L'Énigme des Invalides

L'idée a certainement déjà été évoquée, ou certains d'entre nous y songent parfois ...

Comment se serait profilé le devenir de notre pays, celui de l'Europe même, si Napoléon avait remporté la bataille de Waterloo ?

Avec, bien sûr, les inconnues quasi incontournables des prévisions faites en Histoire, il serait intéressant de savoir comment
se dessine dans votre esprit la destinée d'une Europe organisée par l'Empereur ?...

Les amateurs se souviendront éventuellement de la petite étude que j'avais réalisée sur ce salon :

viewtopic.php?f=30&t=1425

De quoi se lancer !

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

J'avais déjà lu ce travail, probablement trop optimiste. Enfin, si c'est un what-if, je ne suis pas trop doué pour ce genre d'exercices. Il faut maîtriser toutes les données du problème, ce qui suppose des connaissances historiques développées. Après avoir vaincu Anglais et Prussiens, battre ensuite les Russes ? Qui peut savoir ? A moins qu'après sa victoire à Waterloo, Napoléon propose un armistice ? Même dans ces conditions favorables, rien ne prouve que lesdits alliés aient pu accepter une telle proposition !

En fait, si j'ai bien compris, la proposition de Rose est d'imaginer l'avenir de la France si Napoléon avait triomphé après la victoire de Mont-Saint-Jean, ce qui supposait (je pense) qu'il ait obtenu la paix et une reconnaissance de la part des coalisés.

Alors, se contente-t-il des limites du traité de Paris ? De celles du Rhin ? Ou bien va-t-il jusqu'à repousser les vils envahisseurs jusqu'au Niemen ?
Honnêtement, je penche pour la 1ère solution, à condition que les monarques de la Sainte-Alliance aient accepté sa proposition d'armistice. Au cas où de nouvelles batailles lui auraient été imposées, et dans la mesure où il en serait sorti vainqueur, il est certain qu'il aurait réclamé alors la rive-gauche du Rhin.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

L'exercice de style auquel vous nous proposez de nous livrer s'apparente en fait à de l'uchronie et, personnellement, je n'ai jamais trouvé ce genre littéraire très convaincant.
Des personnalités de haut vol s'y sont néanmoins essayé avec plus ou moins de bonheur.
Je pense entre autre à Valéry Giscard d'Estaing et à son ouvrage "La victoire de la Grande Armée" qui évoque le succès des armées impériales en Russie et la suite du règne dans une Eurpope pacifiée sous le règne d'Eugène en attendant la majorité de l'Aiglon.
Napoléon quant à lui a décidé de se retirer de la vie politique pour goûter à un repos bien mérité.

Bof, ça ne casse rien !

Cher Bruno, vous avez compris le sens de mon intervention. Il n'y a pas à maîtriser toutes les données
constituant l'évènement, comme le pense Claude.

Simplement apercevoir quelques solutions que l'Empereur aurait pu envisager, et vous en avez citées quelques-unes,très pertinentes,Bruno.

Pour ce faire, nous pourrions nous appuyer sur certaines déclarations faites par Napoléon, imaginant une victoire à Waterloo.

Exercice très enrichissant, puisque cela permet de visualiser l'avenir de la France, d'une façon différente par les uns et par les autres.

Je prendrai le temps de relire votre travail si intéressant, Bruno, car je ne veux pas faire de doublon.

Je ne crois pas que Napoléon se serait lancé dans une reconquête de l'Europe ; trop de sang versé, trop d'énergie dépensée. Mais une saine gestion du pays peut-être étendu jusqu'aux frontières naturelles. Marie-Louise aurait-elle pu rentrer en France avec l'Aiglon ? Je pense que c'était le but le plus cher que l'empereur avait conçu... Mais, s'il était mort en 1821, celui-ci, encore jeune, aurait-il pu régner ?

A titre prersonnel, je pense que c'est le principe d'une régence qui aurait été retenu et ce, peu importe à qui elle aurait été confiée.
Outre Marie-Louise, on peut penser éventuellement à Eugène que Napoléon considérait comme son fils.

Je ne crois pas que Napoléon se serait lancé dans une reconquête de l'Europe ; trop de sang versé, trop d'énergie dépensée. Mais une saine gestion du pays peut-être étendu jusqu'aux frontières naturelles. Marie-Louise aurait-elle pu rentrer en France avec l'Aiglon ? Je pense que c'était le but le plus cher que l'empereur avait conçu... Mais, s'il était mort en 1821, celui-ci, encore jeune, aurait-il pu régner ? (Claude)

Je pense aussi que l'Empereur aurait aimé oublier les champs de bataille, désormais. Marie-Louise aurait certainement pu rentrer en France, mais l'aurait-elle
voulu ?
Quant à la mort de Napoléon, nul ne pourra jamais dire si, dans d'autres circonstances plus favorables, il n'eût pas vécu plus longtemps.
Car il me semble qu'après ce qu'il a dû subir, défaite, éloignement, isolement du monde dans lequel il évoluait, et funeste environnement dans lequel
la perfide Albion l'avait jeté, tous ces éléments ont dû contribuer à son décès prématuré...