L'Énigme des Invalides

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 Sujet du message : La bataille de Vimeiro ...
Message Publié : 20 Août 2008 9:32 
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Aujourd'hui, 20 Août 1808, l'Armée française, sous les ordres d'Andoche Junot, décide d'attaquer les troupes britanniques menées par Wellesley ...

La bataille se déroulera le lendemain non loin du petit village de Vimeiro, dans la périphérie de Lisbonne ...

Malgré tous les efforts et les mouvements tactiques ordonnés par Junot, les Français furent battus, et retraitèrent sur Torres Vedras, sans qu'aucune poursuite britannique ne soit envisagée ...

A l'issue de cette défaite, Junot proposa une capitulation sans conditions.

Mais le commandement assuré par Wellesley ayant été repris par Dalrymple, ce dernier se montra plus généreux que ne l'escomptèrent les Français.

Suite à la Convention de Cintra , les troupes françaises revinrent en France, non seulement avec leurs canons, mais aussi avec ce qu'elles avaient pris au portugal.

Ceci indigna la Perfide Albion et valut un blâme à Dalrymple ainsi qu'à son compère Burrard.

Wellesley quant à lui, ayant manifesté son opposition à ces conditions, ne fut pas inquiété...




:salut:


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 Sujet du message : Re: La bataille de Vimeiro ...
Message Publié : 20 Août 2008 12:44 
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Bataille de VIMEIRO

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-Renforcement des britanniques:

Sur le matin du 18 Aout, un jour après Rolica, Wellesley est encouragé par des nouvelles excellentes. Plusieurs navires britanniques étaient arrivés avec quelques 1300 hommes à bord pour renforcer son armée. C'était le Général de Brigade d'Acland, venant de Harwich, et cette flotte était suivie par le transport des Brigades Anstruther et Ramsgate se montant à 2700 hommes. L'objet le plus important était d'obtenir de ces troupes un débarquement immédiatement, il était hors de question de tenter n'importe quel débarquement proche de la forteresse sur la colline avec une garnison française d'une force considérable. Le petit village de pêche de Porto Novo, au sud de la flotte, à l'embouchure de la petite rivière Maciera, est la seule alternative, pour protéger le débarquement, et pour que Wellesley fasse marcher son armée sur Vimeiro, approximativement à deux kilometres de Porto Novo, afin d'installer son campement sur ses hauteurs. La région de Porto Novo n'était pas idéale pour débarquer une armée. L'arrivée des bateaux au rivage était une affaire risquée. les vagues étaient très fortes, quelques bateaux chavirant et d'autres coulant pendant le débarquement des renforts.

La birgade d'Anstruther se compose des 29e (soit 633 hommes), 43e (721 hommes), 52e (654 hommes) et du 97e (695 hommes) régiments, Acland a été composé des 2e (731 hommes), 20e (401 hommes) et deux compagnies des 1/95e (200 hommes). Seulement 7 1/2 compagnies du 20th ont débarqué des bateaux à l'endroit prevue, le reste des compagnies a été porté plus loin par les courants forts débarquant avec retard. Enfin presque toutes les troupes ont debarqués sans risque entre le 19 et 20 aout, certains bateaux des transports comme ceux du 20e ont réussi un exploit en entrant dans l'embouchure de la rivière Maciera qui permet le débarquement direct des troupes sur la route en direction de Vimeiro.Wellesley avait maintenant 4 000 troupes supplémentaires pour faire face à Junot qui ignorait l'arrivée de ces nouveaux renforts.

Les nouvelles arrivées ont apporté pour la plupart des hommes dans l'armée Britaniques une amelioration : par un ordre daté 20 juillet 1808, les cheveux poudrées et les queue ont été abolies! en peu de temps il n'y avait probablement plus une queue dans l'armée de Wellesley. Le Capitaine Dobb, du 52e regiment à pied, a noté que "les hommes éprouvaient une grande joie, car ils étaient soulagés de ne plus attacher leurs cheveux, ce qui était une opération douloureuse et longue à faire." La prochaine bataille serait la première effectuée par les soldats britaniques avec leurs cheveux coupés et leur couleur naturelle.


-JUNOT en marche:

Pendant ce temps Junot voulait atteindre Wellesley aussi rapidement que possible. Il avait correctement évalué que les troupes britaniques marchant vers le sud en direction de Lisbonne étaient seulement les premiers éléments d'une plus grande force que les britanniques souhaitaient faire débarquer au Portugal. Son objectif était d'atteindre et de détruire ce premier contingent et d'autres qui suivraient. Junot avait maintenant rassemblé plus de 14,600 hommes qui lui donnaient une légère supériorité sur les 13,000 qu'il accorde aux britanniques. Il n'a pas pris en compte les quelques troupes Portugaise; leur contingent avec Wellelsey était petit et composé de troupes non aguerries dont le Français pensait pouvoir en venir à bout facilement et il avait dû être informé par ses éclaireurs que ces troupes avaient moins d'armes. Junot était secondéé par Delaborde, Loison et Kellerman, généraux expérimentés tout comme leurs troupes. L'armée française était optimiste avant de marcher au nord vers Vimeiro.

Leurs adversaires britanniques étaient tout aussi confiants en marchant sur le sud du village de Vimeiro et sa région dès le 20 aout. Wellesley, d'une manière caractéristique, avait cherché les crêtes que Vimeiro et sa campagne environnante offre. Sur le plateau de Vimeiro, il a posté les Brigades de Fane et Anstruther. Les Portugais de Trant ont été mis au nord comme réserve supplémentaire, au-delà Vimeiro, en vue renforcer Fane et Anstruther. Les brigades respectives commandés par Collin, Bowes, Catlin, Nightingall, Acland et Ferguson ont été disposés en gros de l'ouest à l'est sur les hauteurs qui couvrent quelque peu le sud-ouest au derrière et le nord-est de Vimeiro. La cavalerie Britanique et Portugaise, comptait seulement 500 hommes; elles étaient aussi en réserve dans la vallée de la Maciera. Pour l'artillerie, il y avait six bouches à feu sur les hauteurs de Vimeiro avec la brigade d'Anstruther, puis huit bouches à feu sur le haut de la colline au sud-ouest et quatre en réserve. Bonne disposition au cas où les Français seraient apparus mais le plan de Wellesley était d'avancer sur Mafra, approximativement 20km plus loin, tôt le matin en débordant les Français encore à Torres Vedras et ainsi, Junot serait coupé de Lisbonne. L'arrivée de Sir Harry Burrard à Porto Novo a changé tous ces plans.

Burrard est arrivé le 20 à bord du "Brazen" en remplacement de Wellesley et en charge de l'armée comme il était l'officier supérieur. Wellesley fut considérablement deçu par ces nouvelles bien qu'il l'ait attendu. il est néanmoins pressé de rencontrer Burrard à bord son bateau pour faire un rapport sur la situation.

Burrard était un général beaucoup plus prudent que Wellesley et a désapprouvé la marche proposée sur Mafra. Elle lui a paru trop risquée. Burrard a pressenti, avec quelque justification, que c'était plus prudent d'attendre les hommes de Sir John Moore 12,000 hommes qui arrivais pour avoir un nombres substantiellement supérieur avant d'attaquer les Français. La force de Sir John était signalée en approche de la côte de la péninsule. En outre, il prendrait en charge la totalité des forces britaniques une fois debarqué au Portugal, enfin Burrard sût aussi qu'il serait remplacé bientôt. Après son entrevue avec Wellesley, Burrard a décidé de passer une nuit confortable sur le bateau et le lendemain d'aller à terre pour donner les ordres à l'armée pour les prochains jours. Wellesley est revenu auprès de ses troupes à Vimeiro et a publié l'ordre que l'armée doit faire: "halte pour le lendemain", mais ses hommes étaient allés dormir tout habillés le soir du 20 dans l'empressement d'être sous les armes à trois heures du matin le 21 aout pour repartir en avant.

-Les Français à portée de VIMEIRO:

Le Français avait aussi des plans. Junot voulait atteindre Vimeiro dès que possible et a pressé ses hommes, en marchant à travers les près entre le 20/21 aout. Pendant cette nuit, la cavalerie Britaniques en patrouille faces aux troupes français ou il y a eu quelques escarmouches au sud d'un petit village approximativement 5km de Vimeiro. Les cavaliers Britaniques ont galopés en arrière sur Vimeiro et ont rapporté cette nouvelle à Wellesley. Il ordonne d'être prêt mais, après un temps, se demande si ses soldats de cavalerie on vraiment vu les Français, comme là n'avait aucun signe d'eux depuis la veille.C'etait parce que Junot n'avait pas avancé au delà du petit village pour autoriser ses hommes fatigués à rester quelques heures au repos. Avec la lumière du jour qui diminue, les Français sont en marche et ne pas trop loin des Britaniques, qui pourraient les voirs de la place de Vimeiro, puisque en approchant ils élevent un nuages de poussière. comme ils avancent lentement, les britaniques les aperçoivent, l'avant garde la force française a une grande colonne à l'ouest, une autre sur le côté est de la route avec une réserve de grenadiers, de l'artillerie et l'essentiel de la cavalerie. Les Anglais et Portugais s'attendaient à voir l'infanterie française dans ses manteaux bleus familiers mais ceux-ci ont été pliés et ont été attachés sur les havresacs. A leur place, les fantassins français portnt leurs longs manteaux de lin blanc. Ceux-ci avaient été estimés plus convenable pour l'été portugais qui est chaud et la poussière des routes du pays. En avant du corps principal de l'armée française qui marche vers Vimeiro, se trouve un écran de cavalerie pour repousser l'avant garde Anglaise et faire un rapport sur l'état de l'armée britannique et portugaise.

En premier il a paru à Wellesley que Junot pourrait l'attaquer à l'ouest sur la droite des Britaniques. Les cavaliers français avaient vu et rapporté sa force de sorte que le général français a opté pour une attaque frontale sur le centre et, avec une autre colonne par l'est, de faire un mouvement débordant sur le flanc contre la gauche Britanique.

C'est important de comprendre que la bataille de Vimeiro a été livrée dans deux zones séparées, la première zone Vimeiro elle-même qui fut soumises aux assauts répétés. La deuxième zone de combat se situe deux kilomètres au nord-est et cette action s'est produite vers la fin de la bataille.

La décision de Junot d'attaquer le centre Britanique était un choix facheux. La position au centre sur le plateau de Vimeiro choisie par Wellesley était très forte, en parti couverte par les champs de vigne et les buissons et un bon abri pour ses défenseurs.

En observant le mouvement des colonnes françaises, Wellesley s'est aperçu rapidement que son centre serait sous une lourde menace pendant que sa gauche serait tournée. Par contraste sa droite devrait être sûre et il n'a pas hésité à répartir rapidement Ferguson vers le nord sur le village de Lourinhao pour couvrir le mouvement débordant sur le flanc français mené par Général Brenier avec un régiment de dragons et quatre bataillons d'infanterie. Comme résultat, les Français et Britaniques marchaient le long en parallèle à l'un l'autre. La Brigade de Ferguson a été suivie par Catlin, Graufurd et Trant, en réduisant grandement les perspectives de succes pour Brenier. Wellesley a aussi ordonné à Bowes, à la Brigade de Nightingrall et les Brigades d'Acland de bouger au nord derrière Vimeiro. Une Brigade de Hill seulement est restée sur la colline à la droite des Britaniques, au cas où les Français devrait être tenté d'essayer là quelque chose. En quelques minutes le déploiement des britaniques avait été transformé doucement et efficacement; chose que le Français n'avait pas rencontré précédemment au Portugal.


-JUNOT renforce BRENIER,

Observant ceci, Junot s'est maintenant inquiété que Brenier peut être accablé par une force deux fois superieur à lui. Clairement, son équivalent britannique avait vu à travers ses mouvements de l'ouverture. Junot a maintenant rangé les trois bataillons de la Brigade de Solignac détachés de la Division Loison pour renforcer Brenier. Junot pense alors que la meilleure chance pour un succès c'est une attaque frontale sur le centre des Britaniques sur la colline de Vimeiro. Son armée a maintenant été partagée en deux avec sept bataillons pour Brenier, et Junot avait seulement huit bataillons dans les hauteurs et trois régiments de la cavalerie avec lequel il voulait attaquer le centre des Britanniques.

Néanmoins, la confiance dans le camp français était relativement haute comme à l'accoutumé et ils sont encore déterminés à des attaques par colonnes qui avaient ecrasé les positions ennemies sur le continent. Les bataillons des divisions de Delaborde et Loison se forment en colonnes d'attaque, chacune de plus de 1,500 hommes prêtes à se déployer sur 30 files et 52 rangs (52 rangs de 30 hommes). Dans le camp britannique, le fusilier Harris a décrit la scène du matin avec confiance et fierté. "C'était un beau jour ensoleillé et, quand j'ai regardé autour de moi , j'ai vu que les britaniques en lignes brillaient avec les armes au soleil, et les traits des hommes étaient sévères comme ils se trouvent avec leurs yeux fixés invariablement sur l'ennemi. Les couleurs fières de l'angleterre ont flotté sur la tête des differents bataillons, et du canon sombre sur la terre croissante était tout dans l'empressement, le regard d'Harris au sud pouvait voir aussi les colonnes de l'infanterie françaises qui s'approchent, et comme ils sont venus, le soleil a joué sur les armes des bataillons de l'ennemi comme s'ils avaient été déchirés avec l'or. Ces colonnes approchantes etait commandées par général Delaborde avec la Brigade de Thommiéres de deux bataillons du 86eme d'infanterie de la ligne et deux compagnies des 64e suisses presque 2,200 hommes dans l'attaque.

Les tirailleurs Britaniques ont tiré des coups occasionnels puis ils se sont retirés avant que les lignes d'infanterie française ne soit en pleinent lumière et se sont retranchés vers la principal place sur le plateau au-dessus de Vimeiro tenue par les forces Britaniques. Les hommes des colonnes de Fane et Anthruster sont devenus assez proches, les Britanniques sur le plateau ont ouvert un feu de mousquetterie lourd et stable ainsi qu'un tir de canon afin de montrer leur puissance. Ce ne fut pas une defense statique, le 97éme à pied avançant hors de sa place et chargeant au devant des colonnes françaises de Charlot pendant que le 52e attaquait ses flancs. C'était trop pour les Français et leurs colonnes ont cédé et ont reflué en bas de la colline. Bientôt par la suite, le 50e regiment à pied avec quelque compagnies de fusilier faisant de même à la colonne de Thomiére, le magicien a aussi fui en bas de la colline.

le Général Fane a retenu ses troupes: "ne soyez pas trop impatient" dit-il froidement aux hommes, et les Britaniques étaient bientôt de retour en arrière à leurs places en haut sur le plateau. Les Français ont éprouvé de lourdes pertes, les généraux Delaborde et Charlot ont été blessés.

-Les grenadiers français attaquent.

L'échec de cette attaque a pu être une déception pour Junot mais la bataille était juste fixée et le 2e régiment des grenadiers de la réserve qui consiste en deux bataillons sous Colonel Saint-Clair a été appelé pour faire un deuxième assaut. Ils ont marché vers le haut du plateau en formant des colonnes pour attaquer les Britaniques sur le plateau de Vimeiro. Simultanément, les hommes de la première attaque ont été rassemblés et ont reformé des colonnes pour marcher à l'appui des grenadiers. En appui des colonnes d'infanterie française huit bouches à feu ont été amenées afin de réduire la vivacité des troupes britaniques sur leplateau, mais paraissent avoir eu peu d'effet. Les soldats d'infanterie Britaniques sur le plateau étaient prêts à rencontrer les nouveaux attaquants. Il n'y avait pas de fusilliers Britaniques en dehors du plateau sauf pour quelques petites escarmouches, alors pendant ce temps, les artilleurs Britaniques avaient le champ libre pour faire feu sur les Français. Ils ont utilisé, pour la première fois dans la bataille, un nouveau type de bombe inventé par Henry Shrapnel. Ces nouvelles munitions anti-personnel pouvaient être tirés des canons et lors de l'explosion une foule de débris de métal tombait sur sa cible. Pendant que les grenadiers Français commencaient à grimper sur la colline ils étaient sous un feu intense des mousquets Britaniques et de l'artillerie. Quand les grenadiers ont atteint environ la moitié de la colline, leur attaque fut brisé, les hommes tombaient partout sous le feu des 52e, les 97e et les bataillons de fusillier. La place doit être prise pour Junot s'il veut réussir. Il a fait appel par conséquent à sa réserve ultime, les deux bataillons de 1er régiment des grenadiers de la réserve sous le commandement du Colonel Maransin, attaquer le plateau "POUR EN FINIR", et dégager le plateau de Vimeiro des troupes Britaniques. Le Général Kellerman a mené l'attaque, mais alors que les colonnes françaises n'arrivaient pas à monter tout droit par la colline, Kellerman a essayé d'exploiter une corniche inférieure au nord-ouest qui pouvait permettre de déborder la brigade Fane et ouvrir le chemin pour une attaque sur le village de Vimeiro. En se déplacent vers le nord, les grenadiers français n'avaient pas de troupes sur la route qui leur faisaient face directement mais, en montant vers l'église du village, ils se sont trouvés sous un tir des deux côtés de la route, le Géneral de brigade Anstruther avait vu le mouvement et envoyé le 43e qui n'avait pas encore ouvert le feu du côté sud-ouest de la corniche. Le 43e etait à l'abri dans le cimetière qui se trouvait en face de la route du côté de nord-ouest, et légèrement surélevé puis entouré par un haut mur de soutènement. Les hommes du 43e ont effectué un feu terrible sur les grenadiers français qui n'ont pas pu arriver jusqu'au mur. Les Français ne sont pas entrés plus loin dans Vimeiro, comme ils étaient maintenant aussi sous le feu du côté est de la route. Le Général de brigade Acland avait vu l'attaque des grenadiers français du Général Kellerman qui se développait et, sur sa propre initiative, a déplacé sa brigade au côté nord-est de la route, prenant place dans le cimetière d'église. Les deux compagnies d'Acland des 95e et les compagnies légères du 2e et 20e ont attaqué à la fois le flanc est des grenadiers Français pendant que les deux canons de la brigade font feu sur la colonne. Fane a aussi tourné les canons de sa brigade sur la colonne du Général Kellerman. Le feu des obus à mitraille très intense a enfoncé les rangs et éclatait jusqu'a leurs arrières, avait remarqué le Colonel (plus tard Général) Foy de l'artillerie française. Les grenadiers français courageux ont espéré charger en haut de la rue qui debouche au sommet de la colline, une fois en haut devant s'offrir un couloir qui debouchait sur l'arrière des Britaniques. Un tel mouvement avait été anticipé et ils étaient pris en charge par le 50e Foot sur le côté ouest et avec en appui le 43e. Le combat était désespéré les hommes se tirairent dessus à moins de 5 metres les un des autres; il y avait même beaucoup de duels à la bayonnette tant le combat fut proche et terrible. Finalement les grenadiers Français vacillent et battent en retraite sous les acclamations des soldats Britaniques, après cette charge les pertes furent lourdes et les soldats fuyaient en courant aussi vite qu'ils pouvaient d'apres le fusillier Harris. Mais les grenadiers ont aussi infligé des pertes considérables à leurs adversaires britanniques. Le 43e Foot en avait à lui seul eu 40 tués et 79 blessés sur les 700 hommes qu'il comporte en l'espace de seulement quelques minutes dans cette bagarre avec les grenadiers français. Dans ce même temps le centre de Wellesley avait tenu admirablement. Cela avait été le point critique de la bataille. L'attaque française avait été totalement été repoussée par les Britanniques. Kellerman et ses grenadiers restants se sont retirés vers leur pposition de départ.


-Charge de la cavalerie Britannique,

Wellesley maintenant effectue une charge de la cavalerie en bon ordre. Il leve son bicorne au Lieutenant-colonel Taylor qui crie "maintenant,Vingtième, maintenant c'est le moment"!, Taylor a apporté ses 240 cavaliers des 20e dragons légers avec les 260 cavaliers Portugais en dehors de Vimeiro par derrière la colline. Ils ont formés une ligne, le 20e au centre et le Portugais sur les deux côtés, puis ont chargé les soldats Français qui battaient en retraitent. Lorsqu'ils furent assez proches, quelques-uns des Français ont formé un carré et ont tirés sur eux avec quelques effets. Les cavaliers portugais en voyant nombres d'entre eux tomber, ont paniqué, fait demi-tour et galopé en arrière, en prenant finalement refuge derrière la brigade de Fane. Mais tous non pas fui comme Joaqim Paes de Sa, un officier qui était là, Commandant de la police du lisbonne, tué et qui a reçu beaucoup d'éloge pour sa conduite de la part du Lieutenant Pinto. Néanmoins, Taylor et ses hommes chargeaient maintenant seuls. Les dragons Britanniques sont venus se heurter à un corp de dragons français qui avaient été envoyés là par Junot pour protéger la retraite de l'infanterie. Les cavaliers Britaniques se sont melangés à eux, ils se sont dispersés à travers les dragons français qui ne savaient plus cee qui ce passait, "citer Lieutenant Du Cane des 20e Dragons Légers", et ont reussi à atteindrent l'infanterie Française battant en retraitent. C'est à ce moment-là en pressant l'infanterie que le Colonel Taylor a été touché mortellement par un grenadier. Ils ont continué jusqu'en bas d'une colline quand ils sont tombés sur un mur de pierre et ont été chargés par deux régiments de dragons venant de la réserve. L'ordre logique aurait voulu que le 20e soit totalement décimé, mais étonnamment la plupart des cavaliers audacieux ont réussi à retourner dans lignes britanniques avec une perte de 21 tués seulement, 24 blessés et 11 prisonniers. Un des capturés qui était le Capitaine Eustace, fut presenté à Junot, et a reçu des "belles éloges" pour la bravoure du 20e dragons de la part du Général Français. Néanmoins, la charge Anglo-Portugaise fut complètement manquée et cela etait en grande partie la faute aux cavaliers portugais qui furent instables. Junot avait maintenant engagé presque tout ces troupes sous son ordre immédiat, pour attaquer Vimeiro et repousser l'attaque de la cavalerie britannique. Quand à lui, Wellesley avait engagé jusqu'ici seulement une partie de sa force et avait beaucoup de troupes fraîches disponibles pour attaquer la place française.

-Brenier défend le flanc de l'attaque:

Junot voulait déborder les Britaniques et donc tourner la situation à son avantage. L'instrument de ce mouvement français était la brigade de Brenier qui marchait en direction du nord-est. Brenier tournait vers l'ouest pour y suivre la route qui atteind la ferme de Ventosa. Au delà de Ventosa il arriverait sur le flanc est des Britaniques. Voyant que son artillerie ne passerait pas les ravins rugueux entre les collines, Brenier décide de faire un large détour qui comporte des routes nettement plus pratiquable pour son artillerie, une déviation entre des collines qui courent d'ouest en est. Cela a pris un moment plus long avant qu'il puisse tourner au nord et finalement reprendre une route direction l'ouest afin de contourner le nord des collines au niveau duquel il pensait atteindre Ventosa. Junot avait envoyé le Général Solignac afin de renfocer Brenier pour defendre le mouvement sur le flanc. Solignac essaie par conséquent de rattraper Brenier. Quand Solignac, en contournant la route au sud des collines, arrive près du ravin qui mène à Ventosa, Il décide de traverser avec ses trois bataillons, pour gagner du temps. Quand il arrive à Ventosa, il trouve la ferme vide, Brenier ne l'ayant pas encore atteint; alors Solignac organise le deploiement de ses bataillons au pied de la colline à l'ouest, laquel est surmontée d'une mince ligne de tirailleurs britanniques leurs uniformes rouges étant vus de loin. Ce que Solignac ne savait pas, c'est que derriere lui il y avait trois brigades britanniques formées en ordre de bataille sur deux lignes: la première ligne était la brigade de Ferguson avec les 36e,40e et 71er régiments, et 82e de la brigade de Nightingall; la deuxième ligne comprennait le 6e et 32e de la brigade de Bowe et le 29e de Nightingall. Furthrmore, les brigades d'Acland et Craufurd étaient à moins de deux kilomètres plus à l'ouest. Les bataillons français montent en ligne le long de la colline avec un écran de voltigeurs. Les tirailleurs Britanniques reculent lentement, quand les Français atteignent la crête, la surprise, le doute et l'angoise peut être visible dans leurs yeux, face effectivements aux Français sur l'inclinaison inverse de la colline se trouvent sur deux lignes quelques 3,300 habits-rouges. Les rangs britanniques ont maintenant commencé à marcher à l'encontre des Français, leurs lignes si longues qu'ils s'étendent au delà des flancs de la ligne française. Solignac n'a pas beaucoup de choix. Il etait trop tard pour se retirer et la bataille désespérée est le seul choix voir le seul espoir. À approximativement 100 mètres, les quatres régiments Britanniques de la premiere ligne s'arrêtent et tirent une salve dévastatrice sur la ligne française, essuyée par les tirailleurs et voltigeurs à ce moment la Solignac est touché. Les Britanniques rechargent leurs armes et dans le silence reprennent leurs marchent en avant. Les Français donnent un feu sporadique et inefficace en criant, puis quittent la place , les lignes britanniques sont larges et rapprochés elles courent le long de la route qui conduit au nord-est. Les Anglais poursuivent les Français, en tirant quelques salves occasionnels sur les soldats Français battant en retraite, les Britaniques capturent trois canons de campagne et font beaucoup de prisonniers. Sur une colline suite au nord-est, le Général de Brigade Brenier est arrivé avec ses forces. Il voit les Britaniques du 36e et 40e à la poursuite du reste de la brigade Solignac qui tourne au nord, et il voit le 71er et 82e arrêtés au-dessous de la colline près des trois canons de campagne capturés prendre un peu de repos et reprendre leur souffle. Brenier ordonne immédiatement à ses quatre bataillons plus deux escadrons de dragons de charger en bas de colline pour surprendre les 71er et 82e. Les soldats britanniques dans un premier temps sont effrayés la charge de la colonne française et abandonne les canons, mais rapidement ils se rallient en arrière afin de former une ligne de défense. Malheureusement pour les Français, le 29e Foot est arrivé sur la scène à ce moment la. Les trois régiment britanniques forment maintenant une ligne de bataille, et entament leur marche contre les Français en tirant des salves très efficaces. L'effet de cette défense vigoureuse fait céder les Français, la panique s'emparent des bataillons qui se disloquent dans le plus grand désordre. Brenier fut blessé et fait prisonnier par les anglais. Les brigades des Nightingall et de Ferguson avaient battu les deux brigades françaises presque à elles seules, la brigade de Bowe dans la deuxième ligne ne fut engagée que très légèrement. La brigade de Graufurd et les Portugais de Trant marchaient difficilement pour rejoindre la bataille et ne sont arrivés qu'à la fin. Il allait être midi, Junot constate que son mouvement a complétement raté. Seulement deux heures et demie après le debut de la bataille, et ses troupes étaient en retraite sur tout le champ de bataille. Wellesley avait gagné la bataille de Vimeiro. Le temps était maintenant venu pour les brigades Britanniques d'avancer et d'achever les forces ennemies et par cette occasion d'enlever les derniers espoirs français de tenir Lisbonne. Au lieu de cela l'armée britannique entière reçut l'ordre de ne pas avancer plus loin que leurs position et de ne pas poursuivre les bataillons Français en fuite. Les officiers déçus et soldats se sont conformés, en se demandant pourquoi une telle occasion de détruire l'ennemi a été gaspillée.


-Conclusion et Changement des Généraux Britanique:

L'explication viendrait du (serait trouvée au) QG britannique, SIR Harry Burrard était arrivé dans Vimeiro pour prendre son commandement. Il avait eu le bon sens d'attendre jusqu'à ce que le combat fût fini et gagné, avant de soulager Wellesley de son commandement. Beaucoup de généraux n'ayant pas l'audace de Wellesley, plutôt que de faire une avance générale des troupes Britaniques afin de poursuivre les troupes Françaises battant en retraitent dans le désordre, n'auraient pris aucun risque, même après que l'ennemi eût été battu, et aurait simplement demander une halte sous le prétexte, et sans fondement solide de toute évidence qu'il pourrait y avoir des troupes françaises plus fraîches en réserve pas si loin dans le secteur; même s'il y en avait eu, il y avait aussi beaucoup de troupes fraîches du côté britannique comme à peine la moitié des forces de Wellesley avait été engagée. Un Lieutenant Du Cane déçu profondément a répété le sentiment de l'armée quand il a écrit qu 'il n'y avait pas le plus petit doute que si l'on avait poursuivi les Français juste un peu plus plutôt que de stopper, étant donné que nous avions juste la motié de nos forces dans cette bataille et les Français la totalité de la leurs engagée, en une heure tout le reste de l'armée Française aurait capitulé et se serait rendu, ayant bien compris qu'il ne pouvait point nous résister.

Les pertes total des Français sont approximativement 1,800 officiers et hommes tués, blessés ou prisonniers, les prisonniers representant approximativement 3 ou 400 cents hommes. Des officiers supérieurs furent blessés tel Delaborde et d'autres comme le Colonel Foy de l'artillerie (et un d'eux, Brenier fut même capturé). De grosses pertes qui ont atteint et affaibli le morale de l'armée française. Les Anglais avaient nettement moins de pertes, seulement si l'on peu parler ainsi, 720 officiers et hommes. Classés comme suit pour 43 officiers et 677 hommes: quatre officiers et 131 hommes tués, 37 officiers et 497 hommes blessés, deux officiers et 49 hommes portés disparus. Les Portugais avait un officier du cavalerie de la police de Lisbonne tué, un cadet et d'autres blessés d'après une lettre par Joaquim Paes de Sa. Ceci correspond avec les chiffres donnés par Luz Soriano qui rapporte deux hommes tués et sept blessés, et sept chevaux tués.

Burrad avait seulement le commandement de l'armée jusqu'au matin du 22 aout. Sir Hew Dalrymple a débarqué et immédiatement pris le commandement. Wellesley a remis à Dalrymple son plan de marche sur Mafra, pour piéger l'armée française comme il le pensait, mais il n'aura pas plus de chance avec Hew Dalrymple qu'avec Burrard le jour d'avant. En effet, Dalrymple s'est offensé que Wellesley ne lui laisse pas le temps de prendre la situation en mains avec toutes les informations qu'il devait prendre en compte pour la suite de cette campagne; de la il s'opposera presque à toute mesure que Wellesley lui recommandera.

L'armée britannique avait vu trois commandants en approximativement 20 heures, une expérience difficile pour n'importe quelle force, avec le résultat suivant une halte de l'armée et pas de poursuite sur un si bon chemin, puis des discordes et rancunes irréversibles entre ses commandants supérieurs.


Forces Britanique et Portugaise présente à la bataille de VIMEIRO:

1er brigade commandée par le Major-Géneral R. HILL
- 1/5e Foot, 1/9e Foot, 1/38e Foot.

2éme brigade commandée par le Major-Général R.FERGUSON
- 36e Foot, 1/40e Foot, 1/71er Foot.

3éme brigade commandée par le Général de brigade M.NIGHTINGALL
- 29e Foot, 1/82e Foot.

4éme brigade commandée par le Général de brigade B.BROWES
- 1/6e Foot, 5/60e Foot (fusilier), 2/95e fusilier (4compagnies)

5éme brigade commander par le Général de brigade C.CRAUFURD
- 1/45e Foot, 91er Foot.

6éme brigade commandée par le Général de brigade H.FANE
-1/50e Foot, 5/60e Foot (fusilier), 2/95e Foot, 2/97e Foot ( fusilier).

7éme brigade commandée par le Général de brigade R. ANSTRUTHER
- 2/9e Foot, 2/43e Foot, 2/52e Foot, 2/97e Foot.

8éme brigade commandée par le Général de brigade W. ACLAND
- 2e Foot, 20e Foot (7 1/2 compagnies), 1/95e fusilier (2 compagnies).

9éme cavalerie commandée par le Lieutenant-Colonel C.D TAYLOR
- 20e dragons leger, détachement Portugais du 6e, 11e, 12e et la cavalerie de police de Lisbonne.

10éme Infanterie Portugaise commandée par le Lieutenant-Colonel N.TRANT
- détachement des 12e, 21er et 24e régiment d'infanterie et les Cazadores de Porto.



Forces Française présente sur la bataille de VIMEIRO:

1er brigade BRENIER, division DELABORDE
- 3/2e infanterie legére, 3/4e infanterie legére, 1/70e et 2/70e infanterie de lignes, un regiment de dragons provisoire.

2éme brigade THORMIERES, division DELABORDE
- 1/86e et 2/86e d'infanterie legére, 4e d'infanterie Suisse (2compagnies)

1er brigade SOLIGNAC, division LOISON
- 3/12e infanterie legére, 3/15e infanterie legére, 3/58e infanterie legére.

2éme brigade CHARLOT, division LOISON
-3/32e infanterie de ligne, 1/82e infanterie de ligne.

Reserve commandée par le Général KELLERMAN
- 1/1er et 2/1er régiment de reserve des grenadiers, 1/2e et 2/2e régiment de reserve des grenadiers.

Division de cavalerie commandée par MARGARON
- 1er provisoire (ex-26e) chasseur à cheval, 2 regiments provisoires de dragons et un escadron de volontaire de cavalerie.

Traduit de l'anglais.
Sources: napoleonseries, APN.

_________________
"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


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