L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 01 Sep 2018 22:47 
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MONSIEUR N.

Extrait du dossier de presse, Février 2003
Interview 1


ANTOINE DE CAUNES, Réalisateur
Avez-vous beaucoup hésité avant d’accepter le scénario de Monsieur N. ?

Antoine de Caunes : « Je n’ai pas hésité une seule seconde ! J’ai reçu le scénario un lundi soir. Je l’ai lu trois fois dans la nuit. Le mardi matin à huit heures, j’ai réveillé les producteurs pour leur dire oui tout de suite. J’ai eu un coup de coeur total pour ce scénario ! Je l’ai lu comme on peut lire les romans d’Alexandre Dumas ou de Stevenson. Et pourtant, on sait à quel point la lecture d’un scénario peut parfois être aride. Malgré cela, je tournais les pages comme si elles me brûlaient les doigts. Non seulement j’ai adoré le scénario, mais en plus, je n’en revenais pas de la chance qui m’était accordée. Je me disais : "Pourquoi moi ? Pourquoi me donnent-ils cette chance-là ?" C’était vraiment un cadeau du ciel ! Je n’ai donc pas eu une seule seconde d’hésitation, même si j’avais vraiment une trouille bleue devant l’importance du sujet.

Qu’est-ce qui vous a le plus séduit dans ce scénario ?

Tout ! C’est un scénario de René Manzor. Il est magnifiquement écrit et très bien construit. Il est captivant, romanesque. On tourne les pages comme dans un thriller pour savoir ce qui va se passer ensuite et on ne tombe jamais dans la reconstitution historique pédante, dans le côté "statue de cire qui s’exprime par aphorisme". On est près de l’émotion des personnages, en permanence, que ce soit du côté anglais que du côté français. Ce sont des qualités rarissimes dans les scripts. Et j’en lis pas mal. Alors, lorsqu’un script de cette qualité vous passe entre les mains et qu’en plus on vous propose de le tourner, je peux vous dire que ça fait vraiment quelque chose. Ce qui m’intéressait avant tout, c’était de coller au plus près des personnages, de raconter une histoire autour de la question que pose Napoléon dans le film : "Comment un homme qui a eu le monde entre ses mains peut-il accepter de n’être plus rien ?"

Comment avez-vous choisi de filmer ?

Je n’avais pas tellement d’autres choix pour réaliser cette histoire que de rester dans la simplicité, de faire confiance au cadre, au jeu, et ne pas faire le malin avec les mouvements de caméra. De même, à partir du moment où l’on raconte une histoire où le principe de narration est que l’on n’est pas tout à fait sûr de ce que l’on voit, où l’impression "d’avoir vu" prévaut sur "ce que l’on a vu en réalité", cela motive un choix de lumière logiquement ombrée. Sans compter qu’à cela, s’ajoute la dimension psychologique du mystère, la sensation d’enfermement dans cette nature où tout pourrit, où tenter de maintenir les apparences malgré tout, devient dérisoire.

Comment avez-vous travaillé l’équilibre entre les deux traitements du film, le drame de l’exil et le thriller ?

Ça se construit petit à petit. Il faut commencer par faire connaître les personnages, comprendre pourquoi ils sont là, ce qu’ils cherchent. Ce que l’on donne à voir d’eux doit être suffisamment nourrissant pour que l’on s’y attache. Le côté délicat de cet aspect du film était que l’on doit suggérer en l’occurrence la torpeur, l’ennui, la neurasthénie qui s’emparent de ces personnages dans cette maison battue par les vents, au milieu de nulle part, où il n’y a rien à faire, où ils n’ont plus rien à se dire et où pourtant ils sont condamnés à rester ensemble. Il fallait que cet ennui soit suggéré sans qu’il envahisse à son tour le spectateur. En même temps, les personnages sont tous dans un jeu de faux-semblants qui génère le mystère, une énigme qui doit surprendre le spectateur jusqu’au bout. La caractérisation des personnages imposait donc une première partie de film où l’on partage leur vie dans l’adversité et le conflit jusqu’au moment où l’on "passe" dans le mystère, où l’on se pose de plus en plus la question : que s’est-il vraiment passé à Sainte-Hélène ? Cette partie "thriller" ne devait pas être déclinée comme un polar conventionnel où ne compte plus que la solution de l’énigme. Il fallait continuer à vivre avec les personnages tout en se nourrissant d’éléments qui permettent de comprendre la clé du mystère.

Le scénario a-t-il été modifié pendant le tournage ?

Non. J’envoyais régulièrement des mails à René Manzor mais pas sur le scénario. Il s’agissait plutôt de commentaires de tournage. Nous n’avons retouché le scénario avec René qu’après un premier montage du film. C’est le montage lui-même qui nous a imposé le rythme du film. C’est toujours la même question de ce qui tient sur le papier et ce qui tient à l’image. Un film se raisonne beaucoup moins qu’un script, il est de l’ordre de l’émotion. En la matière ce montage a été une vraie leçon pour moi.

Votre intrigue est-elle historiquement fondée ?

Je ne peux pas tout raconter. C’est un suspense. Je peux vous dire que j’ai consulté Jean Tulard. Rien dans ce que nous avons imaginé n’est impossible ou absurde. C’est une hypothèse. Nous avons construit une énigme policière autour d’une énigme historique. Ce qui est sûr, c’est que lorsqu’on a ouvert les deux tombes françaises de Sainte-Hélène, celle de Napoléon et celle de Cipriani, au moment du retour des cendres, en 1840, une des deux tombes était vide.

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Message Publié : 01 Sep 2018 22:51 
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Extrait du dossier de presse, Février 2003
Interview 2


RENÉ MANZOR, Scénariste
Comment travaille-t-on un polar historique dont le héros s’appelle Napoléon ?

Comme pour tout scénario, avant l’écriture proprement dite, il y a plusieurs mois de recherche. Pour Monsieur N , c’est mon épouse, Marie, qui a effectué ce travail pour moi. Elle a lu tout ce qui a été écrit sur cette période. Et je n’aurais jamais pu écrire le scénario sans son aide précieuse. Elle m’a donné à lire ce que les historiens appellent « les Évangiles », c’est à dire les souvenirs de Las Cases, Gourgaud, Bertrand et Montholon. Ce qui m’a intéressé surtout, dans ces témoignages, ce sont les contradictions dont ils étaient truffés. J’ai comparé ces récits historiques aux rapports du gouverneur anglais Hudson Lowe, rapports que l’on peut consulter à la British Library de Londres. J’y ai trouvé d’autres contradictions. Ce sont sur ces contradictions que j’ai bâti mon récit. J’ai laissé libre court à mon imagination pour répondre aux questions auxquelles l’Histoire ne répondait pas. Et notamment à celle que posaient mes producteurs : que s’est-il passé vraiment à St Hélène ?

Comment avez-vous procédé ensuite ?

Le plus compliqué, c’est toujours la structure, le plan d’un film. Cela me prend en général le tiers de mon temps de travail. C’est là que se dessinent l’intrigue et les personnages qui vont s’affronter. Très vite, j’ai su que cette histoire ne devait pas être racontée par un fidèle de l’Empereur comme c’était le cas dans les mémoires que j’avais lues, mais par l’ennemi. Ce paradoxe m’intéressait et écartait toute lecture chauvine. Ainsi est né Basil Heathcote, 20 ans, officier d’ordonnance attaché à Longwood. Lorsque le film commence, il sort de l’école militaire. St Hélène est sa première affectation. Heathcote est le seul personnage fictif du scénario, bien que sa fonction soit historique. Betsy, Cipriani et tous les autres ont réellement existé. Leur implication dans le script, tout comme l’intrigue, les coups de théâtre s’appuient sur des faits authentiques. Toutes les questions sans réponses de l’Histoire, toutes les contradictions de la vérité admise sont là. Seules les hypothèses que nous développons sont romanesques.

Vous avez travaillé la relation Napoléon-Hudson Lowe selon ce principe ?

Dans les témoignages des contemporains, Hudson Lowe apparaît comme le dindon de la farce. La détention est, en soit, tellement dramatique qu’il n’est pas nécessaire d’être partial, comme le sont les témoins de l’exil. N’oublions pas que ces témoins étaient prisonniers eux aussi. J’ai dû renforcer le personnage de Lowe. Un antagoniste fort rend le protagoniste d’une histoire plus héroïque. Le récit n’en apparaît que plus dense, plus tendu. Jules César n’a pas vanté la bravoure de Vercingétorix sans raison. Il fallait un affrontement digne de la légende napoléonienne.

Le dialogue a-t-il nécessité un travail spécifique ?

Oui, dans le sens où même si, avec les producteurs, nous tenions à une certaine modernité dans les échanges entre les personnages, il fallait aussi se rapprocher le plus possible de la syntaxe et du vocabulaire de l’époque. En lisant les lettres de Napoléon et différents écrits de ses contemporains, j’ai été frappé par le fait que la plupart parlait par métaphore. J’ai donc choisi de privilégier cela plutôt que le vocabulaire du 19e.

Combien de versions du scénario y a-t-il eu ?

Sept. La première remonte à 99. Elle contenait déjà l’essentiel de ce que l’on voulait raconter avec Pierre Kubel et Marie-Castille. Mais l’histoire avait une dimension beaucoup plus épique que la version d’aujourd’hui. Le principal travail de réécriture a consisté à recentrer le script sur le mystère, ainsi que sur le drame intime qui se joue.

Avez-vous fait des séance de travail avec Antoine DE CAUNES ?

Bien sûr. Au départ, Antoine ne voulait absolument pas toucher au scénario. Il avait lu la version 5 et avait eu le coup de foudre. Il avait peur de perdre ce qui l’avait ému, au cours du rewrite. Moi, je n’avais pas retravaillé au scénario depuis six mois. J’avais donc pas mal de recul. Je voulais recentrer le script sur le mystère, sur son côté « polar ». Ce qui a beaucoup plu à Antoine. Un mois plus tard, je lui remettais la version 6. Il m’a fait de précieux commentaires et j’ai effectué un dernier travail de polissage. C’est cette mouture qu’il a mise en scène. Durant le tournage, nous avons continué de collaborer par emails. On s’est revu au montage pour un ajustement des voix off, alors que j’étais à une semaine de commencer le tournage de mon nouveau film Dédales.

En voyant le film monté, avez-vous constaté des changements de dialogues ?

Non. Antoine a été très respectueux du texte. Il ne voulait pas casser l’équilibre des phrases, des mots et de la syntaxe, cette odeur de 19e siècle.

Peut-on parler d’un thriller ou d’un polar ?

Je préfère « polar » parce que c’est un genre de tradition française. Du reste, lorsque les américains touchent à ce genre, ils l’appellent « film noir ». Mais le mot qui correspond le mieux à Monsieur N. c’est « mystère ». Dans le mystère, rien n’est prouvé et tout pourrait être réel. C’est exactement le cas de ce scénario. Les gens de la Légion d’Honneur l’ont lus, mais aussi Jean Tulard, (historien, spécialiste de Napoléon). Ils ont été troublés par les réponses que nous apportons aux questions sans réponses de l’Histoire.

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Message Publié : 02 Sep 2018 8:43 
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'Ce qui est sûr, c’est que lorsqu’on a ouvert les deux tombes françaises de Sainte-Hélène, celle de Napoléon et celle de Cipriani, au moment du retour des cendres, en 1840, une des deux tombes était vide'

où De Caunes est-il allé chercher cela ? :15:

cela n'a pas de sens, tous les témoins de l'époque et tous les historiens s'accordent (sauf erreur de ma part) à dire (ou plus exactement n'en parlent pas) qu'on n'a pas cherché la tombe de Cipriani en 1840, laquelle reste introuvable à ce jour :bah:

sinon, cela voudrait dire qu'on a ouvert la tombe de Cipriani, qu'elle était vide... (il va de soi que ce n'est pas la tombe de Napoléon qui était vide, sinon tout le monde aurait menti) mais dans ce cas, où est le corps ? :4:


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Message Publié : 02 Sep 2018 10:21 
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C'est Jean Tulard qui a spécifié cette affirmation à de Caunes. L'historien ne m'a-t-il pas écrit : "je ne dis pas que Napoléon est aux Invalides" ? Bien entendu, après le lancement du film, les deux compères ont atténué la portée de leurs déclarations. Néanmoins, ce qui est dit, est dit ! Evidemment, j'ai cherché à en savoir plus... Mais je me suis heurté au mauvais vouloir des deux complices. De Caunes : "c'est Tulard qui me l'a dit"; Tulard : "il est avéré que la tombe a disparu"... Il m'a semblé que l'historien cachait une information de 1ère importance : par exemple, que certains des compagnons de l'expédition des Cendres comme Noverraz, avaient bien recherché la tombe et que celle-ci ayant été trouvée, il avait été constaté qu'elle était vide. En tout cas, les deux compères se sont comportés comme si cette assertion était vraie, avant de faire prudemment machine arrière...

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Message Publié : 02 Sep 2018 18:37 
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Admettons.... Mais ce ne sont que des échanges verbaux, des allusions puis des démentis... sans preuve tangible, comment voulez-vous que cela puisse servir la "cause substitutionniste" ? :bah:

En tout cas, s'il s'avère que la tombe de Cipriani à Sainte-Hélène est vide, il est clair que personne ne la retrouvera jamais !


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Message Publié : 02 Sep 2018 19:07 
Si le film de De Caunes repose sur la notion de mystère, il semble évident que celui-ci continue à planer à propos de la tombe.
Dommage que les protagonistes aient refusé de se livrer davantage… :bah:


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Message Publié : 02 Sep 2018 20:11 
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barthelemy a écrit :
Admettons.... Mais ce ne sont que des échanges verbaux, des allusions puis des démentis... sans preuve tangible, comment voulez-vous que cela puisse servir la "cause substitutionniste" ? :bah:

En tout cas, s'il s'avère que la tombe de Cipriani à Sainte-Hélène est vide, il est clair que personne ne la retrouvera jamais !


Comment ? :grands yeux: Des échanges verbaux ? :15: Mais les écrits de Tulard ? Leurs déclarations à lui et de Caunes, actées dans les media ? Qu'ils aient ensuite "rétropédalé" n'a aucune importance... Les pressions n'ont pas dû manquer. Mais -pour un sphinx)- Tulard a quand même lâché quelques bordées...

Tapez de Caunes dans le moteur de recherche du forum... :diablotin:

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Message Publié : 02 Sep 2018 22:58 
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Bruno Roy-Henry a écrit :
Comment ? :grands yeux: Des échanges verbaux ? :15: Mais les écrits de Tulard ? Leurs déclarations à lui et de Caunes, actées dans les media ? Qu'ils aient ensuite "rétropédalé" n'a aucune importance... Les pressions n'ont pas dû manquer. Mais -pour un sphinx)- Tulard a quand même lâché quelques bordées...


OK..... des échanges verbaux, mais aussi des sorties dans les medias, une lettre de Tulard dont vous disposez.... :4:

Mais enfin, tout cela ne tombe pas du ciel ! :7:

si De caunes a pu dire que les deux tombes avaient été ouvertes en 1840, dont l'une était vide (à priori cela ne peut être que celle de Cipriani) s'il tient cela de Tulard.... soit Tulard fabule, soit il dispose de sources fiables ! :grands yeux:

dans ce cas, qu'on nous montre les preuves (si elles existent) : témoignage écrit d'un protagoniste de 1840, rapport d'exhumation de Cipriani.... :salut:


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Message Publié : 02 Sep 2018 23:19 
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Mais je n'ai rien à montrer ! Et ni Tulard, ni Caunes ne passent pour substitutionnistes !

Ils ont avancé que la tombe de Cipriani était vide. J'en suis d'accord. Libre à chacun d'en tirer ses propres conclusions !!! Pour le reste, adressez-vous à ces messieurs ! :diablotin:

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Message Publié : 03 Sep 2018 10:03 
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En tout cas, si je me souviens bien, dans le film Monsieur N, il est bien dit que la tombe de Cipriani était vide... En tout cas, ça m'a frappé. Je l'ai vu 2 fois : au cinéma et à la télé : même effet à chaque fois !!! Mais c'est de la fiction a dit Lentz et les autres... Bref, j'ai l'impression que tout le monde s'est entendu pour noyer le poisson sur le dos de BRH. :bah:


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