L'Énigme des Invalides

Nous sommes actuellement le 26 Avr 2025 20:28

Le fuseau horaire est UTC+2 heures




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 28 Jan 2009 11:27 
Hors-ligne
Rédacteur
Rédacteur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 14 Déc 2002 16:30
Message(s) : 15822
Est-ce à dire que mon constat sur la presse du Directoire serait faux ?

Vous avez le droit de le penser et de l'exprimer, cher Gouvy. Avec des preuves béton, bien entendu... :salut:

_________________
"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 28 Jan 2009 11:56 
Hors-ligne
Technicien
Technicien
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 07 Avr 2005 0:41
Message(s) : 48
Non, il n'est pas faux. Mais là où vous voyez à juste titre une presse en grande partie soumise au pouvoir en place, je vous renvoie aux feuilles royalistes d'avant 1792 et celles qui seront supprimées après fructidor. Les exceptions au principe existent sous la Révolution, plus sous l'Empire (pas en France en tout cas).

Le principe que vous citez est pertinent mais quand on fait la comparaison entre les deux régimes, je crois qu'il n'y a pas photo :

" Quelques années plus tôt, c'était la Révolution, et la presse avait su montrer sa combativité. Quelques années pllus tard ce sera la Restauration, et la presse saura montrer son habilité. Sous le Consulat et l'Empire, elle ne montre que ses propres insuffisances."
Andé Cabanis dans le Dictionnaire Napoléon.

_________________
"Ne pas subir"


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 28 Jan 2009 14:53 
Hors-ligne
Docteur en Histoire
Docteur en Histoire
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Nov 2007 13:45
Message(s) : 1915
" Quelques années plus tôt, c'était la Révolution, et la presse avait su montrer sa combativité. Quelques années pllus tard ce sera la Restauration, et la presse saura montrer son habilité. Sous le Consulat et l'Empire, elle ne montre que ses propres insuffisances."
Andé Cabanis dans le Dictionnaire Napoléon.



C'est un point de vue, et comme tout point de vue, il se défend, mais se discute également.

Sans vouloir m'opposer à votre réflexion Gouvy, je pense très honnêtement que ce sujet ne peut pas être tranché aussi catégorique.

Ce serait oublier le contexte et les raisons indispensables à ce dernier, pour la sécurité du gouvernement en place ; car il ne faut pas oublier que la presse, à l'époque, n'était rien d'autre qu'un instrument au sein d'un foyer d'opposition, destiné à semer le trouble dans les esprits.

Enfin, comme l'a souligné Bruno, sous la Révolution et surtout le Directoire, les auteurs de trente deux journaux furent emprisonnés pour "conspiration contre la sûreté", et quelques mois plus tard, les Cinq Cents ordonnèrent l'exil de cinquante quatre autres, dont les biens furent séquestrés ....
En cas de non respect de l'ordre, ces derniers se voyaient réduits au statut "d'émigrés" !
(Rappelons-nous au passage ce qu'a fait Napoléon en faveur des émigrés ...)

Puis, deux années plus tard, c'est une véritable kyrielle de journalistes qui, sur l'ordre du Directoire, connurent le même régime, à savoir la déportation ...

Qui dit mieux ?


:VE2:




:salut:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 29 Jan 2009 20:05 
Hors-ligne
Directeur de recherche
Directeur de recherche
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Août 2004 12:01
Message(s) : 767
:salut: Merci pour vos interventions, effectivement c'est sur le terrain des droits individuels qu'on observe un recul apparent des libertés, pour autant les Français semblaient etre d'accords du fait des deux plébiscites : le consulat à vie et l'empire.

Peut-etre que la presse était muselée antérieurement mais elle le demeurait surement sous Napoléon et c'est bien dommage qu'il n'ait pas été mieux inspiré car une presse avec un peu de liberté, permet de ne pas etre aveuglé par son propre génie!

On aurait pu citer l'interdiction de se réunir à plus de trois personnes dans les lieux publics non couverts. (je crois que cela date de 1808)
Une bizarrerie!

De la Révolution, qu'on le veuille ou non, naquit l'abolition de l'esclavage et c'est bel et bien Bonaparte qui le remit en selle.
Bien sur qu'on peut le justifier : l'abolition n'était pas toujours effective en outre-mer malgré la loi, les colons menaçaient de faire sécession en se ralliant aux Anglais si l'abolition n'était pas supprimée et comme notre marine était nulle et j'imagine, sous la pression de Joséphine, Bonaparte céda.

Voilà les points importants que j'ai retenus, ceci dit je reste convaincu qu'il nous fallait l'Empire, que la Révolution allait droit dans le mur, elle devait etre stabilisée en réconciliant les Français ce que ni Louis XVI, ni les républicains ne surent faire!
Non seulement Bonaparte réussit ce coup de maitre mais il le fit sans affaiblir la France sans renoncer à l'efficacité du gouvernement, sans abandonner les réformes si indispensables à notre pays pour qu'il entre enfin dans la modernité.
Il fallait renoncer à des libertés pour mettre fin à la corruption généralisée établie depuis le Directoire ce qui n'est jamais aisé.

Bref, sans énumérer les réformes, une démocratie moderne aurait été incapable de réaliser ce qu'à fait Napoléon en si peu de temps.
C'est ça qui est unique!!!
Napoléon n'avait pas besoin du suffrage des Français, la France c'était lui et les Français se reconnaissaient en lui.
Je ne connais aucun autre chef d'Etat qui fut autant en osmose avec son peuple que Napoléon Ier.

Ce mélange de raisons fait que la République ne saura jamais s'incliner devant les réalisations de Napoléon, elle ne saurait souffrir de la concurrence d'un système pas tout à fait démocratique qui fit mieux qu'elle à tout point de vue.

Bien à vous.
:salut:

PS : Egalement cher Gouvy, je vous souhaite une excellente année 2009! :4:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 30 Jan 2009 10:12 
Hors-ligne
Docteur en Histoire
Docteur en Histoire
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Nov 2007 13:45
Message(s) : 1915
Peut-etre que la presse était muselée antérieurement mais elle le demeurait surement sous Napoléon et c'est bien dommage qu'il n'ait pas été mieux inspiré car une presse avec un peu de liberté, permet de ne pas etre aveuglé par son propre génie!

On aurait pu citer l'interdiction de se réunir à plus de trois personnes dans les lieux publics non couverts. (je crois que cela date de 1808)
Une bizarrerie!
(Reischtadt) ...


Bonjour cher Duc,

Je relèverai juste deux points de divergence avec mon propore sentiment, dans votre précédente intervention.

Concernant la presse, je reste persuadée, comme je l'ai d'ailleurs évoqué plus haut, que si on lui avait donné un peu de liberté, ce peu aurait servi aux opposants pour nuire au régime.
Quand un journaliste est réduit dans son expression, il en profite toujours pour assurer l'impact auprès de ses lecteurs.
Partant, cette semi-liberté aurait vite été supprimée.
Persuadé de cela, Napoléon préféra la museler de suite.



De la Révolution, qu'on le veuille ou non, naquit l'abolition de l'esclavage et c'est bel et bien Bonaparte qui le remit en selle.
Bien sur qu'on peut le justifier : l'abolition n'était pas toujours effective en outre-mer malgré la loi, les colons menaçaient de faire sécession en se ralliant aux Anglais si l'abolition n'était pas supprimée et comme notre marine était nulle et j'imagine, sous la pression de Joséphine, Bonaparte céda.
(Reischtadt) ...

Ah ! le sujet qui fâche ! (Je vous rassure, cher Duc, je ne me fâcherai pas avec vous ! :3: ).

Je ne développerai pas sur ce point qui peut noircir (au sens propre) des centaines de copies.
Mais j'apporterai à votre juste réflexion, la précision suivante, qu'il convient de ne jamais perdre de vue, c'est que l'esclavage n'a pas été une invention de Bonaparte, et vous le saviez déjà :4: , et qu'à cette époque comme auparavant d'ailleurs, il faisait partie d'un système économique dont il était assez difficile de se passer sans porter préjudice à l'essor du commerce.

Je suis entièrement d'accord avec tous les autres aspects du sujet que vous venez de développer.

Bonne journée à vous.




:salut:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 31 Jan 2009 4:57 
Hors-ligne
Directeur de recherche
Directeur de recherche
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Août 2004 12:01
Message(s) : 767
:salut: Chère Rose, concernant la presse peut etre que vous avez raison, nous n'y étions pas, c'est difficile de spéculer, certes comme le soulignait Bruno, la presse n'est jamais libre et j'entends bien l'argument relatif à la Terreur...
Je crois que Napoléon et ce n'est qu'une hypothèse, considérait la presse comme la foule, quelque chose d'incontrolable donc dangereux, si sous le Consulat on pouvait comprendre sa psychologie, après l'avènement de l'Empire et surtout en 1808 cela paraissait décalé, Napoléon avait le soutien total de la France meme de la Vendée qui lui fit un accueil triomphal!
Mais 1808 marqua aussi le début de la guerre d'Espagne...

Bien sur que le système économique des puissances maritimes dépendait de l'esclavage, pour autant avant l'abolition de févier 1794, deux ans avant les populations noires réclamèrent parfois avec fracas les memes droits concédés aux blancs, ceux de 1789!
En 1792 ils obtinrent l'égalité des droits sans abolition, et c'est à Haiti que les populations se soulevèrent pour l'égalité totale, donc pour l'abolition de l'esclavage.

La décision de Bonaparte fut logique et je vais essayer de l'expliquer, avant 1802 la France était en guerre avec l'Angleterre, les Anglais, appuyés par les colons français, avaient pris des iles françaises et y rétablirent l'esclavage, or le rétablissement de l'esclavage était lié au Traité d'Amiens de 1802, l'Angleterre rendait ses conquètes d'outre-mer à la France à la condition de rétablir l'ordre ancien.
La paix était aussi à ce prix.

Il y a donc plusieurs facteurs qui ont décidé Bonaparte : les colons qui menaçaient et l'Angleterre qui défendait son système économique.

Sans cette acceptation Bonaparte n'aurait pu recouvrer les colonies perdues et pire, la guerre aurait continué jusqu'à la perte totale de nos territoires d'outre-mer. La marine anglaise était vraiment supérieure à la notre.

Comme vous le voyez Rose, pas besoin d'écrire des tonnes de lignes pour expliquer une chose simple. :4:

La seule chose que l'on peut reprocher et c'est selon tout à chacun : Bonaparte a t-il sacrifié trop pour cette paix d'Amiens?
Mais cette question n'a pas beaucoup de sens si on se positionne comme il se doit dans le contexte non seulement historique mais politique, géopolitique et économique.

Bien à vous
:Madame:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 02 Fév 2009 1:04 
Hors-ligne
Docteur en Histoire
Docteur en Histoire
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Nov 2007 13:45
Message(s) : 1915
Bonsoir cher Duc,

Nous n'y étions pas, vous avez raison...

Mais nous connaissons tous la portée des écrits mis sous presse à cette époque-là, le trouble comme l'enthousiasme s'enflammant à la vitesse de l'éclair dans les esprits , à la parution d'une mauvaise ou bonne nouvelle...

Et mieux valait prévenir que courir !

Au regard de l'esclavage, vous avez parfaitement résumé l'essentiel.
Ce que je voulais dire c'était que le sujet méritait, en d'autres circonstances, un développement, et que ce dernier "pouvait" s'allonger, au gré des argumentations. :4:

A l'heure actuelle (bientôt tardive :4: ), deux questions me semblent intéressantes à traiter.

1) Quelle situation trouva Bonaparte lors de son arrivée au pouvoir en 1799 ?

2) Lors de cette arrivée au pouvoir, quel fût le projet de Bonaparte quant au rétablissement ou non de l'esclavage ?

Sur la première interrogation, je dirai que la mise en oeuvre des principes révolutionnaires, dont le dispositif constitutionnel devait empêcher tout rétablissement de l'esclavage, fut inégalement appliquée.

En effet, seulement trois colonies appliquèrent ce dispositif de rupture :

- Saint Domingue, imposant l'abolition par l'insurrection armée des esclaves.

- La Guadeloupe, reconquise sur les Anglais et les colons par Victor Hugues.

- Enfin, la Guyane.

Partout ailleurs, il n'y eût pas d'application de "la liberté générale" : la Martinique passant sous contrôle anglais ignorera les lois révolutionnaires.
Les colonies orientales refuseront pour leur part d'appliquer la législation abolitionniste .
Quant à Saint Louis du Sénégal, on continuera à pratiquer la traite au profit de l'Angleterre.

Voilà ce que trouva Bonaparte, en arrivant au pouvoir.

Reste à imaginer la pensée personnelle de l'Empereur en matière coloniale, où là, les sources sont le plus souvent silencieuses, pour la bonne raison que l'Empereur n'a jamais vraiment développé ses propres théories, peut-être pour se laisser la possibilité d'interagir suivant les circontances.

Ceci rejoint ma deuxième question, à savoir quel fut le projet de Bonaparte sur le rétablissement de l'esclavage ?

Je pense que si l'on analyse la situation avec honnêteté, il est convenable de déclarer qu'au moment de son arrivée au pouvoir, Bonaparte n'avait pas de projet définitivement arrêté quant au rétablissement ou non de l'esclavage

En effet, ce qui va alors guider sa politique s'inscrit dans un registre beaucoup plus large que la seule question de l'esclavage :

Avec un groupe cohérent de personnages de premier plan, Bonaparte se montrera porteur d'un grand dessein colonial, qu'il lui tient à coeur de mettre en oeuvre rapidement :

- Prise d'Alger, de Tunis et Tripoli.
- Expansion en Afrique noire pour y implanter des colonies agricoles
- Retour en Egypte et implantation d'établissements français au coeur de l'Empire ottoman, en Syrie et au Liban.
- Reprise des projets de colonisation en Inde.
- Enfin, et c'est certainement là le point essentiel : la constitution d'un vaste empire français autour du Golfe du Mexique, en reprenant la Louisiane par un accord espagnol, puis en s'implantant sur le continent en appuyant les mouvements révolutionnaires anti-espagnols naissants, au Venezuela tout comme au Mexique...

Et pour mener à bien un projet d'une telle envergure, démesuré au regard des moyens navals, il fallait bien se montrer avant tout pragmatique, et éviter de provoquer un effondrement des colonies encore françaises, dont l'épicentre se trouvait à Saint-Domingue.

Bonne fin de soirée. :4:



:salut:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 02 Fév 2009 20:04 
Hors-ligne
Technicien
Technicien
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 07 Avr 2005 0:41
Message(s) : 48
Merci cher Duc, j'ai eu une pensée pour vous en voyant que "Les Templiers", un bar dont nous avions parlé il y a quelques années en d'autres lieux, a fermé ses portes...

Je vous laisse à l'esclavage, qui est tout à fait pertinent pour la question des libertés sous l'Empire, mais qui me barbe un peu (surement le fait d'en parler frequemment avec mes amis :4: ).

Je reviens tout d'abord à la presse pour vous dire que vous évoquez Rose, les réactions du gouvernement durant la Révolution fàce à la presse, réactions dures en effet. Mais si réaction il y a eu, c'est que la presse a pu s'exprimer à l'encontre du gouvernement. Napoléon n'a pas usé de ce pouvoir puisqu'il avait verrouiler le système dès le départ.

Autre argumentation possible pour militer en faveur d'une regression des libertés sous l'Empire :
- Le decret sur les prisons d'Etat de 1810 (ou 1811 de mémoire), qui, bien que le nombre de personnes emprisonnées ait été réduit, est bien un retour à la lettre de cachet.
- le viol des correspondances et l'instauration du cabinet noir.

Cordialement,

_________________
"Ne pas subir"


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 02 Fév 2009 20:18 
Hors-ligne
Docteur en Histoire
Docteur en Histoire
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Nov 2007 13:45
Message(s) : 1915
Je reviens tout d'abord à la presse pour vous dire que vous évoquez Rose, les réactions du gouvernement durant la Révolution fàce à la presse, réactions dures en effet. Mais si réaction il y a eu, c'est que la presse a pu s'exprimer à l'encontre du gouvernement. Napoléon n'a pas usé de ce pouvoir puisqu'il avait verrouiler le système dès le départ.
(Gouvy) ...


Bonsoir cher Gouvy,

Je suis tout-à-fait d'accord avec vous sur ce point, mais , au risque de "tourner en rond", je dirai que c'est justement pour éviter cette sévérité que Napoléon a préféré éviter le pire plutôt que de courir un risque et se trouver, en finalité, contraint de mettre en place des mesures répressives à l'égard des contrevenants.



:salut:


Haut
 Profil  
 
Message Publié : 11 Fév 2009 12:45 
Hors-ligne
Docteur
Docteur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 09 Nov 2005 14:28
Message(s) : 1311
Il a tué la Révolution et il a bien fait.... les Français en avait ras le bol de cette révolution... Et l'empire était populaire, au moins jusqu'en 1809...


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+2 heures


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  
cron
Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB