Voici l'exemple d'une copie très bien notée a la Sorbonne sur le sujet 18 BRUMAIRE .
Les Brumairiens et le complot
La victoire du coup d’état de 18 brumaire était menée par les Brumairiens. Ceux-ci appartenaient à la bourgeoisie républicaine qui comprenait des vétérans des Etats-Géneraux de 1789, des soldats, et des Idéologues. Le but de leur coup était d’assurer la sécurité de leur fortune. Ils avaient peur de perdre leur pouvoir. Ces Brumairiens qui faisaient partir du Directoire voulaient fortifier leur autorité centrale. En cherchant une personne pour mener ce coup, Emmanuel Joseph Sieyès, un directeur et un guide des Brumairiens, a choisi le général Napoléon Bonaparte. Les Idéologues ont accepté cette nomination parce que Napoléon avait précédement établi l’Institut Français au Caire (Lyons, 37). De même les intellectuels et les savants ont vu Napoléon comme un homme qui pourrait soutenir leurs efforts. Tous ces facteurs ont joué un rôle important dans la popularité de Napoléon.
Le Conseil des Anciens comprenait des Jacobins et des Brumairiens. Les Jacobins étaient des hommes royalistes, qui cherchaient une dictature démocratique. Par contre, les Brumairiens voulaient un gouvernement représentatif qui serait fait de candidats élus et où le pouvoir serait plus concentré dans l’autorité centrale (Lefebvre, 61-62). Cette autorité leur donnerait plus de pouvoir. Les Brumairiens qui aspiraient au contrôle total du gouvernement ont maintenu cette division d’idées. En vue de la faiblesse du Directoire et la minorité des Jacobins, il n’était plus difficile pour les Brumairiens de lancer un nouveau coup d’état et de le gagner.
Le 19 Brumaire
La journée du 19 brumaire était le jour où le succès du coup d’état avait déterminé. Le Corps législatif était transféré avec succès à Saint Cloud pour les raisons de la sécurité. Les Jacobins qui s’opposaient au coup tenaient encore leur place dans le Conseil des Cinq-Cents. Cela était un problème pour Bonaparte, parce que si le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens s’unissaient dans leur opposition, le coup d’état pourrait bien échouer.
Le Corps législatif était situé aux salles du palais de Saint Cloud, les Anciens dans le Grand salon et les Cinq-Cents dans l’Orangérie. Les Jacobins s’opposaient à haute voix dans leur salle. Le président, Lucien Bonaparte frère de Napoléon, a essayé "en vain de rétablir un semblant de calme" (Castelot, 183). Napoléon voulait agir contre l’opposition des Jacobins, mais les Anciens n’étaient pas d’accord (Lyons,39). Il savait que si l’ordre n’était pas assuré, le coup échouerait. Nerveux de ce qui allait se produire, Napoléon a décidé d’entrer dans le Grand salon. Frustré autour des Anciens, il a fait intrusion dans l’Orangérie où les Cinq-Cents étaient assemblés. Les députés l’ont averti de sa chute s’il persistait dans ses attaques, ce qui l’a obligé de quitter la salle. Inquiet d’un affaiblessement du côté de Napoléon, Lucien Bonaparte a aussi quitté la salle et a dit aux soldats de Napoléon que les députés dans l’Orangérie allaient tuer leur général. Les soldats, "baïonnette au canon," ont envahi la salle avec le but de se défaire de ceux qui étaient une menace contre Napoléon (Castlelot, 187). Immédiatement, les députés ont abandonné la salle et ont pris la fuite. Lucien a sauvé le coup pour Napoléon. Sans lui, le jour du 19 brumaire aurait marqué la fin de Napoléon.
Bibliographie pour réaliser ce texte >
Castelot, André, and G. Lenotre. 18 Brumaire, Les Grandes Heures de la Révolution Française. Paris: Libraire Académique Perrin, 1963 . Lefebvre, Georges. Napoleon, From 18 Brumaire to Tilsit, 1799-1807. New York : Columbia University Press, 1969 . Lyons, Martyn. Napoleon Bonaparte and the Legacy of the French Revolution . New York: St. Martins Press, 1994 . Thiry, Jean. Le Coup d’Etat du 18 Brumaire. Paris: Editions Berger – Levrault , 1947 .
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