Période de trouble, de nostalgie, d'émotions intenses et de réflexions foisonnantes dans l'esprit de Napoléon en ce début Mai 1815 ...
Préoccupations politiques mais aussi personnelles avec, entre autres, l'abandon de l'épouse autrichienne ...
Personne ne lui aura épargné une contrariété, une méchanceté, une traîtrise ... Excepté une poignée de proches, telle la
douce et généreuse Reine Hortense qui avait si souvent considéré le Grand Homme comme son propre père !...
Hortense vers qui l'Empereur laissait se diriger ses émotions les plus intimes.
L'autrichienne avait partout déclaré qu'elle ne rentrerait pas en France ... Elle aurait pu soutenir son Epoux dans cette difficile période,
mais Il n'avait même pas son secours moral ...
Alors, bien souvent lui revenait la pensée de sa douce Joséphine, son âme soeur qu'il regrettait toujours du fond du coeur :
"Cette pauvre Joséphine ! Je ne puis m'accoutumer à habiter ce lieu sans elle ! Il me semble toujours la voir sortir d'une allée, et cueillir
ces plantes qu'elle aimait tant ! Pauvre Joséphine !"
Tout en s'exprimant ainsi devant Hortense, il se disait que si Joséphine était encore de ce monde, pour sûr, elle ne l'aurait pas
abandonné !...
