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Il n'y a pas que les" napoléonâtres" (Mon Dieu, que ce terme est vilain !!) qui rejettent la faute sur Grouchy, loin s'en faut ! C'est un raccourci un peu trop rapide pour être crédible.
Je n'ai jamais prétendu qu'ils étaient les seuls à agir de la sorte !
Le terme peut certes vous déplaire, mais pour ma part je le trouve particulièrement adapté à ceux qui refusent de voir en Napoléon un remarquable propagandiste et vont jusqu'à qualifier ses mémoires de "saintes écritures".
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Il est probable qu'à certains échelons, des hommes auront préféré une défaite rapide plutôt qu'une guerre longue et coûteuse en richesses et en vies humaines.
L'incroyable échec des communications pendant toute la campagne de Belgique doit également trouver sa source dans cette explication.
Pareille gabegie ne peut se concevoir que dans cette perspective...
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Passé 40 ans, on n'était plus le même homme à cette époque.
Je partage cette opinion et j'avais même utilisé le terme "empâté" pour décrire sa physionomie de l'époque.
De nombreux témoignages oraux et picturaux en font état.
Mais sur un autre forum, j'ai été pris à partie pour avoir osé proférer pareil sacrilège.
Mon contradicteur arguait de "l'activité débordante" dont il fit preuve à l'île d'Elbe et au fait qu'il faisait 3 ou 4 heures de cheval pour "se défatiguer".
Il n'empêche que son physique atteste une surcharge pondérale indéniable et que sa santé n'était plus aussi bonne qu'auparavant.
Or, chacun connaît l'étroite dépendance du physique et du moral.
Comment expliquer sinon qu'il ne soit pas allé reconnaître les lignes ennemies avant de se coucher alors qu'il était coutumier du fait la veille d'autres batailles aussi importantes ?
N'en déplaise à certains, les viscissitudes de l'âge étant ce qu'elles sont, il y avait un gouffre entre le fougueux général de Lodi et l'Empereur vieillissant de Waterloo...