Le commandant Henri Lachouque, écrivain militaire célèbre et ancien conservateur-adjoint du musée de la Malmaison (jusqu'en 1946), était un ami des Rétif. Plus certainement du père, Raoul Rétif, qui avait combattu en 14/18. Amis et quelque peu concurrents, puisque Lachouque avait développé un musée militaire privé sur le 1er empire à son domicile parisien.
Quant les Rétif s'engagèrent dans la querelle à propos du lit mortuaire authentique de Napoléon, il les soutint, du moins au départ. Concernant l'affaire du masque mortuaire, Lachouque partagea également la position des Rétif sur le masque Antommarchi et, conséquemment, sur le Rusi. C'est du moins ce que relatait Georges Rétif dans son journal qui allait de 1969 à 1975. Malheureusement, je n'ai trouvé aucun courrier à l'appui de ses dires.
Il semble bien qu'il ait été associé aux recherches des Rétif, du moins au début. Quant il prit connaissance du manuscrit en 1967, sur la substitution, Lachouque se désolidarisa. Mais le dialogue continuait, jusqu'à la publication en février 1969. Il semble qu'à ce moment, tous les ponts furent rompus. Au décès du commandant, en 1971, Georges Rétif fit part de son chagrin et de ses regrets envers quelqu'un qu'il considérait comme un maître...
_________________ "Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."
Napoléon.
|