L'Énigme des Invalides

Il est vrai que les renforts prévus devaient permettre à l'armée, dans l'état où elle se trouvait à Smogorni, de se reconstituer à Vilna et de maintenir ses positions dans cette capitale de la Lituanie. Mais la chute des températures qui dépassa les -30°, précipita au contraire la dissolution des forces encore sous les armes. La faiblesse de Murat fit le reste ! Il était difficile à Napoléon de concevoir, en effet, ce nouvel aléa climatique...

Exactement ! Cette calamité polaire était et reste quand même peu courante sous ces latitudes. N'oublions pas que l'hiver n'était même pas commencé, car l'épisode se situe début décembre 1812. Les températures glaciales n'y sont pas exceptionnelles, mais pas des températures polaires !

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Je n'ai jamais souhaité prendre la place de qui que ce soit !



Que vous n'ayez jamais souhaité prendre la place de quiconque ne m'étonne guère ; c'est sans doute la raison pour laquelle vous fustigez
allègrement les moindres manquements chez l'Empereur !!!

Vu de votre situation confortable et votre état d'esprit du XXIème siècle, vous êtes, de ce fait, dans l'incapacité d'imaginer les aléas d'une situation d'il y a 200 ans ...

C'est ce qui vous fait défaut, hélas !

Quant à mes arguments, ce n'est pas à vous de juger de leur recevabilité ; en tous cas, comme vous le constaterez par vous même, je ne suis pas la seule à évoquer des imprévus ...

Je ne vois pas ce qui m'autoriserait à prendre la place de qui que ce soit.
Je n'ai nullement cette prétention et me le reprocher est de très mauvais aloi.



Je puis vous assurer que mes très nombreuses lectures sur ce sujet me permettent de me faire une idée assez précise de la situation.
Je pourrais d'ailleurs tout aussi bien vous retourner votre argumentation : en effet qu'est-ce qui vous autorise à prétendre en savoir davantage que moi sur ce qu'ont pu ressentir les acteurs de l'époque ?
Désolé de vous le dire, mais en la matière vous êtes tout aussi ignare que moi !



Vous prétendez me disqualifier à chacune de vos interventions mais vous me refusez le droit de juger de la pauvreté de votre argumentation.
C'est un comble !
Sachez, chère Madame, que nul ne m'en empêchera et vous encore moins que quiconque !



Je respecte les avis de chacun , mais ce n'est pas parce que tout un troupeau bêle à l'unisson qu'il a forcément raison !
Et le principal reproche que l'on puisse adresser à l'Empereur dans cette campagne, c'est justement d'avoir laissé une trop grande part à l'improvisation.
S'il ne pouvait effectivement prévoir de telles températures polaires, il faut cependant lui reprocher de s'être beaucoup trop longtemps attardé à Moscou.
Son attentisme lui a été fatal !

Je ne bêle pas à l'unisson et pourtant, je n'ai pas le sentiment d'avoir tort...

Je vous concède parfaitement ce droit.
Vous avez même celui de vous tromper !