Bonjour,
Ce nouvel échange est fort intéressant, et sans vouloir faire de "psychanalyse", Bastet, à mon sens, n'a pas tort de soulever ces éléments irrationnels, mais certainement bien réels, qui ont perturbé le Grand Homme lors de cette fameuse dernière bataille.
Bien sûr, les uns et les autres, échangeant ici sur le sujet, préféreront mettre en exergue des fautes, des manquements, des défaillances, des trahisons, des faiblesses, en un mot tout ce qui a pu être observé de visu.
Tout ceci a existé, certes ; mais dans une âme non tourmentée, l'intensité de ces "travers" est moindre, l'énergie morale constituant à lui seul un moteur infaillible, sans lequel la force physique perd grandement de son efficacité ...
Or, l'Empereur avait bel et bien l'âme tourmentée, et la somme de ses souffrances impalpables par autrui, ajoutées à celles qu'il a pu ressentir physiquement, ont assurément influé sur le déroulement des opérations.
Enfin, la "déroute organisée" au sein des hommes, et par ces mêmes hommes, en qui il avait autrefois mis toute sa confiance, et qui n'étaient plus, pour la plupart que des militaires sans foi ni loi, agissant ici ou là et chacun à sa guise, n'hésitant pas à trahir pour servir leurs intérêts, furent des facteurs évidemment contraires à une évolution positive du déroulement de la bataille.
