Joker a écrit :
Certes financées par l'Angleterre, ces coalitions ont aussi et surtout vu le jour en raison de l'ambition effrénée de Napoélon qui ne sut pas gérer ses conquêtes avec suffisamment de sagesse.
Eh bien, c'est un ton nouveau auquel vous ne nous aviez pas habitué, mon cher Joker... Remarquez, tout le monde a le droit de changer d'avis.
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Sans doute eut-il dû s'arrêter après Erfurt, alors qu'il était au faîte de sa puissance militaire.
Alors, je suis d'accord. Mais j'ajouterais qu'il aurait dû s'arrêter après Tilsitt...
Vous constaterez avec moi de bonne foi que jusqu'en 1808, les coalitions sont dirigées contre la France (napoléonienne ou républicaine, c'est pareil), et que ce sont les monarchies réactionnaires qui lui déclarent la guerre.
Il est certain qu'après Tilsitt, il songe à restaurer l'Empire d'Occident. Et surtout, il va se lancer dans la désastreuse aventure espagnole, sans plan préconçu, s'imaginant que le peuple espagnol lui sera gré d'apporter les acquis de la Révolution: égalité civile, égalité devant l'impôt, liberté des cultes, etc.
Il a sous-estimé l'influence des moines... Et la fierté nationale. En plus, ses démêlés avec le Pape ne vont pas arranger les choses !
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Mais il ne pouvait se maintenir au pouvoir qu'en apparaissant comme l'homme providentiel face à un danger précis.
Aussi, quand le péril intérieur fut apaisé, il dut se tourner vers l'extérieur pour garder la main.
Les campagnes d'Espagne d'abord, de Russie ensuite furent celles de trop.
Mais non, ça c'est une légende... Napoléon serait demeuré tranquille en 1808, sa popularité qui était au zénith, aurait perduré et probablement que l'Autriche n'aurait pas osé l'attaquer en 1809 !
Il aurait dû se contenter de régner en Espagne par l'intermédiaire de Ferdinand VII et un premier ministre francophile: une sorte de Laval espagnol...
Vous noterez d'ailleurs que c'est Talleyrand qui l'a poussé à la faute !
Quant à la campagne de Russie, c'est encore autre chose...
