L'Énigme des Invalides

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Interessant ce sujet...

Expliquez sur quel point je persiste et je signe, ca m'interesse.

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"Ne pas subir"

Cher Gouvy,

ce débat est à relier au précédent:

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Il est amusant de voir ériger Gouvion en maître es stratagème alors que l'on connaît par ailleurs le rôle négatif qu'il a joué dans la grandiose manoeuvre de Dresde...

D'ailleurs, le commentaire de votre aïeul pourrait plutôt s'appliquer à la question de la retraite après Leipzig. Mais c'est pourtant à l'occasion des évènements d'août 1813 qu'il l'a formulé.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Bonsoir,



Là encore il s'agit de votre vérité, nous en avons débattu sans tomber d'accord. Le temoignage de Gouvion devrait-il être invalidé pour sa prétendue incompétence à Dresde?

Les remarques précitées de Gouvion visent le caractère de Napoléon, et ne sont nullement d'ordre militaire, et, à mes yeux, peu importe alors quand ces propos ont été prononcés.

J'avoue avoir du mal à voir où vous voulez en venir...

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"Ne pas subir"

Nullement. Il s'agit d'une vérité établie par les plus grands historiens, de Thiers à Louis Madelin. Même s'il est de bon ton aujourd'hui de considérer le plan de la grandiose manoeuvre come un "What if"...



En tout cas, il faut le relativiser...



Ces remarques visent certes le caractère de Napoléon, mais elles sont exploitées pour dénoncer ses "carences" militaires. C'est à cela que je voulais en venir...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Gouvion et Berthezène étaient sur place ... Je ne nie pas la qualité des historiens que vous citez mais je ne suis pas d'accord avec cette vérité là.



Je ne la considère pas comme un "What if" si c'est ce que vous pensez, mais imputer son echec au seul Gouvion, je trouve ça un peu fort surtout au regard du temoignage de Berthezène (cf notre discussion à ce sujet).

Je pense pour ma part que la seule "relativisation" à apporter au temoignage de Gouvion est que ce dernier s'était opposé à la dignité impériale.
Les mémoires de Gouvion mettent en avant le fait que le maréchal n'était pas en accord avec les plans de Napoléon, c'est certain. L'extrait cité est une justification de Gouvion sur l'appréhension que ce dernier éprouve à contredire le l'Empereur. D'ailleurs Gouvion précise bien que Napoléon l'écouta avec beaucoup d'attention...

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"Ne pas subir"

On peut écarter Gouvion, je pense qui n'était pas être objectif comme Thiers l'a démontré. Quant à Berthenèze, il était le second de Gouvion...



Mêmes observations que ci-dessus. Mais on peut reprendre le débat...



Je n'ai jamais dit que Gouvion était un âne... Au contraire, c'était un général savant et distingué. Je déplore simplement qu'il fut en-dessous de sa réputation au cours de cette campagne de Saxe !

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Napoléon.

On peut éliminer beaucoup de monde via cette méthode et ne retenir que les critiques sur un personnage, et en considérant les éloges faites par des subalternes gatés ou admiratifs. Si j'étais resté à Marbot ou au Mémorial pour me faire une idée de Gouvion...



Je dois vous avouer que , bien que le sujet m'interesse , je n'en ai pas très envie sachant que nous camperons sur nos positions (moi devant Dresde et vous enfermé dedans ).



Heureux de vous l'entendre dire, vous emettiez la possibilité qu'il soit un incapable, nous avons déjà progressé. A partir du moment où je ne souscris pas à votre analyse sur la bataille sur le siège de Dresde, je ne peux partager votre conclusion. Après j'essayerai à l'avenir de me faire une idée plus précise sur le rôle tenu par Gouvion à Kulm, je dois dire qu'il y a un dossier à charge contre Gouvion, spécialement le temoignage de Biot.

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"Ne pas subir"

Je pense que Thiers ou Madelin ne sont pas des subalternes gâtés. Gouvion ne pouvait pas tenir très longtemps les faubourgs à lui tout seul. Les combats du 26 l'ont d'ailleurs bien démontré. Il devait donc se replier dans la vieille ville, à l'abri d'un fossé plein d'eau et d'une enceinte bastionnée.

Le 27 août, les coalisés n'auraient pas manqué d'apprendre que Napoléon avait passé l'Elbe pour les prendre à revers. Dans ces conditions, auraient-ils persisté ? Connaissant les chicanes qui existaient entre Prussiens et Autrichiens, je ne le pense pas. D'ailleurs, Jomini a émis le même avis; il savait de quoi il parlait, puisqu'il était présent à l'Etat-Major des coalisés.

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Napoléon.