L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 13 Sep 2006 23:06 
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Je préfère ça... :ange:


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Message Publié : 13 Sep 2006 23:26 
Bruno Roy-Henry a écrit :
Je préfère ça... :ange:


Que voulez-vous, c'est ma façon à moi d'être "Royaliste" ! :diablotin:


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Message Publié : 15 Sep 2006 7:47 
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Si Ségolène est élu Présidente, le FN pourra boire du Champagne : la moitié de sa famille y est inscrit... Sacré Ségolène !! Que ne peut elle avouer qu'elle a forcément été influencé par ses parents quand elle était jeune fille !!!

James Saint-Angel


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Message Publié : 15 Sep 2006 23:48 
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Bien sur ! Tout le monde a compris que Ségolène ROYAL représente l'Ancienne France , et qu'elle est à ce titre la digne ( et seule ) héritière de François MITTERRAND , le seul président vraiment de droite qu'ait connu la V° République depuis sa création par l'indigne ( et seul ) allié des communistes . :20:

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Message Publié : 16 Sep 2006 4:19 
J'adore votre façon toute personnelle de réécrire l'Histoire, François ! :2:


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Message Publié : 16 Sep 2006 12:52 
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Joker a écrit :
J'adore votre façon toute personnelle de réécrire l'Histoire, François ! :2:


:prie: :16:


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Message Publié : 16 Sep 2006 15:48 
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Honnêtement, la lecture de ce sujet me laisse quelque peu perplexe, surtout à la lecture de certains commentaires... Qu'on accuse Villiers de traîtrise, de démagogie et d'opportunisme pour vouloir commémorer Austerlitz est complètement abusif.

Quant à la première accusation, et pour répondre à François - je le peux d'autant mieux que je suis vendéen - il ne faut pas oublier que Philippe de Villiers est candidat à l'élection pour la présidence de la République, et qu'il paraît difficile dans de telles conditions de ne s'adresser qu'en usant d'idées royalistes à la population française. A ce tarif-là, on ne se présente pas, tout simplement. Austerlitz, si on le considère en soi, est un moment de rayonnement pour la France, et même s'il a servi une mauvaise cause, c'est cette capacité de réaction qu'il faut actuellement encourager en France - d'où fêter Austerlitz plutôt que Trafalgar me paraît naturel, mais il faudrait très certainement y joindre d'autres célébrations. Encourager l'élan du peuple français par ce symbole ne me paraît pas incompatible avec la reconnaissance du génocide vendéen, car on ne peut pas faire autrement aujourd'hui que réconcilier la France avec elle-même. Je crois aussi pouvoir citer un extrait de Chateaubriand dont les sentiments ambigus près de Waterloo sont intéressants, et qui soulignent que le vrai drame de cette époque c'est la France décapitée (de son Roi), un corps sans tête.

Citer :
Le 18 juin 1815, vers midi, je sortis de Gand par la porte de Bruxelles ; j’allai seul achever ma promenade sur la grand route. J’avais emporté les Commentaires de César et je cheminais lentement, plongé dans ma lecture. J’étais déjà à plus d’une lieue de la ville, lorsque je crus ouïr un roulement sourd : je m’arrêtai, regardai le ciel assez chargé de nuées, délibérant en moi-même si je continuerais d’aller en avant, ou si je me rapprocherais de Gand dans la crainte d’un orage. Je prêtai l’oreille ; je n’entendis plus que le cri d’une poule d’eau dans les joncs et le son d’une horloge de village. Je poursuivis ma route : je n’avais pas fait trente pas que le roulement recommença, tantôt bref, tantôt long, et à intervalles inégaux ; quelquefois il n’était sensible que par une trépidation de l’air, laquelle se communiquait à la terre sur ces plaines immenses, tant il était éloigné. Ces détonations moins vastes, moins onduleuses, moins liées ensemble que celles de la foudre, firent naître dans mon esprit l’idée d’un combat. Je me trouvais devant un peuplier planté à l’angle d’un champ de houblon. Je traversai le chemin et je m’appuyai debout contre le tronc de l’arbre, le visage tourné du côté de Bruxelles. Un vent du sud s’étant levé m’apporta plus distinctement le bruit de l’artillerie. Cette grande bataille, encore sans nom, dont j’écoutais les échos au pied d’un peuplier, et dont une horloge de village venait de sonner les funérailles inconnues, était la bataille de Waterloo !

Auditeur silencieux et solitaire du formidable arrêt des destinées, j’aurais été moins ému si je m’étais trouvé dans la mêlée : le péril, le feu, la cohue de la mort ne m’eussent pas laissé le temps de méditer ; mais seul sous un arbre, dans la campagne de Gand, comme le berger des troupeaux qui paissaient autour de moi, le poids des réflexions m’accablait : Quel était ce combat ? Était-il définitif ? Napoléon était-il là en personne ? Le monde, comme la robe du Christ, était-il jeté au sort ? Succès ou revers de l’une ou l’autre armée, quelle serait la conséquence de l’événement pour les peuples, liberté ou esclavage ? Mais quel sang coulait ? chaque bruit parvenu à mon oreille n’était-il pas le dernier soupir d’un Français ? Était-ce un nouveau Crécy, un nouveau Poitiers, un nouvel Azincourt, dont allaient jouir les plus implacables ennemis de la France ? S’ils triomphaient, notre gloire n’était-elle pas perdue ? Si Napoléon l’emportait, que devenait notre liberté ? Bien qu’un succès de Napoléon m’ouvrît un exil éternel, la patrie l’emportait dans ce moment dans mon coeur ; mes voeux étaient pour l’oppresseur de la France, s’il devait, en sauvant notre honneur, nous arracher à la domination étrangère.

Wellington triomphait-il ? La légitimité rentrerait donc dans Paris derrière ces uniformes rouges qui venaient de reteindre leur pourpre au sang des Français! La royauté aurait donc pour carrosses de son sacre les chariots d’ambulance remplis de nos grenadiers mutilés ! Que sera-ce qu’une restauration accomplie sous de tels auspices ?... Ce n’est là qu’une bien petite partie des idées qui me tourmentaient. Chaque coup de canon me donnait une secousse et doublait le battement de mon coeur. A quelques lieues d’une catastrophe immense, je ne la voyais pas ; je ne pouvais toucher le vaste monument funèbre croissant de minute en minute à Waterloo, comme du rivage de Boulaq, au bord du Nil, j’étendais vainement mes mains vers les Pyramides.


Ensuite, je vois mal ce qui justifie les accusations de démagogie et d'opportunisme. On ne va quand même pas croire que Villiers compte s'approprier le vote bonapartiste en promouvant Austerlitz, ce qui correspond à une fraction négligeable de la population. Les opérations marketing, vous devriez les chercher à gauche, à l'UMP. Car cela fait des mois que Villiers dénonce cette France qui se décourage, se meurtrit, se culpabilise, se repent, se vautre par terre, se roule dans la boue. Alors quoi Austerlitz ? Oui, et puis, n'oubliez pas, Villiers a encore parlé de commémorer le 30 mai 1968, alors que des Français ont enfin réagi à la chienlit soixante-huitarde. Il a encore parlé des résistants et de leur courage face à une occupation allemande inhumaine - on parle malhonnêtement, ci-dessus, de procès pour Villiers, mais c'est bien Le Pen qui sera jugé en juin. La politique est aussi faite de symboles, et nous voulons une France qui se redresse, qui cesse de courber l'échine.

Et qu'on ne vienne pas me parler de Ségolène Royal, qui n'a rien de la France ancienne. C'est une femme sans idées, incapable de débattre et dont la seule arme est médiatique.


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Message Publié : 16 Sep 2006 17:04 
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Qui n'a ressenti l'ambiguité de Waterloo , Mickael , à commencer par Louis XVIII qui avait proscrit la participation de Français au combat aux cotés des alliés , de façon à ce que des Français n'affrontent pas d'autres Français !!! Un scrupule que les révolutionnaires n'ont pas eu en Vendée ni ailleurs !!! Mais enfin , il faut mettre de l'ordre dans ses idées . Le syncrétisme de l'Histoire de France , qui contraint à accepter tout ce qui s'est fait soi-disant en son nom sous le sceptre de n'importe lequel de ses maitres d'un moment , ne sert que les intérets de la Révolution et de ses suites sous lesquelles nous continuons de vivre . Pour ma part , je réclame "un droit d'inventaire" et je me réserve de renier ce qui s'est fait au nom de mon pays , mais qui , à mon sens , ne se rattache pas à l'idée que je m'en fais pour une vocation permanente . Je suis catholique et légitimiste . La France est là où est mon Roi en union avec le Pape au service de la paix et du respect de l'infinie valeur de toute ame et de toute vie humaine . Je ne vois rien de tout cela chez Bonaparte . Pour moi , son oeuvre est dans la continuité agressive , belliqueuse et désordonnée de la Révolution Française , tout comme celle de Napoléon III et de la III° République . Alors , un royaliste peut toujours se présenter à l'élection présidentielle . Mais , comme vous le dites , cela l'oblige à taire l'essentiel . C'est précisément ce que les Bourbons n'ont jamais accepté , le comte de Chambord le dernier d'entre eux , et c'est ce qui fait que leur grandeur est intacte . C'est l'objet de ma fidélité à moi aussi et elle suffit à régler ma vie : je remplis loyalement mes devoirs d'état mais je n'en postule aucun qui m'obligerait à me renier à titre personnel .

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Message Publié : 16 Sep 2006 18:20 
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François, je partage tout à fait vos sentiments quant à l'analyse de l'histoire sur le fond : la vraie France est morte en 1789 - et pour moi la Restauration de 1814-1815 n'en fut pas vraiment une pour des raisons que vous savez -, c'est une évidence pour moi, seulement je ne parviens pas, d'une certaine façon, à me résigner, à ne pas souhaiter que les choses s'améliorent un peu, même si cela ne comblerait qu'une infime partie de mes exigences. Je suis toujours content qu'un candidat républicain fasse preuve d'un peu de bon sens sur certains sujets - d'où les concessions -, même si je suis conscient que les mesures appliquées ne feraient que retarder l'inévitable. On peut dire qu'après des siècles de monarchie, la république sous toutes ses formes n'aura pas mis longtemps à consumer l'âme de la France. Mais que faire maintenant, rester spectateur ? Laisser se faire la décomposition totale de la famille, le changement de population, la mise à mal des valeurs chrétiennes ? C'est tout de même assez désespérant d'être jeune et avec l'envie d'améliorer les choses à une époque pareille.


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Message Publié : 16 Sep 2006 19:55 
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Oui , Mickael , je vous comprends très bien , mais dites-vous que le problème n'était pas très différent il y a 30 ans ! Ce qui me parait important , c'est de ne pas croire à l'efficacité du bulletin de vote . L'homme providentiel issu des urnes qui rétablit le cours souhaitable des choses , est une illusion . Rien ne se fait sans l'adhésion profonde du peuple et vous ne pouvez pas forcer les gens à faire des enfants , à choisir l'effort plutot que le laisser-aller , à se coucher plutot qu'à se battre . L'état de la France , c'est l'état des Français .
Benoit XVI vient de révéler au monde l'imminence de grands affrontements et la justesse de son analyse a été aussitot confirmée par l'éclatement de la haine et de la violence . Les Français vont réagir en disant que le pape n'aurait pas du dire ça , qu'il aurait du continuer de faire comme si , qu'il va nous attirer des ennuis... Là est le mal absolu ! Le mal qui donne tort à celui qui dit la vérité . Mais c'est peut-etre là aussi le départ du redressement que vous attendez : il y a des signaux qui nous commandent de ne pas désespérer de l'avenir ! Alleluia Mickael !

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