L'Énigme des Invalides

N'importe quoi, comme d'hab ..

Si vous connaissiez un tout petit peu les chevaux, vous sauriez qu'un cheval n'ira jamais au choc frontal, jamais il ne franchira un rampart de trois rangs de baionettes serrées et dressées devant lui, même si on essaye de le forcer ...c'est la raison pour laquelle les charges de cavalerie étaient toujours préparée avec un tir d'artillerie préalable afin de creuser des sillons dans la ligne ennemie pour que les chevaux puissent s'y engouffrer et ensuite, le cavalier pourvait sabrer avec le revers ..
A Waterloo, il n'y a justement pas eu cette préparation d'artillerie suffisante, donc, les carrés anglais étaient compacts et fermés, les chevaux ont donc bien tournés autour en essayant de trouver la faille dans le carré, l'endroit ou ils pouvaient entrer ........
Les quelques carrés qui ont été mis a mal par la cavalerie francaise est surtout due à une panique des hommes à pied qui ont rompu les rangs compacts en s'enffuyant, permettant au cavalier de rentrer et de sabrer à tout va les types qui n'avaient pas fuit.... et les fuyards aussi d'ailleur ...

J'ajouterai également que contrairement a l'image montrée dans le film, étant donné la terre boueuse et collante ( terre argileuse ) suite aux déluge de la veille et de la nuit, les charges ne se sont pas déroulées au grand galop de charge, mais au petit galop voire même simplement au trot pour les dernières, les bêtes ( et les hommes ) étant harrassées ne sachant plus courrir.
Pour le grand galop de charge, quand cela se passait, la charge proprement dite ne démarrait souvent qu'a quelques dizaines de mêtres de l'adversaire, pour la bonne et simple raison que si le grand galop était commencé a 400 ou 500m de l'adversaire, les rangs de cavalier arriveraient complètement disloqués, les chevaux ne galoppant pas tous a la même vitesse, il y aurait eu des gars qui seraient arrivés bien en avance et tout seul face a l'ennemi.

Voilà une bien intéressante intervention qui a le mérite de remettre les pendules à l'heure.
Comme quoi il n'est pas inutile d'être "à cheval sur les principes"...