Reichstadt a écrit :
:salut: Joker "Contrairement à ce que l'on a tendance à penser, Metternich éprouvait une sorte de tendresse envers lui"
Pourriez-vous etre plus clair car ce n'est pas ce que j'ai lu ; "une sorte de" montre l'ambiguité de l'homme vis-à-vis de l'Aiglon ; n'ayant lu que l'Aiglon, peut-etre que vous avez d'autres sources.
En tout cas je que trouve Castelot très prudent, il est vrai qu'il fut l'un des rares à pouvoir disposer de la correspondance de l'Aiglon qui fut à l'origine de son livre. Ceci expliquerait cela?
Bien à vous.

Dans un ouvrage que j'ai lu voici plusieurs mois, intitulé "Les vingt ans de l'Aiglon", l'auteur, Gonzague de Saint-Brice, consacre un chapitre aux relations entre Franz et Metternich.
L'on y apprend que, désarçonné au début par l'attitude rebelle et butée du jeune homme, son précepteur se prend à éprouver peu à peu une réelle affection pour lui au point de le considérer presque comme un fils.
Mais l'extrême pudeur de Metternich et sa fonction à la cour ne lui permettaient pas d'exprimer clairement ses sentiments.
C'est pourquoi j'ai écrit "une sorte de tendresse" et que vous avez relevé l'ambiguité de la formule, comme l'étaient les sentiments du prince.
Aussi, se montrait-il publiquement très réservé à l'égard de son "pupille".
Il fut également, semble-t-il, l'un des plus affectés par son décès.
Mais évidemment, on peut toujours considérer qu'il jouait la comédie...
