L'Énigme des Invalides

Cette manoeuvre a bien été envisagé par l'Empereur, mais elle a été refusée par ses maréchaux. Napoléon n'a pas donné suite et c'est bien dommage... La Grande Armée serait partie plus tôt de Moscou et dans une bonne direction !

Pardon de me citer, mais je ne change pas d'avis, surtout quand je lis que pour le général de Gaulle, Napoléon n'avait aucune raison valable d'attaquer la Russie, que c'était contraire à l'intérêt de la France, qu'en ne bougeant pas, son empire était à l'abri de toute agression. Bref, il s'est jeté lui-même dans un précipice !

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Evidemment, il existait une sorte de rivalité entre Alexandre et Napoléon. Enfin, c'est le tsar qui la ressentait, comme l'a bien expliqué Sokolov. Napoléon n'en avait cure, mais le plaçait au-dessus de l'empereur d'Autriche et du roi de Prusse... Toutefois, il me semble établi que Napoléon ne compte plus guère sur l'alliance russe, après avoir été éconduit pour obtenir la main d'une grande-duchesse. L'annexion du Oldenbourg en est la preuve la plus flagrante. C'est une blessure d'amour-propre infligée au tsar : "tu me refuses la main de ta jeune soeur, je confisque le duché de la soeur aînée" ! C'est presque médiéval, comme conflit... Mais pourtant, Alexandre ne bougera pas et ravalera l'outrage ! Il est clair qu'à partir de cet instant, Napoléon sait qu'il lui faudra dompter le despote du Nord. Les considérations stratégiques deviennent secondaires. Tous ses efforts pour amadouer le tsar ont échoué. Il ne reste plus qu'à le terrasser. C'est là que de Gaulle a raison : l'hubris de Napoléon l'emporte au-delà de toute rationalité...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Sympa les renseignements sur la jeunesse de De Gaulle ; vous avez des sources ? Pour le reste, je n'ai pas grand chose à ajouter. Vos arguments sont solides, mais n'emportent pas la conviction. Il semble que le tsar ait voulu obtenir la garantie que jamais la France ne permettrait la restauration d'un royaume de Pologne. Cette garantie, Napoléon n'a pas voulu la donner... Qui plus est, je crois que le tsar ne voulait pas attaquer sans la certitude que la Prusse et l'Autriche marcheraient avec lui. Il est peu probable que cette situation se soit réalisée en 1813. Je ne m'engagerai pas pour 1814, on ne refait pas l'histoire.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Et puis, on tombe dans l'uchronie ; on peut aller jusqu'à sonder l'hiver russe de 1813, etc.

Je crois avoir lu (mais où ?) que l'hiver commença plus tard en 1813, en tout cas qu'il fut moins précoce et froid que celui de 1812... J'ai fait quelques recherches depuis, mais je n'ai rien trouvé...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

on peut citer notamment la position du russe Davydov dont la thèse consiste à dire que le froid de l'hiver russe ne fut pas si rude que cela et qu'il n'est pas la cause essentielle de la déroute de l'armée française en 1812-13...