dépenses.
L'Empereur, furieux. fait vendre son argenterie, plus tard le combustible ayant manqué, il commande de brûler son lit. Lowe craint que le bruit se répande en Europe et fasse scandale. Il balbutie des excuses.
En signe de bonne volonté il fournit à Napoléon des livres qu'il demande pour écrire le récit de ses campagnes... et lui adresse la facture !!...

Napoléon connut l'amertume d'une mort lente.

Il n'y a point dans l'Histoire de position analogue à la sienne...



:salut:


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Message Publié : 15 Mars 2011 14:28 
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Ma chère Rose,

En premier lieu je ne crois pas que le lieu de domiciliation de l'empereur déchu fut un choix de Lowe, qui n'arriva pas en même temps que le captif sur l'Ile...Il succéda à l'Amiral Cockburn qui en avait déjà vu de toutes les couleurs...Mais avec surtout un arsenal de mesures restrictives qui ne pouvaient que lui terroriser sa mission...Mettons nous un seul instant dans la tête de ce Gouverneur, lequel n'est même pas Général et qui d'un seul compte se trouve seul responsable devant le monde de la captivité du plus grand bouleverseur de dynasties de son siècle, voire de l'Histoire ! Avec un pouvoir digne d'un vice roi et des finances loin d'être en rapport avec les besoins et dépenses pantagrueliques de Longwood...Je dis toujours la même chose : qui aurait accepté pareille mission ?? Et s'il avait failli à sa tâche par quelque mesure d'assouplissements que ce fut, ce qui était impossible à cet officier aussi loyal que borné, qu'aurait-il pris au retour ?
N'oublions pas que l'ensemble des mesures que vous évoquez chère Rose vinrent du gouvernement britannique, sous le regard goguenard et amusé des autres représentants alliés lesquels ne tarderont pas non seulement à se laver les maions de la situation mais à se "faire la valise" !
Vous parlez du désoeuvrement de la suite de Napoléon ? Tous des arrivistes et uniquement aux côtés de l'empereur pour récupérer qui des notes, qui un testament avec de bons milliers de francs !... Ils ne furent pas tolérés d'embarquer sans raison par les ennemis rassemblés !
Lord Rosebery exprime cette volonté de l'empire britannique (dont on se souviendra qui en était le souverain ) avec beaucoup de réalisme ; Lowe aurait du (pu ? ) refuser ce poste, une véritable condamnation à mort de sa carrière, au vu surtout de son caractère, jugé "étroit", ce qui me semble être effectivement le plus sur des qualificatifs ; néanmoins Rose, qui ne l'aurait pas été en pareille circonstance sans la moindre lattitude de manoeuvre ? et connaissant l'ogre d'intelligence qu'était Napoléon, tout occupé à sa dernière bataille ?
L'Angleterre rendit un service à l'Histoire de France, croyez moi, laquelle aurait eu plus de difficultés à pleurer le sort d'un empereur bouffi embourgeoisé dans un cottage britannique parsemé de jolies fleurs au fin fond du Yorkshire...
Et Napoléon, une fois les pieds mis sur cette île, le sut immédiatement, bien avant même ! Peut être même sur l'Ile d'Aix...
Tout fut remarquablement orchestré en amont, du choix des baraques (qui sentent toujours la cire humide qui vous prend à la gorge malgré les multiples traitements) à celui du Gouverneur...Tout, sauf l'intelligence post-dynastique de Napoléon le grand, Hugo avant l'heure...
"Il n'y a point dans l'Histoire de position analogue à la sienne" écrivez-vous mais, chère Rose, lorsque vous vous attachâtes à la mémoire de Napoléon toute jeune, quel élément vous frappa t-il en premier lieu ? Austerlitz, Brienne, Wagram, Eylau ? ou la redingotte grise sur le petit chapeau mou et le terrible plateau de Longwood....


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