L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 20 Sep 2004 16:14 
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La veuve de Georges Rétif de la Bretonne a bien voulu m'autoriser à faire état de sa réponse à l'article de Jacques Macé, réponse que -bien entendu- la revue a refusé de publier.Naturellement, elle a voulu me demander conseil pour la rédaction de celle-ci, son âge et son manque d'habitude ne lui permettant pas de répondre aussi facilement que son défunt mari.

Bien que solidaire de mon action contre le directeur de la publication de cette revue, elle n'a pu s'y associer, la modicité de ses ressources l'empêchant de plaider.

On ne pourra manquer d'être ému à cette lecture en songeant au calvaire de cette grande dame, constatant que l'on poursuit son mari de sarcasmes encore après sa mort.

"Jacques Macé a crû devoir reprendre la plume, après le colonel Mac Carthy, en 1971, dans la revue des Amis du Musée de l’Armée, pour affirmer auprès des passionnés de Napoléon que l’Empereur était bien aux Invalides. Au-delà des affirmations péremptoires et des pétitions de principe, faisant litière de l’imagination et des fantasmes de quelques « farfelus », quels sont les arguments qui fondent sa conviction, à supposer qu’ils soient exempts d’erreurs et d’approximations ? Dès l’introduction, l’auteur commet une erreur. Ainsi, quand il soutient que le moulage de la tête en vue de réaliser un masque de Napoléon a été réalisé en trois parties. Cette assertion repose sur le travail du Baron de Veauce, très contestable, au vu des déclarations du Dr Burton, seul véritable acteur de ce moulage impérial : « uniquement le masque (…), cette partie du moulage qui correspond à la seule figure, à l’exclusion des oreilles et de la partie supérieure du front, et sans dépasser vers le bas le retour du menton ». Cette partie ainsi délimitée correspond exactement au « Rusi mask » ou masque Burton. Ce masque a figuré de 1952 à 1973 dans les collections du Royal United Service Museum, où mon mari avait pu l’examiner, ce qui lui avait permis de conclure à son authenticité. Ce masque portait d’ailleurs cette inscription à son envers : « l’empereur Napoleone à Saint- Hélena » !

Néanmoins, l’essentiel étant de faire un sort à la thèse de la substitution défendue à partir de 1969 par Georges Rétif de la Bretonne, mon défunt mari, il convient d’examiner en détail la démonstration de son inanité à laquelle Jacques Macé prétend parvenir.

Contrairement à ce qu’il avance, ce n’est pas l’affaire des cercueils qui a mis le commandant Raoul Rétif, également Ingénieur principal de l’armement et mon époux Georges, son fils, sur la piste (tous les deux co-auteurs d’un livre dérangeant : « la vérité sur le lit de mort de Napoléon). C’est à cette occasion qu’ils se rendirent compte des anomalies du masque officiel signé par Antommarchi et de l’incohérence entre les témoignages de l’inhumation de l’Empereur en 1821 et ceux concernant l’exhumation de 1840 ! En ce qui concerne les cercueils, comme bon nombre d’auteurs français, Jacques Macé fait crédit aux témoignages anglais de l’époque –comme le colonel Mac Carthy en son temps. Que lit-on dans le journal du Grand Maréchal Bertrand :

A la date du 7 mai : « on a scellé le fer-blanc, puis l’enveloppe en plomb » ;

A celle du 9 mai : « Le matin, on a placé le cercueil de plomb dans un cercueil d’acajou ; »

Toutes les explications du monde ne prévalent point contre ce témoignage d’un des plus fidèles et des plus précis compagnons d’infortune de Napoléon, d’autant plus que ce témoignage, publié seulement en 1949, est corroboré par un PV officiel signé des Comtes Bertrand, Montholon et Marchand, daté du 7 mai et qui valide le précédent récit du Grand Maréchal.

Bien sûr, il est certainement préférable d’écarter ce récit authentique, écrit au moment même où se déroulaient les faits, au profit d’un autre témoin : le très controversé Antommarchi ! C’est par lui –en premier- que l’on apprendra que l’Empereur repose dans quatre cercueils : le premier en fer-blanc, contenu dans un premier cercueil en acajou, ce dernier logé dans un cercueil en plomb, l’ensemble protégé par un second cercueil d’acajou. Peut-on croire Antommarchi ? Non, comme l’admet d’ailleurs Jacques Macé.

Force est d’admettre que l’affaire n’est pas close ! Il convient donc d’examiner les autres arguments de mon époux et pour commencer, celui des vases d’argent. Antommarchi relate que les vase d’argent furent placés aux angles du cercueil. Au niveau des pieds, l’espace disponible n’était que de huit pouces (20,32 cm), ce qui est juste pour les bottes de l’Empereur. A l’instar de Mac Carthy, son émule veut que l’on ait écarté les jambes de Napoléon pour y loger les fameux vases : c’est pourtant bien difficile, attendu que les pieds étaient toujours coincés. Pour parvenir à un tel résultat, il fallait plier les jambes de Napoléon et les écarter. Laissez moi dire que l’on aurait eu le plus grand mal, car il faut tenir compte de l’état de rigidité cadavérique qui empêchait une telle manipulation ! Par contre, le cercueil s’élargissant vers le haut du corps, il y avait moins de difficultés à mettre ces vases le long des chevilles du cadavre, de part et d’autre des jambes, petite modification qui n’amenait pas Antommarchi à corriger son expression : « aux angles du cercueil » ! Expression validée par le rapport d’Hudson Lowe, ce qu’ignorait Mac Carthy en 1969 : « à côté du corps ». Mais, où irions-nous si l’on commençait à croire le gouverneur de Sainte-Hélène qui –lui aussi- nous indique qu’il n’y avait que trois cercueils ; Ce ne sont plus des tapissiers ou des aspirants qui parlent, c’est Lowe en personne. C’est sans doute la raison pour laquelle Jacques Macé ne retient pas ce témoignage !

Près de vingt ans plus tard, comme par miracle, voici qu’apparaissait aux yeux des témoins stupéfaits le corps de Napoléon mystérieusement régénéré ; et le mot n’est pas trop fort !
Pourtant, sans s’émouvoir, notre contradicteur considère qu’il n’y aucune raison particulière, au vu des observations faites en 1840, de supposer qu’il ne s’agit pas du corps inhumé en
1821… Ainsi, fait-il grand cas de ce que le général Bertrand qui aurait saisi la main gauche de l’Empereur pour la poser ensuite sur la cuisse en 1821, l’aurait retrouvé exactement dans la même position en 1840. On doit cette précision à Gourgaud (absent en 1821) : « la main gauche était un peu plus haute que l’autre par ce que le général Bertrand, lorsqu’on avait fermé le cercueil, en 1821, l’en avait tirée un moment pour la baiser. »

Ali évoque bien cette scène. Malheureusement, Bertrand n’en dit mot. Ni en 1840, ni en 1821 : « Au moment que le plombier allait mettre le couvercle du cercueil pour le souder, le Grand Maréchal prit une dernière fois la main de l’Empereur et la serra avec la plus vive émotion. » En sorte que l’on ne sait s’il s’agit de la main droite ou de la main gauche ; en tout cas, il n’est nullement question de baisement ! Mais ce genre de détails n’est pas pour arrêter le bouillant Gourgaud : « la tête, à l’exception du nez qui paraissait avoir été comprimé par le dessus du cercueil, était en parfait état. » Ce n’est pas tout : récemment Jacques Macé a pu préciser l’opinion de ce dernier, en consultant ses archives privées conservées aux archives Nationales, qui va jusqu’à retrouver dans l’expression du visage de l’exhumé «le rire sardonique du moulage en plâtre » (cette précision m’a été communiquée par Bruno Roy-Henry) ! C’est très clair : Gourgaud reconnaît l’homme qui a prêté ses traits à la confection du masque mortuaire concocté par Antommarchi !

Evidemment, puisque c’est le masque de Napoléon, s’exclameront les tenants de la vérité officielle ! C’est tout simple : Gourgaud identifie formellement l’Empereur et note la ressemblance du masque avec ce visage si bien conservé… Malheureusement –et c’est cela qui attira l’attention de Raoul et Georges Rétif- ce masque n’est pas celui de Napoléon, mais bien d’un autre ; nous y reviendrons. Je note cependant que Jacques Macé n’a pas évolué sur ce point : il a défendu et défend toujours la fable officielle si mal démontrée par le baron de Veauce : « pour 50%, le masque est un faux, mais il restitue pour la face, le nez, les pommettes et les arcades sourcilières, les traits authentiques de Napoléon » !

Passons à un examen plus approfondi : notre contradicteur relève qu’il restait quelques cheveux en couronne, alors qu’en principe on les avait tous rasés pour faciliter la prise du masque. Ce n’est pas une anomalie, ça ? Faut-il rappeler les témoignages de Marchand et d’Ali ? Oui, il le faut, sans aucun doute, car les sceptiques et les esprits forts sont légions :

-Marchand : « L’Empereur avait destiné ses cheveux aux membres de sa famille ; avant de procéder à l’opération du moulage, ils furent rasés et mis sous scellés par le comte de Montholon qui m’en rendit dépositaire. »

-Ali : « Pour faciliter l’opération, on dégagea le cou de l’Empereur en ôtant le col et la cravate (…). De plus, on coupa les cheveux qui garnissaient encore le front et les côtés. Il faut dire que les autres cheveux avaient été coupés après l’autopsie, pour être employés à faire des bracelets »

Le meilleur est pour la fin ; manifestement, Jacques Macé fait semblant de ne rien comprendre à la question des masques mortuaires ! En attendant, il cumule erreurs et contre-vérités. Comme il a déjà été signalé, le véritable masque mortuaire de Napoléon n’a pas été fait en trois parties, mais en deux seulement :

-Ali : « Je ne sais pourquoi Antommarchi n’a pas publié la partie antérieure de la tête ; il en avait cependant tiré le moule. Ce que je sais, c’est que le docteur, après avoir tiré une épreuve du moule de la face, a détruit celui-ci pour qu’il ne fût plus possible d’en avoir d’autres épreuves. (…). Le moule de l’autre partie de la tête, il est présumable, a eu le même sort que celui dont nous déplorons la perte . »

Jacques Macé adhère toujours à la version classique de la présentation de cette question opérée par le baron de Veauce (et illustrée présentement par Fernand Beaucour, quoique avec des nuances…). Il admet –en dépit de tout bon sens- qu’Antommarchi modela à Sainte-Hélène- avec le concours du peintre Rubidge une demi-douzaine de masques mortuaires, dont deux seulement furent ramenés en Europe. Il reconnaît cependant qu’il s’agit plus d’une œuvre d’art retravaillée qu’une représentation exacte, en quoi il se trompe encore, car le masque Antommarchi reflète bien les traits de l’imposteur que l’on fait passer pour Napoléon pour les besoins de la cause. Rappelons que la finalité de cette supercherie est de nous amener à conclure que Napoléon était dolichocéphale, alors que –manifestement- il était bel et bien brachycéphale !

Toutefois, ce n’est qu’un début, car notre contradicteur mélange ensuite fortuitement deux masques : celui dit « death mask » du Royal United Service Institute (Rusi, à Londres), qui est en fait le véritable masque mortuaire de l’Empereur, réalisé en plâtre et qui est une copie du masque Burton ; et le masque dit d’Arnott réalisé en cire. Cette confusion –qui n’est pas innocente- lui permet de jeter le discrédit sur la thèse de l’authenticité d’un masque mortuaire totalement différent de l’Antommarchi ! Toutefois, il est bien obligé de reconnaître que ce masque représente « un vieillard bouffi ressemblant quelque peu aux photos de Jérôme Bonaparte ou de son fils Plonplon âgés. » ! C’est un progrès par rapport à Mac Carthy qui ne voyait aucune similitude entre la physionomie de ces derniers et ledit masque…

Tout ceci n’était qu’un hors d’œuvre pour mieux disqualifier la thèse centrale du livre de Georges Rétif de la Bretonne…

Savoir que Noverraz étant en possession de l’empreinte du visage de son ami Cipriani et le masque Burton ayant été jugé trop laid pour être présenté à la famille Bonaparte, c’est cette empreinte qui servit à fabriquer le masque dit d’Antommarchi. A la suite de quoi, le visage de Cipriani incarnant désormais pour la postérité les traits de Napoléon, les Anglais eurent la même idée pour substituer au corps de Napoléon celui de Cipriani ! C’est ce que notre contradicteur appelle une « farce macabre ».

Sans vouloir entrer dans une analyse serrée des faits, Jacques Macé se contente de parler de supercherie de la part de Georges Rétif, grave accusation qui repose seulement sur des apparences ! Une caricature anglaise sur laquelle le nom de Gourgaud est indiqué a pu être présentée comme étant celle de Cipriani, parce qu’il n’y a pas de ressemblance suffisante avec les autres portraits connus de Gourgaud. Mais qu’est-ce qui permet d’y voir une représentation de Cipriani ? Peu de choses, sans doute, sinon une très vague ressemblance avec le masque mortuaire de Napoléon qui ne serait en fait que celui de Cipriani, ce qui a été démontré précédemment. Or, la démonstration qu’il s’agissait du masque de Cipriani reposait essentiellement sur l’hypothèse de la ressemblance de Cipriani avec Napoléon. Etait-ce le cas ? Mon mari l’a soutenu, avec quelque vraisemblance. Les légalistes s’en sont gaussés : en résumé « la caricature représente Cipriani parce qu’elle ressemble au masque dit d’Antommarchi, ce masque étant celui de Cipriani parce qu’il ressemble à la caricature. »

On peut quand même adopter un raisonnement plus simple : le masque Antommarchi ressemble à la caricature de Gourgaud de profil ! Pour autant, le masque Antommarchi est-il celui de Gourgaud ? Evidemment, NON ! Alors, le masque Antommarchi, de qui est-il ? Nous savons que ce n’est pas celui de Napoléon : en aucun cas ! Et pourtant, c’est bien celui de l’homme caricaturé et donné pour Gourgaud ! Conclusion : qui est cet homme inconnu ? Ne serait-ce pas Cipriani ? Alors, tout s’explique… Qui était assez important –en dehors des comtes Bertrand, Las Cases, Montholon, Gourgaud- pour être caricaturé par les Anglais ? On retombe toujours sur Cipriani…

L’Empereur, quelques jours avant de quitter ce monde, a exprimé le vœu solennel d’obliger les Anglais à rendre son corps aux Français, pour le cas où il aurait été dérobé par l’oligarchie de Londres. Alors que tant d’indices troublants et alarmants commandent de procéder à une ultime vérification de l’identité de l’exhumé de Sainte-Hélène, que de nouveaux moyens techniques promettent d’y parvenir rapidement, en écartant désormais le doute, l’ordre de l’Empereur change de signification et résonne comme une supplication, comme une plainte désespérée, lancée vers ceux qui préfèrent fermer les yeux, détourner le visage, alors qu’ils ont toute latitude d’accomplir sa volonté : « Si les Anglais veulent garder mon cadavre et le mettre à Westminster, qu’on les force à le rendre à la France ! »

Par Monique du Vergier, Veuve Rétif.

Ce message a été tiré du forum d'Albert Martin, après mon éviction de celui-ci.


Citer :
Diana Borelli
Comtesse

Inscrit le: 21 Fév 2002
Messages: 232
Localisation: Andalousie
Posté le: 20 11 2003 5:08 pm Sujet du message: lettre de Mme Rétif de la Bretonne

Merci cher Bruno pour publier cette lettre de Madame Rétif de la Bretonne à Jacques Macé et par la même occasion, nous faire connaître ou reconnaître combien il est difficile, et vous en savez quelque choses, de se faire entendre sur un sujet qui dérange l'ordre historique établi et hermétiquement fermé aux idées, thèses et études nouvelles. Cela me fait penser à la Sainte Inquisition qui envoyait directement au bûcher tous ceux qui osaient troubler les lois qu'elle avait créé à sa propre convenance et politique, sans en étudier positivement les termes.
Je suis vraiment désolée pour Madame Rétif de la Bretonne pour ce nouvel affront fait à la mémoire de son époux.




Citer :
Lasriel
Major

Inscrit le: 09 Nov 2003
Messages: 220
Localisation: Charleroi, Belgique
Posté le: 20 11 2003 5:31 pm Sujet du message: Triste

Bonjour à tous!

Merci à vous Bruno de nous faire connaître cette lettre de madame Rétif de la Bretonne.

Comme vous l'écrivez, elle est profondément touchante et je suis émue par le chagrin de cette dame qui, faute de moyens financiers, ne peut défendre la mémoire de son époux de façon plus dérangeante pour ceux qui y portent atteinte. Il est affligeant de constater, une fois de plus, que l'exercice de la justice est entravé par des contraintes matérielles.

Un tel message ne nous conforterait-t-il pas, si besoin était, dans notre détermination à demander à ce que la lumière soit faite et à poursuivre ce but en dépit des railleries?

Bien cordialement,
_________________
La vie est un songe léger qui se dissipe...

Lasriel


Citer :
CC
Comtesse

Inscrit le: 21 Fév 2002
Messages: 1573
Localisation: Anderlecht - Bruxelles Posté le: 20 11 2003 7:51 pm
Sujet du message: Le droit de.....

Beau droit, en vérité, que celui qui dépend des moyens financiers!
_________________
"Les vraies conquêtes sont celles que l'on fait sur l'ignorance" - Correspondance de Napoléon. (Paris, 26 décembre 1797)



Citer :
FA8
Général de brigade

Inscrit le: 21 Oct 2003
Messages: 859

Hors ligne
Posté le: 20 11 2003 8:18 pm Sujet du message:

De nos jours tout repose sur l'argent, MALHEUREUSEMENT!!!!
_________________
" FLUCTUAT NEC MERGITUR "



Citer :
Joker
Général de brigade

Inscrit le: 11 Juil 2002
Messages: 2731
Localisation: Bruxelles - Belgique
Posté le: 20 11 2003 11:21 pm Sujet du message: justice égale pour tous ?

Entre l'esprit de la loi qui veut que tous les citoyens soient égaux devant la loi et la triste réalité, on ne peut que constater l'étendue du gouffre !
Le combat de Mme Rétif n'en est que plus noble.
_________________
"On ne monte jamais si haut que quand on ne sait pas où l'on va" (Napoléon Bonaparte)
Compagnon de l'Empire


Citer :
NapNap
Général de brigade

Inscrit le: 27 Avr 2002
Messages: 789
Localisation: Montréal,
Posté le: 21 11 2003 1:03 am Sujet du message: le courage polonais

Que de bonnes pensées pour vous Mme Rétif!


Ben Weider n'a pas de gros soucis pécunier à ce que je sache et même lui a frappé le mur tricolor!

D'après moi,l'argent n'est pas le problème.

Les légalistes ont tellement ridiculisés gratuitement que les gens qui pourraient faire débloquer l'impasse,ont peur de s'y associer.



Citer :
Hypolite
Maréchal d'Empire

Inscrit le: 21 Fév 2002
Messages: 4829
Localisation: 81
Posté le: 21 11 2003 10:26 pm Sujet du message: anomalies

Elle reprends l'argument de la rigidité cadaverique, mais celle ci ne disparait elle pas au bout de quelques heures ?
Quand à l'affaire des cercueils, je trouve qu'elle ne tiens pas la route ! En effet, si les Anglais avaient joué les faussaires, ils auraient pris soin de remettre le même nombre de cercueils et ils n'en auraient certainement pas ajouté un de plus !
_________________
VIVE L'EMPEREUR !!!
Hypolite


Citer :
Marie Walewska
Comtesse

Inscrit le: 20 Mar 2002
Messages: 126
Localisation: Montréal (Québec-Canada)
Posté le: 21 11 2003 10:55 pm Sujet du message:

Hypolite, mon ami, vous courrez après le bâton pour vous faire battre!!! Bruno va vous assommer!!!

Quoi qu'il en soit, je trouve que cette façon de s'acharner sur un mort est totalement indélicate. De même, des termes tels que "farfelu" et autres qualificatifs destinés à discréditer quelqu'un ne devraient pas avoir cours dans des écrits dits "sérieux". Lorsqu'on estime qu'une thèse ne tient pas la route, on ne commence pas à porter un jugement de valeur sur la PERSONNE qui formule la thèse, mais on argumente son opposition, point par point. Nous avons, au Québec, un journaliste qui a écrit un livre titré "Le livre noir du Canada Anglais" dans lequel il rapporte les propos anti-québécois de la presse des autres provinces. Il a été très critiqué, il a même perdu son poste à la télévision d'État, mais jamais je n'ai entendu quelqu'un le traiter de menteur, de farfelu, etc... Les attaques personnelles semblent plus faciles chez vous, on dirait. Dommage...
_________________
"Quel roman que ma vie!" - Napoléon


Citer :
NapNap
Posté le: 22 11 2003 4:08 am Sujet du message: Normand Lester...



Bonsoir Marie!

Toujours un plaisir de vous lire!

C'est vrai que de ridiculiser son adversaire semble monnaie courante chez nos voisins français...

peut-être devrait-on proposer à la revue SN d'envoyer son rédacteur en chef chez nous pour refaire ses classes!

Je crois qu'il y a un poste de libre dans l'ancienne clique de la revue Safarire!

cordialement
_________________


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