Un peu de douceuur dans ce monde hostile ...
Trianon, 17 janvier 1810A l’Impératrice Joséphine, à La Malmaison
Mon amie, d'Audenarde que je t'ai envoyé ce matin, me dit que tu n'as plus de courage depuis que tu es à la Malmaison. Ce lieu est cependant tout plein de nos sentiments, qui ne peuvent et ne doivent jamais changer, du moins de mon côté.
J'ai bien envie de te voir; mais il faut que je sois sûr que tu es forte, et non faible; je le suis aussi un peu, et cela me fait un mal affreux.
Adieu, Joséphine; bonne nuit. Si tu doutais de moi, tu serais bien ingrate.Je profte de ce sujet pour m'extasier à nouveau sur l'innombrable courrier que L'Empereur dictait chaque jour sur d'aussi innombrables sujets !
Les récentes ré-éditions offrent des volumes très imposants : une mine d'instructions et d'informations en tous genres !
