Ce ne sont pas là des billevesées, mais on n'en est pas loin...
Albertuk a écrit :
Vous venez troubler le repos estival avec ce rebondissement RUSI :-) A mon sens, cette histoire me rappelle un scénario qui n'a pas encore eu lieu; si on trouvait que l'épiderme Guillard était de Napoléon, les substitutionnistes crieraient sans doute à l'escroquerie dudit épiderme, et si on trouvait qu'il n'était pas de Napoléon, ce serait l'autre camp qui ferait cette déclaration. Rien ne change sous le soleil.
Voilà qui est bien curieux : dénier par avance toute efficience à un test ADN pourtant nécessaire. Mieux, parler à la place des uns et des autres, sans même connaître le résultat ! Cette attitude est insensée !
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Ma position sur cette question du masque RUSI, qu'on lui trouve des poils Napoléon ou non, est que c'est une supercherie. Son propriétaire initial, l'escroc Reeves, a été "démasqué" (sans jeu de mots) à son époque. Si on trouve des poils Napoléon sur son masque, c'est qu'il a réalisé le crime (escroquerie) presque parfait. Il était doué en la matière et avait ainsi escroqué des collectionneurs et des musées dont le RUSI.
C'est le comble de l'absurde ! Le prétendu "escroc" n'a jamais été jugé comme tel. Aucune plainte n'a jamais été déposée contre lui. S'appuyer sur une coupure de presse de 1935, dénonçant plus l'excentricité d'un personnage qu'autre chose, est abusif, pour ne pas dire davantage. Prétendre que si l'on trouve des poils de Napoléon sur ce masque, c'est que William Reeves aurait réalisé une escroquerie parfaite : mais c'est se moquer du monde ! Là, c'est plus que des billevesées, mais bien des élucubrations ! Comme si un faussaire (anticipant la découverte de l'ADN), aurait pu se procurer du duvet de Napoléon (poils de 11 à 15 microns). Claude Mann est largement dépassé dans l'absurde et le ridicule !!!
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En fin de compte, cette histoire est fausse aussi pour la raison suivante. Si on trouve des poils sur un masque dit Napoléon, c'est un faux. Tout simplement parce que nous avons les témoignages, anglais et français, pour nous dire que le moule original était en mauvais plâtre et que la partie arrière a été détruite par Burton à Ste-Hélène (en mai 1821) alors que la partie faciale l'a été par Antommachi à Londres (en août 1821). CQFD.
C'est du grand n'importe quoi ! Je suis effaré de lire de tels propos sous la plume d'Albert, qui nous avait habitué -jusqu'ici- à plus de rationalité ! Les masques tombent, si j'ose dire...
Le moule original (l'empreinte) a été cassé par Burton, pour sauvegarder le positif. Si le négatif de l'arrière a été détruit par Burton (tout comme son positif), celui de la face (uniquement le négatif, cad l'empreinte) l'aurait été à Sainte-Hélène par Antommarchi, comme dit par Saint-Denis.
Mais une copie a été prise sur le masque authentique (le positif), par la technique du surmoulage, à Londres. Copie en plâtre fin, tel que précisé par le général Bertrand. Il n'est donc pas étonnant (selon les spécialistes) que l'on puisse trouver encore des poils sur la première (et unique) copie.
L'outrance, l'exagération et l'irrationalité des propos d'Albert prouvent -si besoin était- que nous sommes dans le vrai, et que les adversaires du Rusi sont touchés de plein fouet par le travail du Pr Lucotte qui ne leur laisse aucune échappatoire !
Même Claude Mann (c'est dire), en convient à demi-mots :
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Enfin. Albert nous manquait cruellement. Il va beaucoup plus loin que moi, car à mon avis, le faussaire ne se serait pas donné la peine d'implanter des poils de Napoléon, mais n'importe quels poils (éventuellement).
Les analyses ADN n'existaient pas (sauf erreur) à "l'apparition" du masque. Le mystère, pour moi, reste donc (presque) entier.
Cette appréciation est d'ailleurs une condamnation implicite des propos grotesques d'Albert Benhamou... Y'a-t-il eu un chèque à la clé ? On ne change pas son point de vue à un tel degré, sans avoir de bonnes raisons !