Rose a écrit :
Il est quand même assez surprenant que les uns et les autres vous acharniez sur le fait que Napoléon avait vieilli, était devenu incompétent dans cet art pour lequel il excellait depuis son plus jeune âge, qu'il ne s'était pas rendu à tel endroit pour tenter d'y repérer l'ennemi, qu'il n'était pas monté aussi longtemps à cheval que vingt et un ans plus tôt ... et j'en passe !
C'est pourtant une évidence pour la plupart des historiens compétents que de reconnaître que l'Empereur avait changé tant physiquement que moralement et qu'il n'avait pas eu l'énergie habituelle ce qui a indéniablement influencé la conduite de la bataille.
Votre refus obstiné de reconnaître la véracité des faits vous isole complètement.
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Le manque de coordination entre les corps d'armée, les ordres non reçus ou mal interprétés, les maréchaux qui décidaient à la place de l'Empereur, tout ceci vous a donc échappé pour que vous n'en fassiez nulle mention ?
Ce sont des facteurs que nous avons pourtant maintes fois évoqué mais manifestement, vous ne faites que lire nos messages en diagonale et n'en retenez que ce que vous voulez bien.
Je vous rappelerai donc une fois de plus que la coordination entre les différents corps d'armée incombait prioritairement à Napoléon et à son Etat-major.
La prestation d'un orchestre est toujours jugée à l'aune de celle du maestro !
Or, il y eut de nombreuses fausses notes pendant la campagne de Belgique...
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Il y eût, à n'en point douter, bon nombre de malentendus qui nous incitent à accuser la fortune, bien plus que les hommes.
A mon tour de vous rétorquer que c'est trop facile !
Quand il s'agit d'accabler les maréchaux fautifs à vos yeux (Ney et Grouchy pour ne pas les citer), vous sortez la grosse artillerie et leur tirez dessus à boulets rouges.
Mais sitôt que l'on ose émettre l'hypothèse que l'Empereur est à tout le moins aussi fautif qu'eux, vous jouez les vierges effarouchées et invoquez les circonstances.
Y aurait-il donc selon vous deux poids et deux mesures ?
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Quant au facteur "moral" que j'ai évoqué plus haut, et qu'un intervenant a cru bon de devoir rejeter en bloc, je suis désolée, mais ce facteur là eût une influence extrêmement importante dans le déroulement des opérations ...
Puisque c'est moi l'intervenant en question, je me dois de réagir.
En effet, si vous relisiez correctement votre propre message, vous constateriez que vous ne citez pas le facteur moral de la troupe mais bien
l'aspect moral consistant à dire que Napoléon avait vieilli et commis des erreurs de métier !
En voici la preuve :
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c'est non seulement plus vrai mais aussi autrement moral qu'un capitaine qui aurait vieilli et qui commettrait des fautes de métier
Ce qui a entraîné ma remarque consistant à dire que la moralité devait céder la place aux faits et à eux seuls.