On relève sur le net ceci :
http://perso.wanadoo.fr/daruc/divers/bernadotte.htm
Ces comparaisons sont données et permettent de fixer le débat
Auerstaedt et Iéna (1806):
Contre Bernadotte:
Bernadotte s'est d'abord séparé de Davout sur une mesquine question de préséance. Puis il est resté avec son corps d'armée entre les deux batailles, assez près pour entendre le canon, sans intervenir de toute la journée.
Pour Bernadotte:
Bernadotte a suivi l'itinéraire prescrit, n'a pas été informé et n'a pas reçu d'autre instruction. De plus, sa route s'est révélée très mauvaise, ne permettant que difficilement le passage de l'artillerie. Il n'aurait pu intervenir en temps utile.
Eylau (1807)
Contre Bernadotte:
Bernadotte n'y était pas non plus, alors qu'il y avait été appelé.
Pour Bernadotte:
Eylau a été facilitée par la victoire préalable de Bernadotte à Mohrungen. Les ordres l'appelant à Eylau ont été interceptés par les Cosaques.
Wagram (1809)
Contre Bernadotte:
Bernadotte y était pour une fois. Seulement son corps d'armée, saxon, s'est carrément enfui devant l'ennemi. Il n'en a pas moins impudemment tenté de lui attribuer, et de s'attribuer, le mérite de la victoire par une proclamation grandiloquente et ridicule. Napoléon a remis les choses au point, et attribué les mérites de Wagram à qui de droit (promotions de Marmont, McDonald et Oudinot au rang de maréchal d'empire).
Pour Bernadotte:
Les Saxons, sous Bernadotte, se sont d'abord bien comportés, emportant une position importante. Mais pour leur malheur ils parlaient la même langue que l'ennemi autrichien, et les Italiens de McDonald leur ont tiré dessus par méprise, d'où la panique. La proclamation était à usage interne, pour leur remonter le moral, mais la presse saxonne l'a fièrement reproduite et Napoléon en a pris ombrage.