L'ouverture de l'aéroport de l'île britannique de Sainte-Hélène, perdue dans l'Océan atlantique sud, a été reportée pour au moins "plusieurs mois" après un vol test qui a révélé des conditions climatiques dangereuses. C'est le gouvernement local qui l'a annoncé.
L'aéroport, construit entre des montagnes à pic et l'océan, est destiné à stimuler le tourisme et à désenclaver ce territoire de 4'200 habitants où est décédé Napoléon Bonaparte, exilé, en 1821. Il devait être officiellement inauguré le 21 mai, en présence du prince Edward, fils de la reine Elizabeth II. Mais "davantage de travaux de sécurité sont nécessaires", a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
La construction de l'aéroport a coûté 250 millions de livres (360 millions d'euros). Elle a notamment nécessité de raboter une montagne et de remblayer une vallée.
Actuellement, île au large de l'Angola n'est accessible uniquement par un bateau qui effectue la traversée entre Le Cap (Afrique du Sud) et Jamestown. Le voyage dure cinq jours. Une fois que l'aéroport sera opérationnel, le bateau sera mis hors service.
Un vol test effectué par le Boeing 737-800 qui doit assurer une liaison hebdomadaire entre Johannesburg et Jamestown (la capitale de Sainte-Hélène) a permis de mettre au jour des conditions d'atterrissage extrêmement difficiles.
Regardez les images impressionnantes:
https://youtu.be/MQiQtdq1C3g