Communiqué de l'Historien Bruno Roy-Henry
L'ADN et le masque mortuaire de NapoléonSuite aux recherches de Bruno Roy-Henry (cf. l'Enigme de l'Exhumé de 1840, Chap III sur "l'affaire du Masque mortuaire", publié en septembre 2000, Ed. de l'Archipel), le Pr Eric Hickey, criminologue à l'université d'études judiciaires de Californie avait mené, en 2009, une étude sur le "death mask of Napoleon" encore baptisé Masque Rusi, le propriétaire américain lui ayant permis d'examiner la relique. Il avait observé notamment la présence de 3 poils. Parmi ces poils, il était indiqué qu'il conviendrait de rechercher s'ils avaient conservé un bulbe en bon état, ce qui permettrait de mener à bien une analyse ADN complète à partir de ces bulbes.
Car les poils en question pourraient bien révéler l'ADN de Napoléon Bonaparte, préalablement déterminé par les travaux antérieurs du Pr Lucotte. Sur les conseils de Bruno Roy-Henry, le propriétaire a confié à une nouvelle équipe de chercheurs la relique pour y rechercher notamment ce fameux ADN.
L'authenticité de ce masque, défendue par le journaliste Georges Rétif, puis par l'historien Bruno Roy-Henry, pouvait s'apprécier jusque-là par des comparaisons anthropométriques entre ledit masque et des photographies des descendants naturels de Napoléon ou de membres de sa famille. Elle n'était cependant reconnue par les spécialistes de la question et par le musée de l'Armée à Paris qui lui préféraient le masque mortuaire officiel, dit "d'Antommarchi", du nom du dernier médecin de Napoléon à Sainte-Hélène, censé l'avoir réalisé avec le Dr Burton.
Le masque Rusi souffrait en effet d'une mauvaise traçabilité. Acheté à un antiquaire anglais (William Reeves) par le millionnaire anglais Charles Alder dans les années 1930, ce masque avait été cédé ensuite le 5 août 1939 au Royal United Service Museum, musée qui dépendait du prestigieux Royal United Service Institute britannique. Cette vente s'étant conclue à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, elle avait été peu commentée et était passée inaperçue en France.
Après-guerre, c'est le baron Eugène de Veauce qui l'avait redécouvert et fait connaître en France. L'écrivain, appuyé par l'expertise de Jacques Jousset, alors conservateur au musée de l'Armée, avait conclu que le masque, bien qu'étant d'une exécution impeccable, n'était pas celui de Napoléon. Depuis, malgré les efforts de Bruno Roy-Henry (notamment en août 2007), les milieux officiels s'accordaient pour dénier toute authenticité au masque Rusi.
L'expertise réalisée par les chercheurs et l'analyse ADN à partir des poils trouvés sur le masque Rusi tranchera définitivement la question. Si le test est positif, il sera alors possible d'affirmer que le masque reflète bel et bien les traits authentiques de l'Empereur Napoléon sur son lit de mort. Il faut espérer que les experts et les spécialistes tireront alors rapidement et définitivement les leçons de cette révélation.
Bon pour publication.
Bruno Roy-Henry
tel : 05 46 67 31 24
Post-Scriptum : L'arbitrage de l'ADN a été rendu :
viewtopic.php?f=13&t=5211Nous pouvons donc affirmer que le death mask of Napoleon (masque Rusi) est bel et bien la seule copie authentique du masque mortuaire de Napoléon et qu'à ce titre, il restitue son véritable visage.
Evidemment, ledit masque est en vente. Mais cette information ne concerne -vous vous en doutez- que les multi-millionnaires...RAPPEL :Le journal de France2 (août 2007) et l'émission d'HistoryChannel sous-titrée en français :
http://www.youtube.com/watch?v=_eq1NfOzc0o