L'Énigme des Invalides

Moi non plus. Mais si ça passionne certains, libre à eux d'ouvrir, même si l'intérêt sera on ne peut plus faible, un fil sur ce marronnier.
Pour le reste, ça évitera de noyauter les sujets et d'esquiver les questions dérangeantes.

Outre la (bien pratique mais étonnement peu mise à contribution ) ressemblance entre un portrait de Bonaparte de la première campagne d’Italie et une gravure de Salicetti, on peut aussi revenir sur celle-ci :


On trouve aussi cette autre version, plus tardive et toujours chez Zatta :


Ces portraits ne sont pas sans faire penser à cette autre œuvre de Zatta parue un peu plus tard que celle d’origine dans le tome 30 du même ensemble « Prospetto degli affari attuali dell'Europa ossia storia della guerra presente » :


Mais ici, il s’agit de Masséna.
Et comme on dit : « Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence »

Concernant les portraits de Salicetti (ou tout du moins sa présence dans l’iconographie), on peut ajouter « Vue des hauteurs de Montenotte, 12 avril 1796 ».





Oeuvre de Joseph Parent, il s’agit d’une copie d’une aquarelle de Giuseppe-Pietro Bagetti.

Difficile d’y voir Salicetti, mais en s’approchant quelque peu, cela donne ceci :





Même « en lumière rasante », il n’est pas aisé d’y reconnaître notre commissaire à l’armée d’Italie. Il semble pourtant être bien présent aux premières loges sur cette scène, tout du moins si Bagetti a bien respecté les instructions de Joseph François Marie de Martinelli, dit Martinel, chef du bureau topographique des champs de bataille du Piémont, qui l’épaulait dans son travail. Voici les instructions que ce dernier lui transmettait le 11 janvier 1804 : « Le Premier Consul fut de bonne heure sur la butte. Le ciel était nébuleux. Le général était à pied, sans gants, une lunette à la main, décoré de tous les attributs de son grade et accompagné de 15 à 20 officiers. Le citoyen Salicetti, commissaire du gouvernement, était avec lui, en habit couleur d'olive. Le guide était en habit vert. Deux dragons étaient à cheval à sa gauche et presque sur la butte. Le reste du cortège et les chevaux restèrent au pied de celle-ci. »



A noter que l’aquarelle de Bagetti fut également gravée par Pillement pour « Vues des champs de bataille de Napoléon en Italie » (1835)







Jacques Guiaud s’inspira également de l’aquarelle de Bagetti, mais en s’intéressant préférentiellement à Bonaparte :







Le guide semble ici remplacé par le Salicetti de Bagetti.

Un peu moins d'1 m 79.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Abrantès.

Elle l'avait mesuré ?
1,79 m c'est précis ! Abracadabrantesque !

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

C’est dans le tome 1, page 232.

Outre sa taille, dans cette histoire de substitution (décidément, c’est un toc familial ), on y parle également de ses cheveux et yeux noirs, de son nez rond et droit, de son menton rond, et de sa peau jaune marquée par la petite vérole.

Oh bah alors y a pas de doute !
J'y vois une similitude flagrante avec le fils Cipriani : "cheveux et sourcils châtain, 1,68m, barbe châtain peu fournie, visage ovale, front bombé, yeux gris, gros nez et une bouche en tractopelle"