Bonjour,
Je cite Jacques Logie, Waterloo la campagne de 1815
Citer :
La dépêche de Waterloo et la fortune des Rothschild
Un de camp de Wellington, le major Henry Percy, fut chargé de porter à Londres la nouvelle de la victoire de Waterloo. Il quitta Bruxelles le 19 juin vers midi, en chaise de poste, emportant avec lui les aigles des 45e et 105e régiments de lignes capturées lors de l'attaque du corps de d'Erlon, et n'arriva à OStende que le lendemain, vers une heure de l'après-midi. Un brick de 200 tonneaux, le Peruvian, venait de débarquer des troupes. Il convainquit son capitaine de remettre la voile, mais ils n'appareillèrent qu'à dix-huit heures trente. A huit heures du matin, le 21, le vent tomba : la voilier était en panne au lieu de la Manche; Percy, impatient d'arriver en Angleterre, fit mettre un canot à la mer, y prit place et ordonna de ramer vers la côte, que l'on apercevait à l'horizon. Heureusement, une heure plus tard, le vent se leva à nouveau. Le Peruvian reprit l'officier et le débarqua à quinze heures à Ramsgate. En chaise de poste, Percy arriva à Londres vers dix heures du soir. Lord Bathurst, secrètaire à la guerre, dînait chez Lord Harrowby, à Grosvenor Square. L'officier épuisé, remit la dépêche, et au bord de l'évanouissement, répondit aux questions dont on le harcelait : depuis le bal de la duchesse Richmond, il y avait six jours qu'il n'avait plus dormi. Une légende veut que Nathan Maier Rothshild ayant appris avant tout le monde la victoire de Waterloo, ait bâti sa fortune en spéculant à la hausse au Stock Exchange. Rothschild lui-même n'était pas en Belgique en juin 1815; sa maison était pourtant intéressée au sort de la Campagne, car elle avait consenti au gouvernement britannique les avances nécessaires à la mise sur pied de guerre de l'armée de Wellington. On peut exclure un message par pigeon voyageur, car les Rothschild n'avaient organisé une liaison qu'avec Calais ; or, la nouvelle du transiter par Ostende, plus proche. On ignore qui fut le messager, d'ou il partit, mais il arriva à Londres dans la nuit du 19 juin. Le lendemain matin, Nathan Maier communiqua ses informations au Premier Ministre, qui refusa d'y accorder crédit. Rothschild profita peut-être de ces nouvelles pour acheter des rentes à la Bourse de Londres, en spéculant sur leur hausse inévitable à l'annonce de la victoire, mais l'étroitesse du marché ne permit pas une opération de grande envergure. Son résultat fut très inférieur au million de livre sterling auquel la légende estima le bénéfice du banquier.
On commence à y voir plus clair. Je regrette sincèrement que monsieur Logie n'osa pas pousser plus loin l'étude financière, cela aurait provoqué de grosses surprises dans le milieu, peut-être que des pressions ont calmé l'ardeur de ses recherches
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Ces éléments sont à mettre en équation avec le sujet suivant :
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Amicalement