Sur ce même forum, je constate de saines et roboratives réactions aux spasmes haineux d'un énergumène proche mentalement d'un Dutroux qui assimile Napoléon à Hitler, dans la lignée des Ribbe, Caratini, Guillemin et autres...
Le "pseudo-inconnu" est même du lot, ce dont je me réjouis ! Néanmoins, oserai-je remarquer que traiter Richepance d'infâme personnage, c'est -peu ou prou- adopter le même raisonnement que le quasi-dutroux en question ?
Si Richepance s'était conduit d'une façon infâme, les ordres qu'il avait reçus ne le seraient pas moins et ces ordres émanaient de Bonaparte en personne ! C'est donc lui qui serait infâme également...
M. Drouet l'a bien compris et bien expliqué, tout en évitant de trop s'attaquer à la personne du 1er Consul, pour éviter un rejet massif des membres dudit forum (voire un éventuel bannissement, comme cela s'est déjà produit).
Mais il a été assez habile pour convaincre les personnes mal informées et dépendantes de notre nouvelle morale humanitaire (celle des temps présents, dont on peut situer l'émergence en 1995). Nouvelle morale qui exige que l'on se prosterne devant la nouvelle doxa: la repentance automatique et obligatoire pour les actes soi-disant odieux qu'auraient commis systématiquement nos ancêtres les Français avant 1995...
L'assimilation Hitler/Napoléon a donc de beaux jours devant elle: nous n'assistons qu'à ces balbutiements !
Le fait de pendre des noirs est en soi choquant. Tout comme des blancs ou des jaunes. Le fait de les pendre uniquement parce qu'ils sont noirs est évidemment infâme. C'est un acte raciste de la pire espèce qui ne peut que provoquer dégoût et condamnation des criminels qui agissent ainsi.
M. Drouet a laissé entendre, ou permis de comprendre qu'il en avait bien été ainsi de l'action de Richepance en Guadeloupe. Si tel avait été le cas, alors OUI, le comportement de Richepance aurait été infâme !
Mais il n'en a rien été !!!
Les noirs fusillés ou pendus sur ordre de Richepance, l'ont été parce qu'ils étaient convaincus de rébellion à mains armées contre la République. A cette époque et jusqu'à encore récemment, ceci entraînait la peine de mort. La preuve en est qu'il n'y avait rien de raciste dans cette affaire, c'est que les blancs qui étaient leurs complices ont subi le même sort !
Ceci pour rappel aux jeunes lecteurs qui pourraient ignorer -par exemple- que le colonel Bastien-Thierry a été fusillé en 1963 pour avoir préparé et dirigé un attentat contre le général de Gaulle.