S’il semble (mais je ne vous cache pas que je ne comprends pas du tout ce raisonnement) pour Bruno Roy-Henry « inutile » (sic) d’expliquer pourquoi les œuvres attribuées à Ibbetson par le spécialiste Broadley ne seraient « pas de la main d’Ibbetson », mais juste de « pâles imitations » ; il est en revanche intéressant et utile, en plus des dessins d’Ibbetson postés plus haut (dont son Bertrand sans favori comme peut l’être aussi son Gourgaud), de poursuivre sur d’autres productions de cet artiste amateur.
En voici une ; autre version du Napoléon de dos (tel qu’on peut le voir dans le double portrait ou dans le fort ennuyeux portrait où l’Empereur est accompagné de Las Cases et du Bertrand peu poilu) :

Pour la petite histoire, l’œuvre en question est issue de la collection napoléonienne de Dame Mabel Brookes (1890-1875). Australienne, cette dernière était la fille d’Harry Emmerton et d’Alice Balcombe dont le père n’était autre qu’Alexander Beatson, dernier des enfants Balcombe. Dame Mabel Brookes est notamment connue pour avoir sauvé les Briards, avant d’offrir ledit domaine à la France. Pour ce qui est de sa fameuse collection, celle-ci fut léguée à sa mort à la National Gallery of Victoria.