Bruno Roy-Henry a écrit :
Porter sur une certaine distance, d'accord... Mais descendre 17 marches ? Peut-on croire que l'on ait pris le risque d'avoir un ou deux hommes qui défaillent ? C'est invraisemblable...
Difficile sans aucun doute.
Il conviendrait cependant de déterminer deux facteurs déterminants, l'inclinaison desdites marches et la robustesses des porteurs, donc leur identité.
Une fournée de géants de deux mètres ou presque pour 100 kilos de muscles et d'os y arriveraient probablement, toujours sans aisance bien sûr, même s'ils en souffriraient ensuite très certainement pendant des semaines (sinon plus). Mais qui cela préoccuperait alors sinon les intéressés ?
Et on sait que, sinon dans l'armée française, du moins dans les armées d'ancien régime, les hommes de ces gabarits étaient recherchés avec convoitises par les recruteurs régimentaires (tels les holsteiners de Pierre III de Russie), qu'il y en avait donc et que les conditions sanitaires et alimentaires permettaient que, fussent-elles exceptionnelles, de telles forces de la nature existassent dans ces temps déjà anciens, même si ce devait être essentiellement en Allemagne du nord et en Scandinavie.
La question demeure de savoir si on aurait pu rassembler une douzaine de ces colosses dans le Paris de l'époque pour une telle cérémonie.