L'Énigme des Invalides

Nous sommes actuellement le 28 Avr 2024 3:03

Le fuseau horaire est UTC+2 heures




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 4 message(s) ] 
Auteur Message
 Sujet du message : La prise de l'île Bonaparte
Message Publié : 22 Fév 2005 20:47 
Hors-ligne
Rédacteur
Rédacteur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15636
Les Mascareignes ont toujours représenté un intérêt stratégique pour les Anglais. Hélas il n'en va pas de même pour les Français qui n'accordent que peu d'importance à la défense de ces lointaines colonies. Quelques batteries disséminées ça et là le long du littoral de la Réunion, quelques fortins de l'Ile de France, des troupes terrestres peu nombreuses, tel est l'arsenal dont disposent les colonies. Heureusement pendant la Révolution, aucune attaque anglaise ne vient menacer la tranquillité des îles. En effet les troupes britanniques se trouvent accaparées par les problèmes indiens. D'autre part, une fois ces problèmes réglés, l'Angleterre se trouve confrontée à la campagne de Bonaparte en Egypte. Et puis en mai, à Amiens, les deux pays ennemis signent un traité de paix. Cependant la paix ne dure qu'un an. En mai 1803, les Anglais sentent à nouveau leurs positions menacées en Egypte et rompent le traité. Dès lors, les colonies sont à nouveau menacées d'autant plus que la domination de Bonaparte, si elle est incontestable sur le continent, laisse à désirer sur mer. Les Britanniques maîtrisent les océans. Dès lors les relations avec la France deviennent très difficiles. La situation s'aggrave encore dans l'océan Indien à partir de 1806. Les forces du général Baird, vainqueur des Hollandais, s'emparent du Cap de Bonne Espérance. La Grande-Bretagne dispose désormais d'une puissante base sur la route des îles, autour desquelles se resserre le blocus. C'en est en un point tel qu'en 1808 les communications entre l'île Bonaparte et l'île de France sont devenues très difficiles. Une importante flotte croise constamment près de leurs côtes. Au début de l'année 1809, un vaisseau, cinq frégates et trois corvettes composent la flotte du commodore Rowley et bloquent les Mascareignes. Les Français peuvent difficilement rivaliser et les demandes d'aide du général Decaen restent sans réponse. La stratégie Anglaise est claire : s'emparer de l'île Bonaparte la moins protégée et ainsi, isoler et affamer l'île sur. En décembre 1808, un incident qui éclate à Sainte-Rose montre la détermination du Royaume-Uni. En effet, ce mois-là, un navire arabe se rendant à l'île de France fait escale à l'île Bonaparte. Alors qu'il vient de quitter les côtes, le navire est pris en chasse par deux navires anglais. Le navire arabe qui se trouve en face des côtes du sud de l'île ne peut que se réfugier au mouillage de Sainte-Rose qui dispose de deux batteries pouvant le défendre. Or une erreur du capitaine arabe va se révéler catastrophique. Il place si mal son bateau que ce dernier masque la batterie principale permettant ainsi aux ennemis de s'approcher sans mal et sans tirer ainsi un seul coup de feu. Les hommes se trouvant sur le pont sont massacrés sans pitié. Pour échapper à ce massacre, passagers et matelots se jettent à l'eau. On ne comptera que vingt et un rescapés. Restés à bord, les marins anglais se servent du vaisseau pour mettre à mal les défenses de Sainte-Rose. A la nuit tombée les Anglais s'éloignent vers le large, victorieux. Cet épisode augure bien mal de l'avenir. Et la pression se fait de plus en plus forte. Decaen est très inquiet, d'autant qu'en 1809 le blocus aggrave le manque d'approvisionnement. Le gouverneur général a peu de moyens de défense et doit se contenter de combats de harcèlement. Les espoirs de faire céder la tenaille britannique sont bien minces et la «division de l'île de France» est bien trop faible pour tenir tête à l'escadre Rowley. Pendant ce temps la flotte française s'illustre près de l'Inde et tient en échec les navires anglais.

LES VICTOIRES FRANÇAISES

Le 20 mars 1809, la frégate «Vénus» commandée par le capitaine de vaisseau Hamelin arrive de France afin de prêter main forte à Decaen. Parti de Cherbourg le 10 novembre, Hamelin a fait quatre prises en cours de route qu'il a envoyées en France. Au Port-Napoléon, il retrouve la frégate « La Manche», le brick « L'Entreprenant» revenu d'une victorieuse campagne le long des côtes indiennes, et la goélette « La Créole». Le 26 avril, Hamelin reprend la mer et mouille au bout de trois jours devant Saint-Denis. Ces quatre navires vont accomplir un travail remarquable. «L'Entreprenant», commandé par Bouvet, après avoir quitté l'île Bonaparte, se rend vers Manille où il réussira à prendre un vaisseau anglais et un vaisseau portugais. Les trois navires, « La Vénus», « La Manche» et «La Créole» délivrent à Madagascar l'établissement français de Foulpointe. Dans le golfe du Bengale, ils font deux prises et la goélette «La Créole» attaque le 9 octobre le comptoir anglais de Tarapouly à Sumatra, attaque qui se solde par un véritable succés. Alors que les frégates mènent plusieurs opérations victorieuses, «La Caroline» du capitaine Feretier, de son côté, n'est pas resté inactive. Le 21 juillet elle est rentrée à Saint-Paul avec deux vaisseaux de la Compagnie des Indes Britanniques. «La Bellone», vaisseau de Duperré, quant à elle, réussit à prendre trois navires anglais et un navire portugais. Mais toutes ces victoires, en fait, se passent loin des îles et Bourbon vit des moments dramatiques. Après l'événement de Sainte-Rose, le gouverneur Des Bruslys tente vaille que vaille d'organiser la défense de l'île. Celle-ci souffre d'un manque évident de protection : une centaine d'hommes envoyés par Decaen, deux mille miliciens de la Garde nationale et quelques centaines de chasseurs d'esclaves. Cernée de tous côtés, la Réunion est livrée à elle-même. Elle n'a aucune aide à attendre de la France. Bientôt, du simple blocus, l'Angleterre passe aux véritables attaques. Sainte-Rose sera à nouveau la cible des canons anglais et Saint-Paul tombera aux mains des ennemis.
Corbett, commandant une petite flotte autour de la frégate «La Néréide», va porter le premier coup sérieux à Bourbon. Le 11 août 1809, alors qu'elles ont disparu depuis neuf jours, la frégate «La Néréide» et sa corvette «Le Saphir» réapparaissent devant Saint-Paul. Après avoir contourné l'île par le nord, les navires gagnent Sainte-Rose. Le 16 août, la frégate se rapproche de la côte. » La frégat (...) mouilla alors avec la corvette à portée de fusil de l'embarcadère et ouvrit un feu roulant pendant que six embarcations opérèrent une descente. En vain, la troupe de ligne se porta-t-elle aussitôt avec ses deux pièces de bataille pour mitrailler (...) des vaisseaux... Malgré le signal d'appel subit à la Garde nationale de Sainte-Rose, le commandant de ce poste se vit presque réduit à sa troupe (treize hommes au service de la batterie)» raconte Des Bruslys. Les français ont entamé une lutte inégale: vingt hommes et sept canons contre cent à deux cents ennemis. Très vite, du fait de la non-intervention de la Garde-Nationale de Sainte-Rose, les Anglais se retrouvent maître du terrain. Les réactions des habitants terrorisés sont inexistantes. Le commandant de la section de commune est entraîné sans ménagement à borrd de la frégate. La situation s'aggrave lorsque des lettres du prisonnier parviennent aux concitoyens, faisant part des exigences de l'ennemi. Celui-ci réclame entre autre des vivres. D'autre part, les Anglais menacent de détruire le village si aucune suite n'est donnée à leur demande. Le lendemain, cent dix hommes de la Garde Nationale de Saint-Benoît viennent à la rescousse. Mais une dernière missive de Pinel, portée par le commissaire civil, La Richaudie, stoppe net l'avancée des hommes : si la colonne de secours continue à avancer, les vaisseaux commencent le bombardement. Après plusieurs hésitations, le major de la Garde cède, accorde aux Anglais la livraison des vivres et ordonne la dispersion de sa troupe.
Mais tout n'est pas fini. Dans la nuit, des renforts arrivent à pied des quartiers Saint-Jean et Saint-Denis et s'unissent le 18 août à la Garde nationale de Saint-Benoît. La marche sur le village commence. Pendant ce temps les hommes de Corbett sont retournés à bord de « La Néréide» et du «Saphir» et ouvrent le feu sur la colonne qui s'approche du village. Mais la petite troupe vaillante réussit à tenir en échec la perfide Albion. Peu après cette escarmouche, les deux navires anglais appareillent et se dirigent vers Saint-Benoît. La Garde s'y rend à son tour sans perdre un instant laissant à Sainte-Rose un effectif suffisant afin de parer à toute éventualité. A Saint-Benoît, La «Néréide, en panne, met des embarcations à la mer devant le Petit Saint-Pierre. Encouragés par un premier succés, les Français n'hésitent pas à contre-attaquer. Or les jours suivants la chance semble tourner. En effet, la flotte anglaise s'est renforcée de manière inquiétante. Cinq autres bâtiments sont signalés, notamment devant le Pays Brûlé, Sainte-Suzanne et Saint-Denis. L'audace des Anglais ne paraît pas avoir de limites. Dans la rade du chef-lieu, le 22 août, ils enlèvent deux embarcations, avant même que les sentinelles aient pu donner l'alerte et les batteries ouvrir le feu. Et puis le 23 août à midi, les Anglais attaquent de nouveau Sainte-Rose, alors qu'on les attendait du côté de Saint-Paul. Cette attaque se solde par une courte victoire de l'ennemi. En effet, débarqués sur l'île, ils se trouvent confrontés au tir nourri des gardes nationaux. Ils sont obligés de réembarquer avant la nuit. Qu'à cela ne tienne, peu découragés, ils tentent un troisième débarquement et sont encore une fois repoussés.

BATAILLES À SAINTE-ROSE

Finalement, ls navires anglais se contentent de croiser au large des côtes de l'île et d'y maintenir une surveillance. Au vu de tout cela, Des Bruslys fait preuve d'un optimisme excessif. Il écrit dans une proclamation de victoire : «S'il a ait une incursion momentanée sur un point, il ( l'ennemi) ne peut pénétrer dans l'intérieur, et sans doute que bientôt nous recevrons des troupes pour repousser celles qui pourraient lui être envoyées, s'il a un projet de s'emparer de ces îles.» Moins d'un mois plus tard, ses illusions sont déçues. Les Anglais, en attaquant Saint-Paul, montrent que non seulement ils peuvent «pénétrer dans l'intérieu» mais qu'ils peuvent même s'y installer. Longtemps, le général Des Bruslys a craint, à juste titre, que l'attaque de Sainte-Rose n'était qu'une diversion pour attaquer Saint-Paul. En effet, la petite ville, avec sa rade largement ouverte, ses bateaux et ses magasins est une proie bien tentante et facile du fait de ses faibles défenses: cinq batteries, une garnison peu nombreuse placée sous le commandement du capitaine Saint-Mihiel. Corbett a mis au point un projet pour l'attaque de la ville et a réuni des forces suffisantes pour frapper un grand coup. Le commodore Josias Rowley accepte le projet . Le 11 septembre, «La Néréide», la corvette «Otter» et le croiseur «Wasp» embarquent les troupes à Rodrigues, au total trois cent soixante huit hommes. Le 19 septembre, les trois vaisseaux rejoignent le «Raisonnable» et le «Sirius» qui maintiennent le blocus autour de l'île Bonaparte. Le lendemain, ce sont au moins six navires fortement armés qui font face à la ville. Dans la nuit du 20 au 21 septembre, quatre-vingts hommes débarquent du côté de la rivière des Galets, déjouant la surveillance des vigies du Piton.
Pendant ce temps la majorité des troupes anglaises, divisé en deux colonnes, se dirige vers la vill. L'une suit la route impériale la «Chaussée» jusqu'au pont de l'étang dont ils se rendent maître. L'autre, après avoir suivi le bord de mer, arrive sur la batterie, appelée l'Embouchure, sur la rive gauche de l'étang. Toute réaction est impossible. Les défenseurs sont pris en tenaille. Cependant deux coups de canon tirés de la batterie de l'Embouchure donne l'alerte. Saint-Mihiel et ses hommes repoussent la colonne se trouvant près des côtes et les batteries du Centre et de l'Embouchure et ouvrent le feu sur les navires. Mais bientôt la troupe française se heurte au gros de l'effectif anglais. Mal armée, mal entraînée la Garde doit faire face, sans grand renfort et se retrouve encerclée. Par ailleurs la population, affolée, n'est d'aucun secours. La ville, désormais perdue pour les colons, est aux mains des ennemis. Saint-Mihiel s'est retiré et a regroupé ses forces près de la poudrière. Ils sont là depuis deux bonnes heures lorsque Corbett, en personne, se présente et pose un ultimatum: soit le commandant cesse toute contre-attaque et la ville est épargnée, soit elle est incendiée. Mais le 2 septembre, un émissaire venant de Saint-Denis, annonce l'arrivée de Des Bruslys et de renforts. Deux heures plus tard le gouverneur est là, accompagné de dragons et d'une compagnie de chasseurs du régiment de l'Ile de France. Puis ce sont deux cent cinquante hommes de la Garde nationale de Saint-Denis sous le commandement de La Bretonnière qui rejoignent les soldats. Avec ces cinq cent cinquante hommes l'espoir renaît. Mais la menace d'incendie qui pèse sur la ville retient Des Bruslys. Ses brusques volte-face, d'ailleurs, inquiètent Saint-Mihiel. De leur côté, les Anglais mettent leur menace à exécution: les magasins de la ville sont incendiés. Cependant le 23 septembre un cessez-feu est signé entre Français et Anglais. Toutes les propriétés de l'Etat se retrouvent aux mains de l'ennemi et les habitants sont interdits de séjour dans leur propre ville. Pendant deux semaines Saint-Paul va vivre à l'heure anglaise. Pour les esclaves, en revanche, c'est l'instant des réjouissances. Trop heureux de voir leurs maîtres chassés, ils ne se font pas priés pour collaborer avec ces étrangers venus leur apporter la liberté. Le 24 septembre, alors qu'il doit faire parvenir les accords signés aux vainqueurs, Saint-Mihiel doit encore faire face au versatile gouverneur. En effet celui-ci refuse les articles du cessez-le-feu, désapprouvant ainsi le commandant d'armes. Ce dernier décide de se rendre à Saint-Denis afin de s'expliquer de vive voix avec Des Bruslys. Or le repésentant de l'Etat s'est suicidé et la colonie, désormais sans chef connaît l'anarchie. Enfin le 7 octobre, après quelques opérations sans envergure, les Britanniques quittent l'île. Le lendemain un nouveau gouverneur arrive, le colonel Sainte-Susanne, commandant du régiment de l'Ile de France. Mais la Grande-Bretagne n'en a pas terminé avec le deux îles. Ces colonies, avec peu de défenses, sans renforts, ne peuvent que tomber aux mains de l'ennemi héréditaire.


L'ILE BONAPARTE CAPITULE
Dès son arrivée Sainte-Susanne se met au travail: inspection des batteries détruites à Saint-Paul, réquisition des esclaves et réorganisation de la protection de la rade. De plus le colonel fait tracer ou réaménager des routes parallèles à l'intérieur des terres afin de faciliter les communications entre les quartiers. Mais une gande partie de la population et des gardes nationaux sont découragés. De leur côté les Anglais qui n'ont pas renoncé à l'île Bonaparte, organisent leur prochaine attaque. Et le 20 juin 1810 le vaisseau Diomède, les frégates la Doris et le Ceylan escortant une flotte de douze transports accostent dans la rade du Port-Est à Rodrigues : trois mille huit cent cinquante hommes sont venus renforcer les troupes de Keating. Cette fois ce dernier a décidé d'attaquer directement la capitale. Et les Britanniques sont très bien informés notamment en ce qui concerne les plus récentes constructions défensives à Saint-Denis. Le chef anglais a divisé ses troupes en quatre brigades. Les première, troisième et quatrième brigades doivent débarquer entre le Butor et Sainte-Marie et se déployer vers la ville en tenaille. La deuxième, débarquée à la Possession, tiendra la route de l'Ouest et empêchera le passage des renforts. Tel est donc le plan ourdi par Keating. Mais sur place ce plan se trouvera légèrement modifié: la première brigade débarquera à la Grande-Chaloupe et attaquera l'Ouest et les trois autres débarqueront à l'Est de la rivière des Pluies. Le 7 juillet au matin les différents vaisseaux se positionnent face au rivage de l'île. A terre très vite l'alerte est donnée et la défense organisée. Les Anglais, après une dernière reconnaissance, lancent l'attaque. Bien que les choses ne se passent pas comme prévues, les forces anglaises, supérieures en nombre, se rendent maître de Sainte-Marie. La journée du 8 sera décisive. L'ennemi, toujours plus nombreux, déferle sur les pentes de la Montagne malgré le feu nourri des défenseurs. Les Français combattent héroïquement mais cela est insuffisant. Ils sont obligés de refluer vers la Redoute de l'Ilette qu'ils abandonnent par la suite. De son côté le capitaine La Chapelle doit faire face au refus de ses hommes d'aller se faire tuer. La même scène se produit à Saint-Benoît. A quatre heures de l'après-midi, Sainte-Susanne, pris sous trois feux, sans espoir de renforts, capitule et envoie un parlementaire à Keating. Le colonel anglais faisant preuve d'humanité demande à ses troupes de faire halte. A six heures la capitulation est signée. «La totalité de l'île Bonaparte sera délivrée à S. M. Britannique demain 9 juillet». Le lendemain, donc, les Français rendent les armes. D'un des vaisseaux anglais est descendu le nouveau gouverneur de l'île. Il se nomme Farquhar. Une nouvelle page est commencée dans l'histoire de la colonie qui a repris son nom de Bourbon.

http://www.jir.fr/histoire/histoiree.asp?id=31


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Fév 2005 10:19 
C'est épique!

Dommage que ça finit mal. :6:

Il n'y a plus d'île Bonaparte alors? :6:


Haut
  
 
 Sujet du message :
Message Publié : 23 Fév 2005 11:44 
Plus d'île Bonaparte, mais un archipel Bonaparte, au large de l'Australie (où on trouve encore bon nombre de noms de lieux faisant référence à la période napoléonienne, souvenir des voyages de Baudin).


Salutations respectueuses.


Haut
  
 
 Sujet du message :
Message Publié : 24 Fév 2005 10:04 
Merci beaucoup, Cyril! :prie:


Haut
  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 4 message(s) ] 

Le fuseau horaire est UTC+2 heures


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 81 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  
cron
Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB