L'Énigme des Invalides

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 Sujet du message : Enghien et Bonaparte
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Par Boulay de la Meurthe

PARTIE I
LE LICENCIEMENT
L'armistice conclu à Steyer, le 25 décembre 1800, termine la campagne en Allemagne. - Il trouve le corps de Condé en retraite dans la vallée de la Mur. - Composition de ce corps, divisé en régiments nobles et régiments soldés. - La désorganisation de l'armée autrichienne fait regarder la paix comme inévitable. - Les commissaires anglais. - Wickham prescrit la vente des chevaux des Condéens. - Il donne aux nobles le choix entre un licenciement avec prime, et un embarquement dont il ne précise pas la destination. - La machine infernale. - Armistice en Italie. - Enghien rejoint à Graz la princesse Charlotte de Rohan. - Pendant cette absence, désertion parmi ses dragons.
Ordre du jour de Condé, du 9 février 1801, annonçant que l'embarquement se fera probablement pour l'Égypte. - Il refuse de s'y rendre. Enghien refuse de même. - Cet exemple est suivi par la plupart des nobles, qui rentrent clandestinement en France. - Nouvelle que Paul Ier a explusé Louis XVIII de Mitau; qu'il se rapproche de Bonaparte et provoque la Ligue du Nord contre l'Angleterre. - Proposition inutile faite à Enghlen de former un régiment au service anglais.
Paix de Lunéville. - En Angleterre, un nouveau cabinet commence à négocier avec la France. - Pouvoirs confiés à Wickham pour le corps de Condé. Il en prononce la dissolution, qui s'exécute le 30 avril. - Les non-licenciés, réduits à un petit nombre, entrent dans les "Chasseurs britanniques." - Condé, pour soutenir les intérêts des nobles pensionnés, se décide à aller en Angleterre, où se trouve déjà son fils, le duc de Bourbon. - Excursion qu'il fait d'abord à Vienne avec Enghien. - Assassinat de Paul Ier. - Les Anglais maîtrisent la Ligue du Nord. - Leurs succès en Égypte. - Adresse d'Enghien pour conserver son indépendance sans perdre la pension anglaise. Il veut rester sur le continent, pour être éloigné de Condé, avec qui il a des rapports difficiles, et se tenir à portée de servir dans l'armée autrichienne, en cas d'une guerre nouvelle. - Il renonce à Graz et vient, avec la princesse Charlotte, s'établir à Ettenheim, possession du vieux cardinal de Rohan. 1
PARTIE II
LE DUC D'ENGHIEN PENDANT LA PAIX
Préliminaires de paix avec l'Angleterre, le 1er octobre 1801. - La paix générale. - La démission est demandée à tous les évêques, d'après le Concordat. - Elle est donnée par le cardinal de Rohan. - La princesse Louise de Condé prend l'habit religieux à Varsovie. - Enghien obtient une pension anglaise. - Il reste en désaccord avec ses parents sur son désir d'entrer à un service étranger. - Sa vie tranquille à Ettenheim. - Il est abandonné par ses aides de camp, et cherche vainement à les remplacer par M. de Marans.
Congrès à Amiens: le traité y est conclu le 25 mars 1802. - Promulgation du Concordat. - Consultat à vie. - Sénatus-consulte d'amnistie pour les émigrés. - Installation à Strasbourg de l'ancien évêque constitutionnel Saurine. - Etteheim est attribué au margrave de Baden, qui autorise Enghien à y continuer son séjour. - Le Brisgau demeure occupé par les Français. - Voyage d'Enghien en Suisse, au début des troubles de ce pays. - Le cardinal de Rohan meurt le 17 février 1803: son testament en faveur de la princesse Charlotte. - Enghien suit attentivement les indices, de plus en plus graves, d'une rupture entre la France et l'Angleterre. 95
PARTIE III
LE P. CONSUL ET LES BOURBONS PENDANT LA PAIX
Pendant la discussion des préliminaires de paix, le P. Consul réclame vainement au cabinet Addington l'éloignement de Georges et celui de Dutheil, agent de comte d'Artois, comme instigateurs de la machine infernale. - Au congrès d'Amiens, le projet anglais ayant proposé des cas d'extradition, le P. Consul cherche à s'en servir contre le comte d'Artois, les Chouans, et même contre le pamphlétaire Peltier.- L'article 20 du traité d'Amiens reste peu explicite. - Georges obtient du ministère anglais que ses officiers, traqués en Bretagne, se réfugient dans les îles normandes. - La présence des d'Orléans à un banquet fait renouveler une demande plus étendue d'expulsion. - Elle est regardée comme contraire à l'honneur de l'Angleterre par l'opposition qui se manifeste dans la presse et le Parlement contre le traité, et bientôt par le ministère lui-même, qu'alarme la puissance grandissante de la France. - Insistance hautaine du P. Consul: article du Moniteur du 8 août 1802 et note inutile du 16.
En Allemagne, Louis XVIII renonce à ses avances auprès du P. Consul - Il sollicite du tsar Alexandre des moyens fixes de subsistance. - Circulaire russe de janvier 1802 engageant les Puissances à y contribuer. - M. d'Haugwitz à Berlin, M. de Morkov à Paris en entretiennent le gouvernement français: l'idée d'une abdication de la maison de Bourbon se fait jour. - Louis XVIII, invité par le tsar à revenir en Russie, s'y refuse. - Son établissement à Varsovie ne semble pas contesté par le P. Consul. - Le séjour d'Enghien à Ettenheim reste inaperçu.
Tension croissante des rapports entre la France et l'Angleterre, dès octobre 1802. - Des causes profondes de rivalité s'aigriront encore par des récriminations devenues réciproques sur les journaux. - Arrivée des ambassadeurs Andreossy à Londres, et Whithworth à Paris. - Envoi d'observateurs en Angleterre. - Surveillance secrète à Édimbourg et à Varsovie. - Conversations du P. Consul et Talleyrand avec Whitworth les 3 janvier et 13 février 1803. - Procès de Peltier. - Le message du roi d'Angleterre du 8 mars annonce des armements. - Le P. Consul relève ce defi, le 13, devant lord Whitworth.
Préoccupé de consolider son pouvoir pour le présent et pour l'avenir, le P. Consul tente d'obtenir que les Bourbons renoncent à leurs droits en échange d'un sort assuré. - Ouvertures à cet égard de Talleyrand à Lucchesini. - Le roi de Prusse se fait l'intermédiaire de cette négociation indirecte à Varsovie. - Refus péremptoire de Louis XVIII, qui fait associer à son manifeste tous les princes de sa maison. - Adhésion du duc d'Enghien. - Ces démarches, rendues publiques par les Princes après la déclaration de guerre, seront désavouées par le P. Consul. 169
PARTIE IV
LA CONSPIRATION DE GEORGES ET LA GUERRE
Réunion des officiers bretons près de Southampton. Georges est chargé de leur distribuer une solde, ainsi qu'à quelques chouans normands. - Inquiet de voir le Consulat se consolider, il persévère dans son ancien projet d'attaquer et de renverser Bonaparte dans la capitale pour rétablir la royauté. - Deux chouans normands, Picot et Lebourgeois, partent de Londres dans les derniers jours de 1802, proférant des menaces: ils sont arrêtés en Normandie.
L'annonce de la guerre excite les espérances des royalistes. - A Varsovie, Louis XVIII désapprouve par avance toute insurrection ou tout attentat. Il voudrait agir sur l'opinion par son programme, et envoie Cléry en France pour l'expliquer. - A Londres, plans militaires de Willot, de Danican, de Botherel, plus tard de Dumouriez. Plan d'une coalition entre royalistes et jacobins fabriqué par Mehée: cet aventurier sans consistance est éconduit par Monsieur, puis par Louis XVIII; il finit par obtenir des ministres anglais d'aller à Munich comme auxiliaire de leur agent, M. Drake. - Georges, étranger à ces plans, veut agir en personne. Avec les fonds dont il dispose il confie successivement à d'Hozier et à Hermely le soin de préparer, avec l'aide du normand Raoul Gaillard, des gîtes dans Paris, et des étapes depuis la côte normande. - Regardant le renversement de Bonaparte comme un moyen et le relèvement du trône comme le but, il exige que Monsieur assiste à la contre-révolution et la dirige. - Monsieur s'y engage; toutefois, dans la persuasion que Bonaparte serait d'abord remplacé par Moreau, il veut se servir de Pichegru pour amener ce général mécontent à jouer le rôle de Monk. Déjà Moreau a consenti à se réconcilier avec Pichegru; mais ses dispositions politiques restant douteuses, un émissaire, Lajolais, est envoyé en mai vers lui pour les sonder.
Pourparlers de Monsieur avec le cabinet anglais, au mois de juillet. Ce cabinet subordonne toute tentative de soulèvement en France à l'attitude de l'Europe et l'issue de la descente: néanmoins ses agents, M. Frère à Madrid, et M. Drake à Munich, reçoivent des fonds pour travailler les provinces de l'Est et l'ancienne Vendée. - Recrutements projetés en Allemagne. - Réorganisation des correspondances de Jersey et d'Abbeville. - Le projet de Georges reste dissimulé sous le nom de contre-révolution, pour laquelle Monsieur obtient des ministres, sous sa responsabilité, un subside dont l'emploi n'est pas précisé.
Georges, débarqué le 21 août par la marine anglaise, se cache dans Paris. Il fait partir pour La Bretagne La Haye de Saint-Hilaire, puis de Bar, afin de préparer éventuellement des troubles, de lui recruter quelques hommes de main et de donner le change sur sa présence à Paris. - Pendant quatre mois il demeure dans l'inaction, attendant les ordres de Monsieur. - De son côté, Monsieur attend les réponses de Lajolais, les fait hâter par Rochelle, en reçoit en novembre, et fait embarquer un second détachement de chouans avec un des Polignac. - Enfin en décembre, Lajolais et Rochelle reviennent près de Pichegru. Illusions qu'ils rapportent sur Moreau. - Monsieur, comme en 1800, se laisse refuser par les ministres l'autorisation de se rendre en France; il l'obtient pour Pichegru, qui s'embarque en janvier afin de prendre avec Moreau la direction de l'entreprise. Vingt-cinq officiers de Georges sont mandés de Southampton pour l'exécuter. - Mécompte de Georges en ne voyant pas arriver le prince. Mécompte de Pichegru, à qui Moreau refuse de servir la cause royale. Le complot se trouve désorganisé au moment où il est découvert 293
PARTIE V
LE DUC D'ENGHIEN PENDANT LA GUERRE
Dernières discussions entre la France et l'Angleterre. - Les deux ambassadeurs s'embarquent le 17 mai 1803. - Occupation du Hanovre par les Français. - L'Angleterre paraît d'abord isolée; mais le sentiment national s'y réveille avec force. - Enghien, prévoyant des désertions nombreuses parmi les soldats français et les Suisses, rêve de se mettre à leur tête. - Ses parents lui conseillent d'attendre et le pressent de s'éloigner de la frontière. - Il pense à se transporter à Fribourg en Brisgau. - Une offre du duc d'aller en Angleterre pour repousser l'invasion demeure sans réponse.
Condé obtient enfin une augmentation de pension pour les Condéens restés hors de France. - Circulaire de Jacques aux pensionnés dans le voisinage d'Ettenheim. - Démarches de M. Drake auprès des Condéens en Allemagne, et lettre du comte de Lanan à Enghien. - Chances croissantes d'une guerre continentale. - Dispositions équivoques de l'Autriche, de la Russie; humeur du roi de Suède. - Note d'Enghien demandant à s'employer soit en Angleterre, soit sur le continent. - Elle est remise à M. Stuart, agent anglais à Vienne. - Le comte de Cobenzl en entretient M. de Champagny. - Affaire de la succession du cardinal de Rohan. - Carnaval de 1804 à Ettenheim.
Nouvelle de l'arrestation de Moreau et de la conspiration de Paris. - Enghien n'en a pas été informé par ses parents. - Son sentiment sur les complots. - Avertissements divers qu'il reçoit pour sa sûreté: il reste néanmoins à Ettenheim 405
APPENDICES 481
I. - Officiers de Georges réfugiés en Angleterre. 481
II. - Les débarquements 491
III. - Prévenus impliqués dans le procès 493
IV. - Notices sur les prévenus 495
V. Les arrestations 499
EXPLICATION DES DOCUMENTS EN LANGUES ÉTRANGÈRES. 502
TABLE DES DOCUMENTS 506
TABLE DES MATIÈRES 517



Dernière édition par Bruno Roy-Henry le 07 Avr 2006 16:16, édité 1 fois.

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PARTIE VI
DÉCOUVERTE DU COMPLOT
Recherches de police avant la découverte du complot. - 1e En France. - Le mécontentement le plus sérieux et le plus surveillé est celui de plusieurs généraux contre l'élévation de Bonaparte: Il est avivé par le concordat et le consulat à vie. - Coup de tête du général Simon à Rennes. Propos de Delmas. - Moreau devenu le point de mire de ces malveillants. - Fauche-Borel et l'abbé David, qui ont travaillé à le reconcilier avec Pichegru, sont emprisonnés. - Les chefs suspects sont exclus des commandements pour la guerre. - Les jacobins restent décimés depuis la machine infernale. Le parti royaliste est presque aussi impuissant. - Éloignement d'émigrés revenus d'Angleterre. - Essais illusoires des quelques royalistes pour se concerter avec des jacobins, et arrestation de Garrez de Meslère. - Stérilité de la mission de Clery. - Décadence des organisations royalistes en province. Celles du Midi et de l'Est sont annulées. Dans l'Ouest, l'ancienne Vendée, épuisée, est à peine agitée en novembre par quelques émeutes partielles; la Bretagne, pacifiée, écoute peu les excitations des officiers de Georges. - 2e A l'étranger. - Missions secrètes contre les menées des Anglais et des émigrés: Ducango envoyé à Vienne, Colleville à Hambourg, Goldsmith à Varsovie, où Galon Boyer continue à observer la cour de Louis XVIII. - Reclamations contre des émigrés remuants en Italie et en Allemagne, surtout contre d'Antralgues et Vernègues. La dénonciation la plus efficace est faite par Mehée, qui découvre spontanément les intrigues de M. Drake à Munich et de son correspondant à Offenburg, M. de Mussey. - De retour à Paris, Mehée se met sous la direction du Grand Juge et même du Premier Consul, pour provoquer de nouvelles confidences de M. Drake.
Découverte successive du complot. - Deux chouans bretons, Querelle et de Sol, sont arrêtés en octobre 1809, à Paris, sans qu'on les sache complices de Georges. - Indices fournis par les lettres de De Bar surprises en Bretagne. - A la fin de décembre, le Premier Consul, soupçonnant une machination et voulant l'intimider, traduit devant une commission militaire Querelle et de Sol, auxquels il adjoint trois autres chouans, dont Picot et Lebourgeois. - Le 26 janvier, Querelle, condamné comme espion, rachète sa vie en trahissant l'arrivée de Georges dans la capitale. - Rechercho immédiate de ses étapes jusqu'à la côte normande. - Le conseiller d'État Réal est chargé d'instruire le complot: déjà le Premier Consul s'est assuré de Paris par le choix de Murat comme gouverneur. - Un affidé, Troche, saisi près de la côte, révèle le second débarquement; il révèle aussi le troisième, mais sans les noms. - Un quatrième étant annoncé par lui comme imminent, Savary court en poste pour le surprendre a la falaise de Biville. - II le manque, mais s'empare de la correspondance anglaise d'Abbeville. - A Paris, L. Picot et Bouvet de Lozier, compagnons de Georges, font enfin connaître l'arrivée de Pichegru et ses pourparlers avec Moreau. - Arrestation de Moreau: elle devient l'incident politique les plus grave de la conspiration. - État des esprits. - Pichegru est livré. Mesures rigoureuses pour s'emparer de Georges 1
PARTIE VII
L'ENLÈVEMENT
Premiers indices de guerre continentale. - L'Angleterro d'abord sans alliés. - Préventions qu'elle rencontre dans les Cours. - Maladie de Georges III. - Le tsar Alexandre, irrite contre l'expansion française en Europe, cherche a profiter des événements pour l'amoindrir. - Il insiste pour que nos troupes abandonnent leurs positions au nord de l'Allemagne et au midi de l'Italie. - Il présente un plan de médiation qui resserrerait la France dans ses frontières. - Ces causes profondes de dissentiment se compliquent avec des griefs secondaires, quand le Premier Consul réclame le remplacement de M. de Morkov, l'expulsion des émigres d'Antralgues et Vernégues. - Les armées russes ne pouvant faire campagne en Allemagne sans traverser l'Autriche ou la Prusse, le Premier Consul s'efforce de contenir ces deux puissances. - La Prusse, sollicitée par ses offres d'alliance et des tentations sur le Hanovre, mais gênée par le cantonnement des Français dans cet électoral, continue à louvoyer dans la neutralité. - L'Autriche, ulcérée par des pertes en Italie et en Empire, mais encore sous le coup de la défaite, n'ose s'engager dans une coalition et temporise. - Néanmoins une marche de ses troupes, à l'occasion de difficultés avec la Ravière et dans la Souabe, suffit pour lui attirer des menaces du Premier Consul. Note de Talleyrand, remise le 9 mars 1801.
Dénonciation et ordres contre le duc d'Enghien. - L'annonce des mouvements militaires des Autrichiens en Souabe conduit vers les bords du Rhin les recherches de la police. - Méhéo repart le 20 février pour Strasbourg. - Il y charge le capitaine Rosey d'allée à Munich pour faire parler M. Drake. - Lui-même retourne à Offenburg pour faire parler M. de Mussey. - Son rapport sur cette visite signale le duc d'Enghien comme chef d'un rassemblement d'émigrés sur le Rhin. - Tournée de Méhée vers la Suisse. - Autres dénonciations envoyées de Strasbourg contre les émigrés d'Offenburg. - La correspondance saisie à Abbeville apprend qu'à Stuttgart M. Spencer Smith doit concourir aux menées de M. Drake. - Le nom d'Enghien semble une révélation au Premier Consul, qui prescrit, le 1e mars, de s'assurer si ce prince est encore à Ettenheim. - Ordres contre M. de La Rochefoucauld, puis contre le général Desnoyers, qui essaient d'obtenir à Varsovie une adhésion à leurs projets. - Nouveaux avis sur l'avance de forces autrichiennes en Souabe. Envoi, le 7 mars, d'un officier français pour la vérifier, tandis que le Grand Juge propose l'extradition des émigrés d'Offenburg. - Ordres contre eux et contre ceux de Frelburg dans le Brisgan autrichien. - Le 9 mars, arrivée du rapport sur le séjour du duc d'Enghien. Une confusion de noms fait croire à la présence de Dumounez à Ettenheim. - Le même jour, Georges est saisi dans la rue. Ses déclarations et celles de son compagnon sur le rôle d'un prince dans le complot. - Le 10 mars, seconde note comminatoire contre l'Autriche; résolution prise en conseil privé de faire enlever le duc d'Enghien. - Instructions dictées à cet effet par le Premier Consul. - Envoi des généraux Ordener et Caulaincourt pour les accomplir.
Les enlèvements a Offenburg et a Ettenheim. - Strasbourg. - Le préfet obtient l'arrestation provisoire, à Offenburg, de la baronne de Reich, ancienne complice de Pichegru. - Passage de Méhée allant à Paris et retour de Rosey. - Le général Ordener arrive dans la nuit du 12 au 13 mars. - Les dispositions pour les enlèvements sont décidées dans un conseil tenu avec M. de Caulaincourt, qui atteint Strasbourg dans la soirée du 13. - Départ immédiat pour Paris de courrier Thibaud. - Dans l'après-midi du 14 rapport de l'émissaire Pfersdorf, envoyé la veille a Ettenheim. - Nuit du 14 au 15 mars. - Expédition contre Offenburg, dirigée par les généraux Caulaincourt et Leval. - On saisit la baronne de Heich et quelques émigrés sans importance, mais on manque M. de Mussey. - Expédition contre Ettenheim, dirigée par les généraux Ordener et Frirlon. - Imprudence du duc d'Enghien: après avoir envoyé la veille se renseigner à Offenburg, il a fait suivre, le matin du 14, l'émissaire Pfersdorf, mais a négligé dans la soirée un avis pressant de M. Roesch, maire de Rheinau. - Il est enlevé le 15, à cinq heures du matin. - L'erreur sur Dumouriez se découvre. - Le duc, conduit à la citadelle de Strasbourg, y passe les journées du 16 et du 17. - Examen de ses papiers. Lettre qu'il écrit à la princesse Charlotte. - Dans la nuit, il est eveillé et dirigé sur Paris 147
PARTIE VIII
LA SENTENCE DE VINCENNES
Arrivée des courriers de Strasbourg. - Le courrier Thibaud annonce, le soir du 15 mars, les préparatifs des enlèvements et remet le rapport de Hosey. - Le Premier Consul décide à l'avance que le duc d'Enghien et Dumouriez seront dirigés sur Paris, pour être jugés à Vincennes par une commission militaire. - Arbitraire dans la survivance et les attributions de ces commissions. - Retour et récits de Méhée. - Dans la journée du 17, le courrier Clermont apprend que le duc a été enlevé; que Dumouriez n'a pas été trouvé à Ettenheim, ni l'état-major d'émigrés à Offenburg; que le général Desnoyers a été arrêté à Strasbourg. - Offre inutile au colonel Préval d'être rapporteur de la commission militaire. - Le Premier Consul dicte un interrogatoire pour l'affaire La Rochefoucauld, donne des ordres contre l'abbé Delamarre à Leipzig, fait envoyer des instructions pour une seconde mission de Rosey a Munich. - Dans la matinée du 19, arrivée d'un troisième courrier, porteur des papiers d'Ettenheim. - Il en ressort, aux yeux de Premier Consul, la preuve que le duc insistait pour servir l'Angleterre et attendait l'occasion de pénétrer en Alsace avec des Condéens et des déserteurs. - Ensemble de precautions contre les menées anglaises en Allemagne, qui paraissent comb avec un bouleversement en France: nouvelle note contre les mouvements militaires des Autrichiens en Souabe; préparation par le Grand Juge d'un rapport dévoilant le plan d'insurrection de M. Drake dans l'Est; demandes d'expulsion contre tous les émigres de la rive droite du Rhin. - Faux bruits sur la présence secrète d'un prince à Paris.
La commission militaire de Vincennes. - Le duc d'Enghien, conduit d'abord à Paris dans la journée du 20 mars, est enfermé à Vincennes à cinq heures et demie du soir. - La commission militaire est composée dans la soirée par Murat avec tous les colonels en garnison à Paris. - Présidence du général Rulin, commandant dans la garde consulaire. - Missions parallèles à Vincennes, destinées par le Premier Consul à son aide de camp, Savary, revenu de Normandie, et au conseiller Réal. - Instructions précises préparées pour ce dernier. - Le duc, interrogé à minuit par le rapporteur, demande à être entendu du Premier Consul. - Une heure après, il comparait devant la commission militaire. - Noble témérité de son langage. - Condamné comme émigré à la solde anglaise et en armes contre la France, non comme conspirateur, il est exécuté à trois heures du matin, le 21 mars. - En revenant de Vincennes, Savary croise M. Réal à la barrière. - Conséquences de l'absence étrange de M. Réal. - Le texte informe du jugement est refait à la Malmaison. 273
PARTIE IX
LE LENDEMAIN DE LA MORT
Le jugement au Moniteur. - Premières rumeurs de l'exécution, répandues dans la soirée du 21 mars. - Dans la nuit, arrivée du dernier courrier de Caulaincourt, avec les réponses de la cour de Baden aux notes de Talleyrand, des 10 et 11 mars, l'annonce qu'elle donnera à la Diète une connaissance verbale des enlèvements, le récit d'une incartade du roi de Suède. - La rédaction refaite du jugement est insérée au Moniteur du 22. - Vive émotion dans la capitale. - Relations des ministres étrangers. - M. de Dalberg prend le parti de ne pas réclamer sans ordre.
Rapport du Grand Juge sur Drake. - Ce rapport, détournant l'attention vers les intrigues des diplomates anglais, est communiqué au Sénat le 23 et publié dans le Moniteur. - Circulaire de Talleyrand le notifiant aux ministres étrangers à Paris. - Ceux-ci essaient vainement de s'entendre pour une réponse collective. Leurs réponses, sauf celle de l'envoyé de Suède, sont reproduites individuellement au Moniteur. - L'exécution du duc est blâmée par tous les partis, et même dans la famille consulaire. - Silence commandé aux journaux. - Démission de Chateaubriand. - Le 24, clôture de la session du Corps législatif: contraste entre le discours du conseiller Fourcroy et celui du président Fontanes. Propos véhements du Premier Consul contre les Bourbons devant le Conseil d'Etat. Explications hautaines de Talleyrand à nos envoyés dans les cours. - Note sur les propos de M. Frere; representant de l'Angleterre a Madrid. - Le 27, la commission du Sénat, réunie pour examiner le rapport sur Drake, propose l'empire héréditaire. Cette proposition, dont le principe était agité déjà en France et en Europe, est apportée le soir par M. Le Couteulx de Canteleu à la Malmaison. - Indices nouveaux contre la complicité du duc d'Enghien 353
EXPLICATION DES DOCUMENTS EN LANGUES ÉTRANGÈRES 451
TABLE DES DOCUMENTS 455
TABLE DES MATIÈRES 465

FIN DU TOME DEUXIÈME


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Message Publié : 17 Fév 2006 19:36 
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TABLE DES MATIÈRES
LES SOURCES VII
PARTIE X
LA FAMILLE
La découverte de la conspiration est connue le 17 mars en Angleterre. - Attitude des journaux de l'opposition. - Mission du chouan Stevenot pour secourir les conjurés. - Le duc de Berry renvoie en Allemagne son aide de camp, M. de La Ferronnays. - Monsieur désavoue auprès de Louis XVIII sa participation dans le complot. Ses regrets se concentrent sur la mort de Mme de Polastron.
Le 2 avril, on apprend à Londres et à Varsovie l'enlèvement et le jugement du duc d'Enghien, l'exécution demeurant encore douteuse. - A Londres, démarches de Condé auprès des gouvernements anglais et russe. Protestations de sympathie au nom des princes d'Orléans. Offres de service de M. de Bruslart. - A Varsovie, Louis XVIII invoque l'intervention des cours. - Déjà le roi de Suède, sollicité par la princesse Charlotte, a envoyé à Paris le colonel Tawast pour intercéder, et réclame inutilement le testament d'Enghien.
La nouvelle certaine de l'exécution arrive seulement le 8 avril à Varsovie et le 10 à Londres. - Louis XVIII en fait part aux souverains. Sa lettre au roi de Prusse n'est pas ouverte. Questions qui lui sont posées par ordre du gouvernement prussien. La princesse Louise de Condé se plaint de malveillance dans son couvent. - De son côté, Condé notifie la mort de son petit-fils aux cours, sauf à celle de Berlin. Échange de lettres entre le duc et la duchesse de Bourbon. Condé et Bourbon affirment à Louis XVIII que le duc d'Enghien était étranger au complot. - Cérémonies religieuses à Londres et oraisons funèbres. - Condé reçoit de la princesse Charlotte l'assurance qu'elle n'était point mariée. - La pension du duc est demandée pour la princesse de Monaco et Adèle de Bourbon.
Les branches régnantes de la maison de Bourbon à Madrid, à Florence, à Naples, éludent de se compromettre 1
PARTIE XI
L'EUROPE. - NAPOLÉON EMPEREUR. - LES NOTES RUSSES
A RATISBONNE ET A PARIS
Attitude des Puissances.
La violation du territoire d'Empire, aggravée par l'exécution du duc d'Enghien, émeut presque partout l'opinion. - Elle donne, néanmoins, peu de prise à l'Angleterre sur la politique des cabinets.
L'électeur de Baden se bornant à faire circuler à Ratisbonne un récit verbal des enlèvements et à publier sous main la preuve qu'il n'y a point connivé, la Diète ne se regarde pas comme saisie. - A Vienne, le chef de l'Empire observe aussi un silence officiel. Ses soucis principaux restent fixés sur la demande d'un rappel de ses troupes, qu'il refuse en partie à la France; ils se porteront bientôt sur le titre impérial, conféré à Bonaparte. Les entretiens du comte de Cobenzi deviennent aigres avec l'ambassadeur d'Angleterre et restent évasifs avec celui de Russie.
A Berlin, explosion du parti antifrançais. Cependant le roi, déjà désabusé de ses velléités secrètes d'armements, se contente de décliner toute alliance avec le P. Consul.
A Pétersbourg, où la chancellerie continuait à travailler sourdement les cours de Berlin, surtout de Vienne, et venait d'abandonner sa proposition d'une médiation franco-russe en Allemagne, cet esprit croissant d'hostilité s'irrite hautement par l'affaire d'Ettenheim. - Dans un conseil du 17 avril, Alexandre décide de rompre les relations diplomatiques avec la France, de saisir formellement la Diète, d'afficher par un deuil sa réprobation personnelle pour la mort d'Enghien.
Napoléon empereur.
En vue de ménager la reconnaissance de sa dignité impériale, Bonaparte modère ses exigences à l'égard de l'Autriche et affecte de ne plus insister sur l'alliance prussienne.
Difficultés dans la famille consulaire sur l'hérédité. - Rôle du Sénat. Discours au Tribunal, mêlés d'attaques unanimes contre les Bourbons. - Une circulaire de Talleyrand du 7 mai annonce la transformation prochaine du consulat à vie en empire héréditaire.
Les notes russes à Ratisbonne et à Paris.
Une note russe, dénonçant les enlèvements, est distribuée le 7 mai à la Diète. Elle est suivie, le 14, par une déclaration autrichienne invitant la France à s'expliquer. Incartade du roi de Suède.
D'un autre côté, à Paris. M. d'Oubril remet, le 12 mai, une note pour protester contre la violation du territoire germanique et faire savoir que la Diète en est saisie. - Bonaparte, instruit en outre du deuil de la cour russe pour le duc d'Enghien, ordonne aussitôt à Hédouville de prétexter un congé pour se retirer. Il signifie l'intention d'augmenter ses forces en Hanovre, à moins que la Prusse ne s'oblige éventuellement à interdire tout passage aux troupes russes. - Nouvelle que Pitt va remplacer Addington. - Réponse sévère, remise le 16, par ordre de Bonaparte, à M. d'Oubril, qui néanmoins prend sur lui de suspendre la demande de ses passeports.
La proclamation de l'empire français, survenue le 18 mai, fait renoncer à une seconde note, aussi vive, que Napoléon dicte après lecture de la note russe de Ratisbonne. - Pour parer à cette note du 7 et à la déclaration autrichienne du 14, l'électeur de Baden est invité à proposer à la Diète de passer à une espèce d'ordre du jour 101
PARTIE XII
POURSUITES CONTRE LES ROYALISTES ET LES AGENTS ANGLAIS.
PROCÈS DE MOREAU ET DE GEORGES
Mesures contre les royalistes au dehors.
Les arrestations de royalistes en France se rattachent au complot, et non à une politique de réaction.
En Allemagne, la police ne découvre ni légion d'Enghien ni comité d'Offenburg. Les édits d'expulsion contre les émigrés s'exécutent mollement, notamment en Bavière. - Pénurie des Condéens forcés de se déplacer. - Nouvelles listes d'émigrés. - Le séjour de Louis XVIII en Prusse reste toléré; ses correspondances avec l'intérieur sont interrompues; ses représentations à l'étranger sont annulées ou supprimées. - Ses embarras d'argent.
Libelles et journaux malveillants en Allemagne.
Le P. Consul poursuit surtout les émigrés protégés par la Russie. - Nouvelles demandes de rappel contre d'Antraigues; pression à Rome pour l'extradition de Vernègues. Importance internationale attribuée à ces deux affaires.
En Angleterre, où l'émigration est encore nombreuse, missions secrètes de Dubouchet et de Joliclere, malgré les hostilités.
Mesures contre les agents anglais au dehors.
Pour atteindre les Anglais sur le continent, obstacles élevés contre l'introduction de leurs marchandises et de leurs correspondances. - En représailles de l'occupation du Hanovre, des vaisseaux anglais bloquent l'Elbe et le Weser. - Envoi de Lachevardière à Emden; poste français établi à Meppen; surveillance des courriers et des voyageurs à Husum.
Émotion répandue à Londres par le premier rapport du Grand Juge contre Drake et par la manifestation des diplomates à Paris. - Discours d'Addington et circulaire d'Hawkesbury sur l'affaire Drake.
Un nouveau récit de Rosey, repartit pour Munich et Stutigart, provoque un deuxième rapport du Grand Juge: Spencer Smith surtout y est incriminé, et même accusé de fomenter des troubles à Zurich. - Ces divulgations sont rendues populaires par un livre de Méhée. - Sur les réclamations de la France, les électeurs de Bavière et de Wûrttemberg déclarent cesser toute relation avec Drake et Spencer Smith: ils s'attirent ainsi une rupture diplomatique avec l'Angleterre. - Drake, enfui de Munich, est rappelé à Londres; Spencer Smith erre en Allemagne.
Autres incidents de la campagne contre les agents anglais. - Demande d'expulsion préparée contre Brook Taylor, à Kassel; premières dénonciations contre Rumbold, à Hambourg; suite des bravades de Frere à Madrid; propos d'Elliot signalés à Naples. - Napoléon traite en ministre anglais le chevalier Acton et exige son renvoi de la cour des Deux-Siciles; il traite en conspirateur le capitaine Wright, fait prisonnier en mer.
Jugement de Moreau et de Georges.
Fin des arrestations de la bande de Georges; fuite et mort de Raoul Gaillard. - Publications de Montgaillard sur Pichegru et Moreau en l'an V. - Le suicide de Pichegru délivre Moreau du principal témoin à charge. - Ordre du jour de Murat. - Dictionnaire des compromis.
Les débats du procès de la conspiration commencent le 28 mai. - Silence sur le duc d'Enghien et les généraux mécontents. - Une partie du publics s'intéresse fortement à Moreau, qui, contre l'attente de Napoléon, n'est condamné qu'à deux années de prison. - Grâce accordée à Armand de Polignac. - Les "hommes d'exécution" montent seuls sur l'échafaud avec Georges. - Moreau obtient de partir par l'Espagne pour les États-Unis. Premières velléités de la Russie de se l'attacher.
Rétablissement du ministère de la police avec Fouché. - Détails rétrospectifs sur le complot. - Les compagnons de Georges en Bretagne. - Mise en liberté des prisonniers d'Ettenheim et d'Offenburg. - Publications sur le duc d'Enghien 251
PARTIE XIII
RUPTURE DIPLOMATIQUE AVEC LA RUSSIE. - LOUIS XVIII
DÉLAISSÉ PAR L'EUROPE
Protestations de Louis XVIII.
Protestation contre l'empire héréditaire, envoyée le 6 juin aux souverains. Napoléon l'insère au Moniteur; Talleyrand invite les cours de Berlin et de Vienne à la renvoyer à Varsovie. - Autre protestation en forme de programme, que Louis XVIII veut adresser solennellement aux Français. Il demande à la concerter avec sa famille en Russie, ou sinon en Suède. Retardé par un attentat imaginaire. Il s'arrête a Grodno pour attendre la réponse du tsar.
Les déclarations de Baden et d'Autriche à la Diète.
L'électeur de Baden, mis en demeure par Napoléon, mais influencé par la Russie, essaie d'atténuer sa déclaration, rédigée à Paris. - Ce changement n'est pas admis à Ratisbonne par M. de Gôrtz. Sur une réclamation semblable de Talleyrand, le texte, renvoyé à Karisruhe, y est rétabli dans le sens français. Il est communiqué le 2 juillet à la Diète. - Cependant le chef de l'Empire, continuant ses ménagements pour la Russie, annonce qu'il ne se prêtera point à passer à un ordre du jour; il fait renouveler le 13 juillet à Ratisbonne sa déclaration verbale du 14 mai.
Oubril reçoit ses passeports.
Nouvelle note remise à Paris par M. d'Oubril le 21 juillet: elle relègue au second plan l'arrestation à Ettenheim, et replace au premier la véritable cause de dissentiments, la situation dominante de la France en Europe. - Napoléon, parti le 18 en voyage, s'inquiète des délais apportés par la cour de Vienne à reconnaître son titre impérial, et de l'attitude du chef de l'Empire à Ratisbonne, où elle parait bientôt se compliquer avec un vote de l'électeur de Hanovre. - Vote du roi de Suède et rupture avec la France. - Revue imposante du 16 août au camp de Boulogne. - La reconnaissance de l'empire français par l'Autriche est enfin notifiée à Paris le 24 août. Napoléon, rassuré dès lors de ce côté, fait remettre le 28 août sa réponse à la note russe du 21 juillet. M. d'Oubril réclame et reçoit aussitôt ses passeports. - Dernière note française, confiée à M. de Rayneval: il quitte Pétersbourg. - Alexandre, qui n'a pu encore entraîner les cours de Vienne et de Berlin, fait partir pour Londres M. de Novossiltsov afin de négocier une alliance avec Pitt. Son plan de réorganisation de l'Europe. - La Diète, entrée dans ses grandes vacances, laisse l'affaire d'Ettenheim tomber en oubli.
Louis XVIII à Kalmar.
Louis XVIII apprend que ses projets sont désapprouvés par Alexandre et que ses parents sont empêchés de sortir d'Angleterre. - Embarqué néanmoins à Riga le 14 septembre, il est rejoint à Kalmar par Monsieur, qui a fini par obtenir un passeport. Il ébauche en sa présence la déclaration aux Français. - Par suite, il se voit interdire par la Prusse le retour a Varsovie. Il revient donc à Riga et se fait autoriser, non sans peine, à séjourner de nouveau à Mitau.
Enlèvement de Rumbold. Abandon de Louis XVIII. Sacre de Napoléon. M. Rumbold est enlevé à Hambourg par des troupes françaises. - Le roi de Prusse s'en irrite, mais bientôt, satisfait par la mise en liberté du prisonnier, il revient à son système de neutralité. - Circulaire de Talleyrand à cette occasion et essai d'un blocus continental contre les diplomates anglais. - L'analogie de l'arrestation de M. Rumbold avec celle du duc d'Enghien ne réveille pas l'affaire d'Ettenheim, assoupie à la Diète. - L'Angleterre en guerre avec les Bourbons d'Espagne. - Des craintes sur l'extension française en Italie poussent l'Autriche à des armements secrets. - Au milieu des pourparlers de coalition que la Russie va nouer avec l'Angleterre, puis avec l'Autriche, la cause de Louis XVIII restera abandonnée: elle n'obtiendra que l'adhésion inutile du roi de Suède. - Louis XVIII, après avoir mis sa principale espérance dans les effets de sa déclaration, ne parviendra même pas à la rendre publique. - La nouvelle dynastie des Bonaparte est consacrée par le Pape dans Notre-Dame 379
APPENDICE 537
EXPLICATION DES DOCUMENTS EN LANGUES ÉTRANGÈRES 550
TABLE DES DOCUMENTS 555
TABLES DES MATIÈRES 631



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Message Publié : 17 Fév 2006 19:38 
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TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS VII
LE LICENCIEMENT (supplément de la Partie I) 1
LE DUC D'ENONIEN PENDANT LA PAIX (supplément de la Partie II) 50
LA CONSPIRATION DE GEORGES (supplément de la Partie IV) 105
LE DUC D'ENGNIEN PENDANT LA GUERRE (supplément de la Partie V) 115
L'ENLÈVEMENT (supplément des Parties VII et suivantes) 149
PARTIE ADDITIONNELLE
LA SUCCESSION. - LES HONNEURS
Chodron, venu à Frelburg, reçoit de Londres, en l'absence de Jacques, une procuration pour régler les affaires du duc d'Enghien. Il est invité à se concerter avec la princesse Charlotte. - Papiers d'Enghien. - Renvoi de Paris des titres de ses créances, y compris celles sur Charlotte et sur son père, le prince de Rochefort.
Jacques, sorti de prison, révèle, au commencement de 1805, qu'Enghien a testé en faveur de Charlotte. - Bourbon, déjà nanti par Chodron de l'actif de la succession, le garde par la raison que le texte du testament n'est pas produit. - Jacques est chargé de reprendre à Ettenheim la suite des affaires.
Ordre d'arrestation contre Roesch. - Bienfaisance de Charlotte envers les serviteurs d'Enghien. La guerre la force, ainsi que Jacques, à s'éloigner d'Ettenheim.
Honneurs décrétés en 1816 par la loi du 19 janvier.
Recherche des restes d'Enghien, précédée d'une enquête. - Exhumation et objets recueillis. Le procès-verbal publié ne comprend pas l'enquête.
Bourbon, retourné depuis 1815 en Angleterre, n'en revient qu'après la mort de Condé.
Une colonne est dressée provisoirement dans le fossé de Vincennes, sur l'emplacement du corps. - Un mausolée, sculpté en grande partie par Deseine, sans la contribution des Condé, est destiné à la sainte chapelle du château. La lenteur du travail et des difficultés de juridiction ecclésiastique sur cette chapelle retardent jusqu'en 1804 la translation des restes du duc d'Enghien 187
APPENDICE
JOURNAL DE LA CAMPAGNE DE 1796 PAR LE DUC D'ENGHIEN
CHAP. PREMIER. - Mon arrivée à l'avant-garde. - Evénements qui ont précédé l'ouverture de la campagne 219
CHAP. II. - Les Français passent le Rhin à Kehl. - Premières affaires 222
CHAP. III. - Affaire d'Offenburg. - Retraite dans la vallée de la Kinsing. - Ma réunion avec le corps d'armée de mon grand-père. 225
CHAP. IV. - Position et affaires sur l'Elz. - Retraite sur Villingen. 230
CHAP. V. - Retraite jusqu'au pont d'Altrach. - Affaires d'avant-poste près Wursach 235
CHAP. VI. - Retraite de Memmingen. - Affaire de Kamlach 236
CHAP. VII. - Retraite sur Landsberg. - Affaire de Friedberg - Retraite sur Munich 242
CHAP. VIII. - Détails sur la neutralité des Bavarois. - Position et affaires sur le pont de Munich 245
CHAP. IX. - Victoire de l'archidue. - Les patriotes évacuent Munich 250
CHAP. X. - Affaire de Pöttmes et de Schrobenhausen. - Les Français évacuent Augsburg 254
CHAP. XI. - Les patriotes se retirent au delà de l'Iller. - Affaire du 30 septembre 258
CHAP. XII. - Affaire du 2 octobre. Retraite des Français jusqu'à Neldingen. - Petite affaire près Geisingen. 262
CHAP. XIII. - État général des choses. - Marches de l'archidue. - Départ du comte de la Tour. 267
CHAP. XIV. - Reconnaissance sur Waldau. - Affaire du Hollgraben le 18. 270
CHAP. XV. - Affaire du 19 octobre. - Jonction avec l'archidue à Frelburg. 274
CHAP. XVI. - Affaire de Steinenstadt. - Les Français repassent le Rhin. - Ils gardent la tête du pont d'Huningue. - Quartiers d'hiver provisoires pour le corps de Condé 277
TABLE DES DOCUMENTS 281
TABLE DES NOMS DE PERSONNES ET DE LIEUX. 287
ERRATUM 294

http://gallica.bnf.fr/Catalogue/notices ... tm#listeUC


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