En effet, mon cher Joker, et nous en avons encore quelques beaux exemples que je me promets d'analyser dans les jours suivants. Avis à ceux qui "prisent le rire"...
Continuons la "brillante annalyse" de M. Rollet...
Vélite exhibe fièrement une conversation entre Hudson Lowe et Montholon, dont il omet malheureusement de nous donner la source.
Christophe Rollet alias Vélite a écrit :
Le 14 mai 1821, neuf jours après le décès, Lowe écrivait à Bathurst pour lui rapporter les propos échangés. Voici l’extrait qui nous intéresse, dans sa traduction française :
« […] Le général Bonaparte, dit-il, [Montholon] avait été extrêmement surpris et irrité de la publication qu’on avait faite de quelques parties de ces mémoires, ainsi que du récit de la bataille de Waterloo par le général Gourgaud. Il aurait désiré que cet officier lui eut remis avant son départ les notes qu’il avait sur le sujet – et quoi qu’il en eut livré une copie, il avait retenu ou plutôt remis l’autre au net – que cette circonstance avait irrité Bonaparte contre le général Gourgaud plus qu’aucune autre chose et qu’il ne l’avait jamais oubliée. […] »
http://www.napoleon1er.org/forum/viewto ... &start=450Voilà un document très intéressant (que je ne connaissais pas) et qui confirme entièrement ma façon de voir. Gourgaud a travaillé le récit de la bataille de Waterloo sous la direction de Napoléon. Le travail était inachevé, mais Napoléon le considérait comme son oeuvre : il dictait, et Gourgaud était chargé du travail annexe (comme la recherche des documents, états de situation, etc.) et de la mise en forme, de la rédaction finale. Il lui servait de nègre. Le tout devait encore, au cours de séances de travail successives, être relu et corrigé, mis au point par Napoléon qui considérait ce travail comme sa propriété.
On voit encore ici comme Gourgaud était de mauvaise foi dans son plaidoyer ou tentative d'auto-justification (que M. Rollet qualifie erronément d'"
aveu") puisqu'il a a conservé une copie à l'insu de Napoléon, copie qu'il a remise au net et qu'il a publiée sous son nom propre, ce qui était d'ailleurs l'idée première de Napoléon (mais non sans avoir été mis au point par lui, sans avoir reçu son "bon à tirer").
J'ai écrit textuellement dans "les Mensonges de Waterloo":
Bernard Coppens à la page 354 des Mensonges de Waterloo a écrit :
L'ouvrage de Gourgaud, paru en Angleterre en 1818, arrive à Sainte-Hélène en 1819, et Napoléon en prend connaissance. La publication intempestive de ce qui n'était à ses yeux qu'une ébauche lui donne de l'humeur, et il décide de dicter un nouveau livre au général Bertrand."
On voit, pour quiconque sait lire et comprend ce qu'il lit, que le passage déniché par M. Rollet confirme entièrement mon analyse.
On se demande dès lors sur base de quoi ledit M. Rollet se permet d'écrire :
Christophe Rollet alias Vélite a écrit :
Mais il est probable que dans l’avenir, Coppens passera sous silence l’existence de cette lettre et son contenu, tout comme les extraits émanant de Gourgaud et Bertrand, et qu’il continuera à prétendre que Napoléon est l’incontestable auteur de la relation de Gourgaud.
Un boulevard pour quiconque prise le rire. "
On voit par ce simple exemple que M. Rollet, aveuglé par ses sentiments hostiles, ne comprend rien à ce qu'il lit. Il ne comprend pas le sens du rapport de Hudson Lowe comme il ne comprend pas ce que j'écris, puisqu'il met en opposition le texte de Hudson Lowe avec ma thèse, alors que cet écrit la confirme entièrement ; et M. Rollet en tire les conclusions les plus erronées, en me faisant un procès d'intention insensé et qui ne sert qu'à mettre au grand jour ses méthodes d'une grande malhonnêteté intellectuelle.
Pauvre M. Rollet. Il est bien triste votre boulevard du rire...
