Il est certain qu'en cas de succès, l'Autriche aurait dû mobiliser davantage de troupes. Surtout, Napoléon n'aurait pas été contraint de laisser Suchet et Brune sur les Alpes avec des effectifs conséquents. Dès-lors, Waterloo aurait pu prendre une autre tournure... (Bruno) ...
En effet, Cher Bruno, il est assez aisé d'imaginer sur ce coup-là, une suite compètement différente quant à Waterloo ...
Concernant Tolentino, il est un fait certain que les focres de Niepperg marchant sur Bologne et celles de Bianchi sur Florence, le roi de Naples était menacé d'être encerclé, d'où ce repli qui se transforma en désastre quand l'arrière-garde de Lechi fut surprise par Neipperg.
N'obtenant pas l'armistice qu'il demandait, Murat en tentant de chasser Bianchi de Tolention le 2 Mai, mais la résistance adverse fut acharnée, et c'est d'ailleurs là que mourut d'Ambrosio.
Les offensives furent menées avec mollesse, soi-disant à cause de la chaleur ...
Bref, la débandade ne tarda pas à survenir, d'Aquino ne parvenant pas à retenir ses troupes.
C'est la panique générale et le 4 Mai, d'Aquino somme Murat d'abdiquer ...
Comme disaient les adversaires de Murat :
"
La commedia è finita !" ...
Juste un mois avant cette bataille, Murat avait encore pris des initiatives personnelles qui contrarièrent fortement l'Empereur ...
Mais, ne recevant que des fragments d'information, Napoléon décida d'envoyer Belliard auprès de son beau-frère, afin d'en savoir plus...
Le général avait conservé les propos de l'Empereur :
-"Je suis très contrarié que Murat ait commencé. Je ne veux pas la guerre"...
-"il me paraît bien difficile, réplique Belliard, de l'éviter, à moins, comme on le dit, que vous n'ayez des arrangements pris avec l'Autriche"
-"Je n'en ai aucun, répond l'Empereur ; je n'ai pas encore pu faire passer un courrier. Murat a agi pour moi. Je le soutiendrai. Vous lui direz que j'organise une armée sur la frontière du Piémont, pour lui donner la main ; il faut arriver à Milan. Murat rêve la souveraineté de l'Italie ; je ne conçois pas l'unité, mais bien deux divisions possibles séparées par le Pô. Si la division a lieu, Murat prendrait la rive droite, et je disposerais de la rive gauche. Quant au Pièmont et à Gênes qui doivent être reliés à la partie de la rive gauche, on en reparlera plus tard"... 