L'Énigme des Invalides

Je n'ai jamais prétendu qu'ils étaient les seuls à agir de la sorte ! (Joker)

Alors pourquoi pointez-vous le doigt sur ceux que vous affublez de ce nom vulgaire, en ne citant qu'eux ??

Concernant la santé de Napoléon, tout a été dit jusqu'à l'exagération...
Même si les résultats n'ont pas répondu à ses efforts et à ses attentes, passer sous silence l'activité débordante que l'Empereur venait de déployer du 25 mars au 12 juin, ne me paraît pas sérieux, sauf à vouloir expressément le dépeindre comme un homme vieilli, avec toute la connotation péjorative qui s'ensuit.

Arrivé en seulement 20 jours, de l'île d'Elbe à Paris, "l'homme vieilli" se jetait à l'improviste sur les armées anglaises et prussiennes, avant même
que ces dernières aient pu se douter de sa présence ...
Le même homme" vieilli" qui, bien qu'ayant le loisir d'attendre la guerre de Champagne, était venu la porter hardiment en Belgique, cet homme, que dis-je,
ce Grand Homme serait subitement devenu inefficace ??
J'aimerais bien connaître celui qui, à son âge et après avoir enduré tout ce qu'il a enduré , ferait preuve encore d'une telle énergie ! Pourquoi donc vouloir la taire ?

Certes, comme tout être humain, sa physionomie avait dû changer, mais on ne calcule pas la valeur d'un homme à sa prise de poids !
Ce n'est qu'un détail tout-à-fait naturel, et non un argument pour démontrer les revers de cette bataille.

J'étais de la précédente et, si personne n'y voit d'objection, je serai volontiers de la prochaine.

J'ai aussi effectué le chemin depuis Wavre jusqu'au CdB en VTT avec un camarade selon la route suivie par le IVe corps (Bülow) lui-même suivi du IIème (Pirch Ier). A part au débouché du bois de Paris, cet itinéraire est toujours séparé du CdB par des hauteurs.
Selon mes observations, seules des troupes situées environ 1 km au sud de la chapelle Robert auraient pu être aperçue des hauteurs de Rossomme ou de celle à l'Est de la Belle Alliance.
Je précise que cela vient d'observations printanières précoces et de recoupements sur Google Earth afin d'éviter l'effet d'un rôle trop perturbateur de la végétation actuelle.

Maintenant, je ne peux affirmer que les Prussiens ne se sont pas écarté de la route pour installer, les hauteurs les plus élevées, une sorte de bivouac (faisceaux) visible depuis Rossomme.
Comme Bernard nous a rappelé qu'ils avaient l'ordre de marcher masqués, ce serait cependant difficile à expliquer à ce stade.

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Cordiales salutations,

Henri André

Bonjour Henri André,

Voulez-vous dire que de l'endroit où vous vous trouviez, vous pouviez apercevoir Rossome ou les hauteurs à l'est de la Belle-Alliance ? C'est là un point capital qui mérite d'être précisé.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Bonjour Bruno Roy-Henry,

Oui, effectivement, mais les Prussiens ne sont pas passés à cet endroit situé bien au sud de leur axe de progression.
En fait ma démarche avait été de trouver de quel endroit on pouvait voir les hauteurs de Rossomme (et aussi le lion).

Mais tout ceci a plus un intérêt géographico/topographique qu'historique car, la position de l'armée française est rapportée à Blücher par ses "vedettes" en pointe de l'armée alors que, côté français, ce serait Napoléon "himself" qui aurait découvert l'armée prussienne à près d'un km derrière son propre front?

Je ne connais pas de témoignage allemand faisant état que, depuis les "hauteurs de St-Lambert", les prussiens aient observé des troupes sur le champ de bataille. Il apparait que les Prussiens observent les Français depuis la lisère du bois de Paris (!) vers 10h du matin et le reste de la journée jusqu'à leur attaque.

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Cordiales salutations,

Henri André

C'est une très bonne démarche. Donc, si l'on vous comprend bien, il faut descendre vers le Sud d'un km pour apercevoir le lion et le champ de bataille. Malheureusement, je n'ai plus de plans sous la main...

Pourriez-vous, SVP, donner le nom d'un lieu-dit pour situer le point que vous nous avez décrit ?

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

J'englobe sous ce vocable toute une catégorie de personnes incapables de remettre en cause certaines soi-disant certitudes et qui se sentent personnellement attaquées sitôt que l'on ose émettre la moindre critique à l'égard de leur idole.
Libre à vous de trouver le terme vulgaire, il y a bien pire cependant...



Le simple fait de stigmatiser son manque de réactivité pendant la campagne de Belgique et principalement lors de la journée du 18 juin ne signifie pas que je ne reconnaisse pas son activité antérieure.
Vous faites là une extrapolation qui dépasse de loin le cadre de ma pensée.



Où ai-je dit cela ?
Mentionner qu'il n'était plus tout-à-fait lui-même et que son état de santé a probablement affecté ses capacités de jugement et de réaction, est-ce donc commettre un sacrilège à vos yeux ?



Encore une fois, il n'est pas question de la taire mais bien d'essayer de comprendre pourquoi cette énergie qui lui était si coutumière lui a tant fait défaut en ces heures cruciales.



Sauf si cette surcharge pondérale peut constituer la cause d'un déréglement physique qui affecte le bon fonctionnement général.
Et c'est bien cela qui fait débat...

Le 17 je ne puis. Le 31 est trop proche du mois de juin qui va voir déferler des hordes sur le site.
Je proposerais le dimanche 24 mai.

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J'appelle un chat un chat, ... (Boileau, Satires, I)

Probablement surmené par son activité intense pour préparer la campagne tout en gouvernant la France, Napoléon a moins supporté les fatigues habituelles d'une campagne. Surtout après la poursuite des Anglais le 17 juin, sous des torrents de pluie...

Exercice fatigant pour n'importe quel cavalier. Le lendemain, cet excès s'est payé comme souvent par un mal finalement bénin, mais fort douloureux. Et qui lui rendait la station à cheval à peu près impossible. Le stress peut aussi y avoir eu sa part. Cela n'explique pas pourquoi la droite de l'armée n'a pas été éclairée correctement, notamment du côté de Saint-Lambert... Marbot n'avait certainement pas besoin d'ordre impérial pour accomplir cette tâche : c'est tellement vrai qu'il décrit par le menu après 1830 la manière dont il l'a accomplie en 1815, alors que son récit sur ce point est inventé...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Qu'importe votre définition, vous ne répondez pas à ma question, ou alors vous l'esquivez maladroitement ...
Le fait est que vous évoquez les "napoléonâtres" et personne d'autre ! C'est très restrictif comme vision des choses !

Si le mot n'est pas vulgaire, il est pour le moins dépourvu d'élégance, mais c'est certainement ce que vous recherchez.
Et pour en finir avec le choix de votre vocabulaire, le mot idole me fait frémir ! Très inadapté, même pour les nap...,
il n'a pas sa place quand on parle du génie militaire d'un Homme qui a marqué l'Histoire.


Vous ne le dites pas clairement mais vous le laissez supposer ...

Et point de sacrilège à mes yeux, juste le souci de rester objectif ; bien des Historiens ont relaté l'énergie extraordinaire de Napoléon durant ces
4 jours, déjà de par son déplacement d'Elbe à Paris, ensuite par sa détermination à en finir avec l'ennemi en se portant en Belgique.
Le moral était certainement beaucoup plus atteint que le physique, même si l'Empereur ne faisait rien remarquer !
Il dormait toujours très peu, se levait plusieurs fois la nuit pour surveiller la progression des troupes ennemies, discutait avec certains maréchaux, puis à l'aube repartait à cheval sous une pluie battante ... jusqu'au soir !....

Et l'on ose avancer que sa santé était amoindrie ?? Je ne suis pas certaine que de nos jours, un homme, même en excellente santé physique et morale, puisse en faire autant !!


L'Histoire ne nous en apporte pas la preuve, nous ne pouvons donc pas nous permettre de tirer une telle conclusion, sachant que d'innombrables facteurs extérieurs sont venus perturber le bon déroulement de maintes opérations militaires.

Bonjour Rose,


Exact, mais ce facteur joue largement dans les deux sens pour la campagne de 1815:
Réaction tardive de Wellington, pertes de temps énorme de Bülow, les 15 et 16 juin ont joué en faveur de l'armée impériale.
Avec 200.000 alliés tous concentrés entre Nivelles et Sombreffe le 16, pas sûr du tout que Waterloo ait jamais eu lieu...
Les jours suivant, les alliés ont "mieux accordé leurs violons" et les choix stratégiques de l'armée impériale n'ont pas été les meilleurs... le rapport de force a donc repris le dessus.

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Cordiales salutations,

Henri André