Lettre de Napoléon à Decrès datée du 18 avril 1808 :
"Monsieur Decrès, méditez l'expédition d'Alger tant sous le point de vue de mer que sous celui de terre. Un pied sur cette Afrique donnera à penser à l'Angleterre. Y a-t-il sur cette côte un port où une escadre soit à l'abri d'une force supérieure ? Quels seraient les ports par où l'armée, une fois débarquée, pourrait être ravitaillée et combien l'ennemi pourrait-il bloquer de ports différents ? Il n'y avait guère en Égypte que le port d'Alexandrie. Rosette était un port très-dangereux; cependant on le comptait. Ici, je crois qu'il y en a une douzaine. Combien peuvent-ils contenir de frégates, de bricks et de gabares ? L'escadre de l'amiral Ganteaume entrerait-elle à Alger et y serait-elle à l'abri d'une force supérieure ? Quelle est la saison où la peste n'est plus à craindre et où l'air est bon ? Je suppose que ce doit être en octobre."
Suite à la reconnaissance du chef de bataillon Boutin, un débarquement fut projeté à Sidi Ferruch. La supériorité de la Royal Navy empêcha ce projet d'aboutir.
Le corps expéditionnaire français, sous le commandement de Bourmont, le traitre de Waterloo, y débarqua en 1830. La pensée impériale était relayée par les Lys...
Un général français avait conçu le projet grandiose d'une algérie française. Un autre général devait y mettre un terme définitif...
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